Chapitre 18

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Maell

Cet après-midi, c'est entrainement. Les gens ont passé leur journées à me reluquer dans les couloirs, j'aurais peut-être dû profiter pour signer quelques autographes. Je resplendis dans leurs vies remplies de lassitude.

Si on n'oublie ces légers détails tout s'est déroulé normalement, je me suis encore fait réprimander par mon prof d'éco parce que je prends ses cours pour des "pauses siestes". Sa douce voix rocailleuse à bercer mes oreilles pendant dix longues minutes, un plaisir.

J'arrive près des vestiaires et entre, je les salue et vais à mon casier.

L'ambiance est bizarre, je sens des regards dans mon dos. Lassé que la même chose se répète, je referme mon casier et me tourne vers eux.

"-Ça vous étonne tant que ça que mon appareil reproducteur fonctionne ?

Surpris, ils relèvent tous leurs yeux vers moi.

-Non parce que moi je n'en ai jamais douté. Mais vous ça à l'air de vous surprendre,

Léo qui a son casier juste à côté du mien se tourne vers et déclare d'un air amusé :

-T'inquiètes on ne remet pas en cause ta virilité Maell. Si t'as réussi à en faire deux d'un seul coup c'est que tes petits poissons sont très productifs

Des rires s'élèvent dans la pièce et l'ambiance se détend un peu.

-Ah tu me rassures ! J'ai toujours cru en eux, dis-je fièrement

-Vous n'avez vraiment rien d'autre à faire que de parler de vos testicules respectives ? demande Elliot excédé par notre comportement

-Respecte-les ce sont des championnes ! dis-je vexé

Soudain une main vient nous claquer derrière nos têtes, à moi et Léo.

-Assez de vos conneries vous deux.

Notre capitaine se tient devant nous torse nu, souriant comme à sans habitude. Je comprends toujours pas pourquoi ce gars est célibataire.

-Félicitations mec, j'espère que tu nous feras la future génération de footballeurs.

-Merci capitaine, dis-je en massant l'arrière de ma tête.

-Bon vous avez fini de le reluquer ? Vous savez bien qu'il prend la grosse tête très vite,

Les gars se mettent à rire au fur et à mesure chacun vient me féliciter en me frappant dans le dos ou en me claquant à l'arrière de la tête.

Je vais finir à l'hosto à ce rythme tant de violence pour un seul homme, mais c'est aussi pour ça que j'aime mon équipe, avec Elliot c'était pareil tout le monde le féliciter de son courage sauf Jayce, mais c'est pas de sa faute il est né con.

Alors que je me change, je remarque du coin de l'œil Dikson et Finn qui me regardent, je les ignore volontairement et part sur le terrain.

Ne comptez certainement pas sur moi pour faire le premier pas.

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-John, comme se fait-il que ne sache toujours pas mettre de cravate à ton grand âge !

-Mais c'est pas ma faute !

Comme d'habitude mes parents s'engueulent "amicalement", mon père a loupé le nœud de sa cravate et ma mère le réprimande. Parfois je me dis que ma mère à deux enfants.

Ce soir, Harper et sa mère viennent à la maison, ma mère à exiger que l'on se mette sur notre 31.

J'ai opté pour un style simple mais efficace, pantalon ample de couleur beige avec une chemise blance et un gilet en laine sans manche par dessus.

That Only BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant