Chapitre 32

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Murphy

Nous étions le lendemain, et je m'étais assoupie sur le canapé. J'avais été réveillée par un doigt s'infiltrant dans mon nez. Cameron.

- Qu'à dit le docteur ? Le sommeil m'a rattrapé avant que je ne puisse constater de moi-même. Demandais-je impatiente au grand brun. Il prit un air grave. Oh non, ça sent mauvais.

- Désolé Murphy mais... Ali s'est prit tellement de balles. Je retenais ma respiration, attendant la suite, la crainte m'envahissant. Il... Il ne lui reste plus beaucoup de temps. Tous ses combats l'auront finalement mener à sa perte. Je restais figée, ne sachant plus quoi faire ni dire. Alors il allait mourir, vraiment ? Bon sang, je savais que je ne devais pas m'attacher, et voilà que son monde allait l'engouffrer dans ses sombres abysses. Puis soudain, Walter entra dans la cuisine en trombe, tout sourire.

- Pourquoi elle a une tête de déterré, tu lui as dis quoi encore ? Dit-il, en s'adressant à Cameron, les bras croisés contre son torse. Mon esprit fut confus, on venait de m'annoncer qu'Ali était sur la fin, et maintenant, j'avais le sentiment de m'être faite berner. Oh non attends une minute, tu lui a fait la blague ? Je t'avais dit de pas lui faire ! T'abuse mec, on rigole pas avec ça.

- Tu te fou de ma gueule depuis le début Cam ? Il étira ses lèvres en un rictus est me tendit ses bras pour que j'y blottisse. Putain, sale morveux ! Alors là, dans tes rêves. Je te ferais pas de câlin, tu te le fou dans ton cul.

- Ça va, je voulais seulement vérifier un truc. Finit-il par lâcher dans le plus grand des calme. Et on dirait que j'ai raison. Le garçon me jaugea d'un regard plein de sous-entendus.

- Mais de quoi tu parle abruti ? Walter rit et bientôt, Cameron lui tapa la main, et ils se firent une accolade.

- Tiens, tes vingt euros. T'avais pas faux. Dit Walter en lui tendant un billet.

- Euh allô ? Je peux savoir ou je suis un fantôme dans cette foutue baraque.

- Et bien, on a parié que tu étais attaché au grand brun ténébreux. Et il se trouve que je n'avais pas tord. T'aurais du voir ta tronche, elle s'est décomposé quand je t'ai dit qu'il allait crever.

- Rohhhh, mais vous êtes des grands malade à la fin ! Rien ne vous fait dire que je l'apprécie, il est sans cœur, c'est un mercenaire, et un psychopathe ! Et puis j'ai fais aucune tête en plus. Déblatérais-je d'une rapidité absurde, qui trompait tous mes essaies de camouflement. Bon, peut-être que je serais un peu déçu qu'il s'en aille. Mais de là à dire que je suis attaché à cet homme, c'est ridicule !

- Mouais, tu peux parler autant que tu veux, les yeux ne mentent pas eux. Conclu Walter en se servant un verre d'eau pétillante. Bon, allez Cameron, on a du boulot aujourd'hui. Bouge toi les fesses, et va finir de te préparer. Le garçon concerné rejoignit l'étage à grandes enjambées, me déposant un baiser sur le front au passage.

- Bonne journée saleté !

- Ne m'appelle plus comme ça, ou je jure que je te réserverais le même sort qu'aux gars d'hier ! Hurlais-je pour qu'il m'entende. Je soupirais en m'asseyant aux côtés du blond, qui me proposa une cigarette. Merci. Il me fila le briquet et j'allumais ma clope au bout des lèvres. Tout en recrachant la fumée, j'entamais une petite discussion avec Walter. Alors, vous avez quelque chose d'important si je comprend bien ?

- Non, tu me la fera pas à moi moustique, je vois clair dans ton jeu ! Répondit-il du tac au tac, me pinçant le nez. Je me reculais et rigolais.

- Mais c'est tellement chiant ! Walter, je suis enfermée ici, et je peux même pas savoir ce que vous tramez, comprends-moi. Si je dois rester cloîtrer encore longtemps pour ma - je mimais des guillemets - sécurité, vous devrez bien finir par m'avouer pourquoi je suis si importante.

The Devils FamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant