Fiction OrelxGringe - Ma renaissance.

Partie 7 - L'ami.

« Mm... Guillaume...?

— Ah Aurél ! T'es réveillé ? »

Le plus jeune se frotta un instant les yeux avant d'ouvrir ces derniers et il le vit écarquiller les yeux en apercevant son ami, assis à côté de lui dans le canapé.

« Claude était dans le coin alors il est passé sans me prévenir. J'ai eu peur que le bruit de la sonnette te réveille mais apparemment tu dormais profondément, dit-il à Aurélien pour lui expliquer la présence de cet inconnu à ses yeux chez lui et il vit le plus jeune rougir légèrement avant que celui-ci ne semble vouloir se recoiffer à la va-vite en se passant une main dans les cheveux, ce qui le fit rire.

— Alors c'est toi Aurél ! Je me demandais si j'arriverais à te voir un jour ou si Guillaume allait réussir à te cacher à jamais de ma vue.

— Co-Comment ça ? bégaya le plus jeune et il exhala un petit rire désabusé avant de faire signe à Aurélien d'approcher.

— Te préoccupes pas de lui, Aurél. Claude dit souvent des conneries, dit-il pour rassurer Aurélien, n'ayant pas trop envie de lui expliquer que cela faisait depuis qu'il l'avait rencontré dans cet hôpital qu'il s'épanchait à son sujet à son ami Claude. Tu veux quelque chose à boire ?

— Euh oui, je veux bien... Comme tout à l'heure ?

— Je te ramène ça. Claude, t'es sage et tu dis rien de déplacé à Aurél, hein.

— Tu me connais, mec. Je suis une tombe. »

Il leva les yeux au ciel en l'entendant dire ça et s'en alla, non sans appréhension, dans la cuisine. Claude était un de ses plus proches amis. Mais pas le plus fin. Et de confronter aussi tôt Aurélien à lui... il avait peur que ça fasse peur à ce dernier. Il n'avait pas prévu qu'il serait encore là à son réveil, mais bon c'était trop tard maintenant.

***

« Désolé de t'avoir imposé ça, hein, s'excusa-t-il une heure plus tard à Aurélien en revenant dans le salon après avoir ramené Claude à la porte d'entrée et celui-ci lui lança un regard étonné.

— Désolé ? Pour quoi, Guillaume ? lui demanda Aurélien d'un air sincèrement confus et il se sentit fondre en l'entendant prononcer son prénom de cette manière adorable qu'il avait de le faire. Qu'est-ce que tu m'as imposé ?

— Tu sais... Claude, mon ami, explicita-t-il en s'asseyant à ses côtés dans le canapé. Je savais pas qu'il allait passer. Le premier jour où t'es là en plus. J'étais un peu gêné.

— Oh, ça... Vraiment ? T'as été gêné ? Il faut pas t'en faire. Il est très gentil ton ami, lui répondit Aurélien sérieusement avant de sourire doucement, ce qui fit rater un battement à son cœur. Un peu... excentrique, c'est vrai, mais c'est marrant.

— J'avais tellement peur qu'il dise quelque chose qu'il ne devrait pas, je te jure. J'étais en apnée quand je t'ai vu débarquer dans le salon, se mit-il à rire avant de comprendre ce qu'il venait de dire. Enfin, non... Je veux dire... »

Aurélien lui lança un regard interrogateur avant de froncer légèrement les sourcils. Il eut envie de se gifler.

— Comment ça ? Qu'est-ce que tu avais peur qu'il dise, Guillaume ? Quelque chose... sur moi ?

— Euh oui... Enfin, pas forcément. J'avais juste pas envie qu'il me foute la honte devant toi, hein, essaya-t-il de se rattraper, ne sachant que dire pour éviter de trop mentir à Aurélien et il vit dans les yeux de ce dernier qu'il ne le croyait pas.

— Moi, j'ai une question, Guillaume. Ça m'a perturbé pendant toute sa présence ici, lui dit alors Aurélien, changeant soudain le sujet de la conversation et il reprit alors de sa contenance en l'entendant lui dire qu'il avait été perturbé par son ami.