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chapitre 2 : Onas

- toi , là bas ! L'Onas ! Qu'est ce que tu  fait par ici ?!"

Lucas se retourna vivement vers son interlocuteur. De l'autre côté de la berge, deux...hommes si on pouvait dire cela, le helaient vivement  à l'aide  de grands gestes  :

-Ce sont les terres privés du Gramsal , tu ne devrais pas te trouver là !

Voyant que le jeune homme ne réagissait pas, les deux hommes se rapprochèrent furieux.

Lucas lui,  était trop abasourdis par la situation pour esquiser le moindre geste. En effet, les deux individus qui l'apostrophaient  n'avaient rien de très  d'humain, et cette impression se renforça en les  voyant de plus  près. 

Le premier était grand, bien trop grand ! probablement dans les 7 ou 8 pieds. Il arborait une longue barbe brune mais son crane lui, était dénué du moindre poil à la place, deux bois d'elan s'elancaient vers le ciel. 
Sa peaux complètement noir obsidienne  accentuait son aspect terffiaint et ses yeux d'un bleu translucide lançait des éclairs.

" oui définitivement je ne suis pas sur terre " se dit Lucas.

Le second homme qui était plus petit, mais sans que sa taille fut raisonnable, était parsèmé de tâches brunâtres qui pouvaient faire croire à un vitiligo si ce n'était qu'il avait trois yeux et un air terriblement feminin. Les deux hommes arboraient des tuniques légères qui rappellait vaguement le lin.

- Tu comprend ce qu'on te dit Onas ?! Fit le plus petit d'une voix posé.

Toujour aucune réponse de la part de Lucas. Quelque chose dans son instinct l'empêchait de parler. Il se sentait ettoufé, l'air avait changé. Elle était plus lourde et quoi que ces deux hommes furent, Lucas était persuadé qu'ils étaient dangereux ..

-Ne ..ne me faites pas de mal !!..

Parvient-il finalement à articuler au bout d'un moment. Le ton sur la défensive.

Le plus grand s'en étonna ;

- tu es bien culotté mon petit, t'introduire comme cela dans une terre privé et pis d'mander qu'on te fasse pas de mal, qu'est ce que  tu cherchais par ici ? Tu es un voleur c'est ça ?

- laisse le un peu, tu vois pas que tu l'effrai ? Regarde comme Il tremble !
-intervint le plus petit - tu n'a pas à avoir peur. Nous sommes des habitant de Himbrugh et tu n'es pas le seul que nous croisons à t'aventurer dans ces endroits, fit il tout sourire, toutefois tu dois savoir que ce sont des bois dangereux, tu n'a pas le droit de te trouver ici.

Lucas était abasourdi  "Mais dans quel monde avait-il atterri ??

Plus il observaient ses interlocuteurs et plus il se perdait dans ses raisonnements. 

- Je suis désolé...fit-il au bout d'un moment. Je ne savais pas, je suis désolé..je..

-Ne gaspille pas ta salive et dit nous plutôt ce que tu fais ici. Le coupa l'homme aux bois, suspicieux.

Un instant il hesita, et si on le prennait pour un fou ? Quoique déjà se trouver ici, à discuter avec un homme à trois yeux et un géant cornu était déjà assez cocasse comme situation.

-Je ne sais pas...je me suis perdu.
Mentit-il alors.

Mais le géant ne sembla pas l'entendre de cette oreille, il se detacha de son écharpe et l'a jetta à Lucas.

- Couvre toi, On t'amène Chez les militaires tu t'expliquera avec eux.

Se rendant compte pour la seconde fois  de sa propre nudité, il s'exécuta et entrepri tant bien que mal de nouer l'écharpe autour de son bassin. Il se sentait extrêmement vulnerable mais se dit qu'où qu'il fut, les militaires faisaient surement office de police et il était bien mieux pour lui d'avoir des représentants de la juctice avec lui plutôt que n'importe quels inconnus.

C'est ainsi qu'il suivit les deux hommes à travers la forêt.

-Comment te prénomme tu Onas ? Lui demanda le plus petit, un regard bienveillant.

Lucas ne savait pas vraimment ce à quoi correspondait " l'Onas" auquel les deux hommes faisaient référence lorsqu'ils l'appellait mais il ne voulait pas éveiller des soupçons sur sa personne. Cela ne l'empêcha pas cependant de souligner la connotation presque péjoratif qu'avait la nomination dans la bouche du plus grand.

- Je ne me souvient plus..

-Laisse tomber Guria, ça se voit qu'il cache quelque chose...Moi j'te le  dis! que ces satanés d'soldats n'viennent pas m'enquiquiner avec son histoire, ils avaient qu'à mieux gérer leur frontières hein ! Lança le grand cornu plus loin.

Le plus petit arbora une mine excédée. Mais Lucas voulu prouver sa Bonne fois ;

-mais c'est vrai, j'le jure je ne me souvient pas.J'ai ...j'ai perdu mes souvenirs...je crois que j'ai fait un accident. Tenta-il.

- Mais oui, mais oui...fit le plus grand d'un ton qui transpirait sarcasme et moquerie.

Bientôt ils arrivèrent à la sortit de la forêt et Lucas decouvrit un vaste champ qui s'étendait à perte de vue.

Ils avançaient tout les trois rapidement, Les deux natives observant d'un oeil curieux le plus jeune qui baladait son regard tout autour de lui avec le regard d'un enfant qui decouvrait le monde pour la première fois.

- C'est du Sergeï...lui dit finalement le plus petit; Guria, en désignant les plants.

-C'est très joli! Fit Lucas émerveillé.

-Tu es un sauvage c'est ça ? L'apostropha le plus grand.

Cette fois ci il n'y avait ni  sarcasme ni moquerie dans sa voix, mais plutôt un mélange de suspicions et de pitié.

Cela fit réfléchir Lucas, effectivement à traîner tout nu dans la forêt il y avait matière à croire qu'il était nomade et sauvage  peut-être même.

Mais, cela avait-il vraiment une importance ? Il n'allait définitivement pas laisser sa peur du jugement obstruer son chemin dans sa "nouvelle vie", si vraiment nouvelle vie il y avait.

Pas qu'il se soit déjà adapté à ce nouvel environnement tout droit sorti d'un livre de j.k rolling mais le peu de souvenir qu'il avait de sa vie précédente et la conviction intime qu'il n'y avait aucun moyen de retourner d'y retourner  rendaient sa ressillience plus rapide.

- En quelque sorte ..? Tenta t-il de répondre.

Le géant d'obsidienne aquicesca silencieux.

Lucas avait remarqué que les particules brillantes semblaient se mouvoir dans leur direction lorsqu'ils parlaient, un peu comme si l'espace temps  se distordait en leur précense.

Il nota le phénomène pour lui même et se promit d'explorer cela lorsqu'il en aurait l'ocasion.

Bientôt, un village se détacha de l'horizon cramoisie...