Fiction OrelxGringe - Ma renaissance.

Partie 14 - L'appel.

Deux jours plus tard.

Il se tourna vers Aurélien en le sentant gesticuler à côtés de lui sur le canapé alors qu'ils regardaient un documentaire animalier à la télévision en pleine après-midi – il avait réussi à faire en sorte de ne pas travailler tous les jours en reprenant le boulot – et il se tourna vers lui pour lui jeter un regard interrogateur :

« Ça va ?

— Mm... J'ai un peu mal aux fesses. Je sais pas comment tu as fait pour dormir ici tout ce temps... lui dit Aurélien en faisant une petite grimace et il hocha la tête, ne sachant pas quoi répondre à ça. Je... Je peux me rapprocher de toi ? »

Il haussa les sourcils de surprise à cette question d'Aurélien, ne sachant pas ce qu'il entendait réellement par là, et il le vit alors fermer et rouvrir les yeux difficilement, comme s'il avait du mal à les garder ouverts.

« Tu es fatigué ?

— Un peu... lui répondit sincèrement le plus jeune en se rapprochant imperceptiblement de lui. Ça doit être à cause de la digestion post-repas. Je... peux alors ?

— Oui, bien sûr. Viens, rapproche-toi, dit-il doucement en le voyant commencer à piquer du nez et il pensa alors à la dernière fois où Aurélien s'était endormi sur lui devant la télévision quelques jours à peine plus tôt.

— Ça te dérange... si je pose ma tête là ? lui demanda-t-il ensuite d'un air hésitant en faisant un léger signe de tête vers son épaule et il secoua la tête en pensant à la sensation que ça avait été d'avoir la sienne tout contre cette dernière la dernière fois.

— Non, ça ne me dérange pas, Aurél. Pas... le moins du monde... Fais-le si tu en as envie.

— Vraiment ? Merci... »

Le plus jeune lui sourit doucement pour le remercier avant de venir se blottir contre lui, posant sa tête délicatement sur son épaule afin de ne pas lui faire mal, et il retint sa respiration avant de se rendre compte qu'il semblait déjà s'être endormi. Il avait le cœur qui battait la chamade à l'intérieur de sa cage thoracique. Mais quel bonheur.

***

« Allô ? Parle doucement, Claude, Aurél dort là. Il est à mes côtés.

— Il dort ? En pleine après-midi ? »

Il se tourna vers sa gauche, afin d'observer Aurélien qui dormait paisiblement contre son épaule depuis une bonne demie-heure, avant d'hocher la tête :

« Oui, il paraissait fatigué. Enfin, on a mangé tard, c'est comme s'il faisait une sieste post-repas quoi. Rien d'inquiétant.

— Et il est à côtés de toi, tu as dis ?

— Oui, il s'est endormi à mes côtés devant la télévision, expliqua-t-il en entendant la question de son ami, ne s'attardant pas sur la position de ce dernier sur son épaule. Et du coup ? Pourquoi tu m'appelles ? Pas pour parler d'Aurélien j'imagine ?

— Et bien... si, en fait, répondit son ami et il fronça les sourcils en l'entendant dire ça. Tu te rappelles de la soirée au bar ce week-end ? Tu m'as demandé ce qu'avait Aurélien du regard en partant parce que t'avais remarqué qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. N'est-ce pas ?

— Euh, oui... C'est vrai, dit-il, ayant complètement oublié d'appeler Claude pour savoir ce qu'il savait après cette soirée. Il s'est passé un truc pendant que j'étais aux toilettes ?