Chapitre 29

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Ali

Je vais tuer ces trous du cul ! Comment ils ont pu penser une seconde que je ne rendrais pas compte de l'absence de la petite brune dans la maison. Je m'étais réveillé, dirigé dans sa chambre, vide. Une fois avoir tout fouillé, dans tous les recoins, elle restait introuvable. J'avais de suite appelé les garçon, et leur voix me semblaient suspectes. Après cris, insultes et menaces, ils avaient finis par m'avouer qu'ils l'avaient prise avec eux. Mine de rien, mon cœur ralentit, et la pression qui était monté en moi était redescendue. Alors que je regardais la télé, Walter me passa un coup de fil, le ton grave et coupable. Elle s'était enfuie, sans laisser de trace. À ce moment précis, j'avais complètement vrillé. J'allais retourner la ville entière pour la retrouver, et quand je l'aurais entre mes mains, elle en tirerais leçon. Personne ne m'avais jamais désobéi, et voilà que je venais de me faire trahir deux fois dans la même journée. J'avais dis aux gars de rentrer à la villa, et qu'ils ne s'en sortiraient pas indemne de leur connerie plus grande qu'eux. Ils l'avaient appelé sans s'arrêter, mais sans réponse. Tant qu'à moi, je lui avais envoyé un message la prévenant qu'elle allait morfler quand je l'aurais avec moi. Et je sais qu'elle avait vue mon sms, puisqu'il était marqué comme lu. Cours, cache toi petite, j'arrive, et quand je t'aurais, mes griffes seront plantés dans ta douce peau pour toujours. J'avais promis des choses, et je comptais bien les tenir. Sur le dos de ma moto, je faisais vrombir le moteur, tel un rugissement d'un animal féroce. Et cet animal, c'était moi. J'allais passer toutes les pistes au peigne fin. Sa localisation que j'avais pris soin d'activer sur son portable était restée bloquée dans une crêperie. Elle devait surement s'en être rendue compte, et l'avais bloquée. Tu ne m'échapperas pas Murphy, j'obtiens toujours ce que je veux. Je garai mon engin non loin, et entrais à la hâte, demander à l'une des serveuse si elle l'avait vu. Dehors, le ciel s'assombrissait, et ma peur ne se fit que plus grande.

- Oh, elle était avec un jeune homme, assez grand et carré. Mais je ne peux vous dire où ils se sont rendu, j'étais en pause quand ils ont du quitter les lieux. Je serrais les dents, implantant mes ongles dans ma chaire. Merde ! Cette casse couilles me donnait du fil à retordre plus que ce que ne l'imaginais. Je remerciais poliment la fille, qui me regardait les yeux rond quand je fis demi-tour. Vous avez un numéro à me donner ? On pourrait se revoir, j'habite pas loin. Elle était belle, mais là, je n'avais vraiment pas la tête à me faire une nouvelle conquête. 

- Je n'habite pas ici. Elle perdit son sourire charmeur et retourna bosser sans un mot de plus. Bien, j'allais devoir me démerder seule, encore. Mon téléphone ne s'arrêtait pas de vibrer, m'indiquant des messages de Walter et Cameron, mais je ne prenais pas le temps de leur répondre, trop concentré dans mes recherches. Si jamais quelqu'un apprenait qu'elle était à Minneapolis, elle risquait gros. Et si il savait qu'elle avait disparue des radars, j'allais l'entendre.

Une heure plus tard, j'avais parcourue des kilomètres, rentrant dans divers endroit sans la voir, je commençais à me dire qu'ils avaient du se planquer dans un lieu peu connu. Malheureusement pour eux, je connaissais cette ville comme ma poche, elle m'appartenait, à quelques détails près. La nuit était tombée depuis longtemps, et les heures passaient. Bientôt trois heures du matin, et toujours pas de signe de cette chieuse. Mes pieds me guidèrent automatiquement dans un coin reculé, dans une boite de nuit où j'étais allé de nombreuses fois pour le travail. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme si mon esprit la ressentais, comme s'il savait qu'elle serait ici. Je fis confiance à mon instinct, et le videur me reconnu de suite. 

- Ali, on t'a pas vu depuis un bon bout de temps ! Fais toi plaisir, tu es toujours la bienvenu. Il me fit une accolade que je lui rendis un peu dans mes pensées.

- Dit Jason, je cherche quelqu'un en particulier. Je lui montrait une photo de Murphy, et il ouvrit grand les yeux. 

- Bien sur, elle est rentré avec un gars. Je lui tapait l'épaule en signe de reconnaissance et traçais à l'intérieur, la cherchant déjà du regard. Rien, que des hommes assis sur des canapés, et des filles à moitié à poile qui dansaient sur des podium éclairés. Je fis rapidement le tour de la première pièce, et passais à la seconde, qui elle, regorgeait de putes et de drogués. Un rire me parvint aux oreilles, provenant des toilettes. Je m'avançais vers eux et ne me privais pas de faire mon apparition de ceux des femmes. Au fond, j'espérais que ce soit elle, mais à mon grand malheur, il s'agissait de deux nanas en train de se bécoter. Fais chier ! Bordel de merde ! 

The Devils FamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant