Chapitre 39

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Harper

"-Hm, l'intestin grêle

-Exact ! Tu es fin prête pour ces partiels, s'exclame joyeusement mon père

Assise sur le canapé de son "énorme" appartement, je révise mes cours pour les derniers examens de cette année. La vue sur Los Angeles est magnifique, le coucher de soleil ici doit être magnifique à regarder tous les soirs.

-Je pense que je n'ai plus rien d'autre à t'apprendre

-Tu es sûr ?

-Harper, réviser peut devenir contre productif. Ne t'inquiètes j'en ai vu défilé des candidats durant mes années d'études rare sont ceux qui sont aussi bien entraîné que toi, même en septième année je te l'assure

-Bon d'accord, si tu le dis

Il rit puis me propose à boire, je demande un verre de jus puis il part dans la cuisine qui est ouverte sur le salon.

-Papa, je voulais te poser une question.

-Oui, je t'écoute ?

-Pourquoi tu as voulu devenir neurochirurgien ?

Il me regarde droit dans les yeux et sourit, il m'apporte mon verre de jus et s'assoit à mes côtés.

-Je n'ai jamais voulu devenir ce que je suis aujourd'hui,

-Ah bon ?

-Je viens d'une famille où mon père est un chirurgien respecté et ma mère une cardiologue qui a fait évoluer à elle seule l'hôpital dans lequel elle exerçait. Ma sœur est aussi chirurgienne et mon frère chirurgien-dentiste,

-Vous êtes une famille de médecins, en fait ?

-Oui, tout ça c'était le souhait de mon père, pas le mien. Mais tes grands parents ont un don pour manipuler les gens, j'ai fini par accepter le chemin qu'il avait tracé pour moi. Mais l'idée de devenir neurochirurgien ne vient pas de moi mais de ta mère.

-Maman ?

-Hm, Nell a toujours voulu devenir médecin précisément dans la neurologie alors le jour où elle a disparu je me suis promis de réaliser son rêve. C'était aussi d'une certaine façon de détourner l'ambition de mon père

-Wow, t'es génial.

-Merci, ma chérie

-Il faut que je le dise à maman,

-Ne t'embête pas avec ça ta mère ne voudra certainement plus jamais de moi dans sa vie, au moins je peux venir en aide à ma fille et lui parler. C'est déjà extraordinaire,

Il passe sa main dans mes cheveux et les ébouriffe.

-Alors tu as aimé mon cadeau ?

-Oui, c'est de ça dont tu as parlé avec maman et mon oncle hier ?

-En partie, on a aussi parlé d'aide financière mais ta mère à catégoriquement refusé et j'ai aussi tenu à présenter mes excuses. D'ailleurs je t'ai fait un petit virement sur ton compte, même si ta mère ne l'a pas accepté je suis tenu de te verser une indemnité

-C'était pas la peine tu sais,

-Crois-moi, ces cinq mille dollars vont beaucoup t'aider

Cinq mille...non il voulait dire cinq cent, ahah il y a un zéro en trop. Hé hé...

Ma mâchoire manque de se décoller de mon visage lorsque je comprends qu'il ne déconne pas, cinq mille dollars et il appelle ça un "petit" virement. 

That Only BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant