06. Mi Pequeña estrella.

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Amra.






Japon.
Tokyo.
Quartier général des Yakuza .





1...2...3

Un...deux...trois...

Le sueur perle mon front. Les bouffés puissantes de chaleur qui m'attaquent me donne un mal-être que je ne saurais exprimer.

Quatre...cinq...six...sept...

Ma tête continue de compter pour m'empêcher de sombrer une nouvelle fois dans l'inconscient.

Malgré la froideur automnal, les brûlures me font mal. J'ai mal. Les mollets, les coudes, les bras...

Mes cheveux de jais me donnent qu'une envie : les couper tellement mon cou se sent étouffer par leurs longueurs.

Huit...neuf...dix.

J'ouvre les yeux. Perdue. Ma tête se penche en arrière alors que mes yeux se plissent sous l'effet de la lumière qui brûle mes rétines.

Le béton froid de l'endroit où je suis me ramène sur terre. Mes mains sont en appuis. Mon regard se rive au sol. J'allais déconnecter quand je sens les chaînes sur mes poignets.

— Putain...

Mon murmure était initialement destiné à ma personne. Parce que je pensais être seule ici. Visiblement, c'est pas le cas.

— Ma star s'est réveillé ! Ça y est, ta immergé correctement ?

Cette voix m'est inconnu.

Je me souviens seulement qu'un homme m'a surnommé lors de ma course, ça doit vouloir dire star ou quelque chose comme ça...

Je me relève, mes jambes flageoles.

J'ai l'impression que les chaînes pèsent des tonnes. D'être prise au piège. Et c'est franchement pas agréable. Ma vision se stabilise peu à peu.

J'arrive correctement à discerner le sol gris et froid, les chaînes au plafond qui me condamnent, des planches en bois un peu plus loin.

Je me tourne, et mes yeux tombent sur plusieurs silhouettes.

4 hommes.

Mes yeux reconnaissent seulement l'un d'eux. Son regard me fait toujours frémir, alors je le toise en espérant qu'il n'entende pas la cadence de mon cœur qui accélère.

Quant au trois autres, je ne sais pas qui est ce. Il y a un grand blond, enfin... c'est plus un blanc neigeux, ses cheveux sont légèrement en pagaille. L'autre est un grand homme, aux cheveux noirs, je parviens à distinguer des reflets bleues. Mais à sa tête, je vois bien qu'il n'est pas japonais, ni asiatique d'ailleurs, il tient également un ordinateur entre ses mains. Quant au dernier, aucune idée de si il est grand ou non... il est juste assît sur un caisson en bois, entrain de lutter pour ne pas s'endormir. La mâchoire sur sa paume, coude sur sa cuisse.

— Ta finis de me mater ? Pas croyable ces gens, sérieusement, lance soudainement l'un d'eux.

Celui aux reflets bleus.

AMRA ; Alkhayin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant