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chapitre 11: les ailes du bonheur

Lucas était confortablement assis à la table en bois rustique. entouré de  des autres habitants de la chaumière soit Yseult, Fyur et Auke.

À travers la fenêtre, il pouvait voir les rayons du soleil filtrer à travers les nuages, créant un jeu de lumière dans la pièce chaleureuse. Le temps à l'extérieur était doux, avec une légère brise qui caressait les arbres et faisait danser les feuilles.

Alors qu'ils discutaient des nouvelles de l'enquête, Yseult se racla la gorge, voulant capter l'attention des hommes.

son visage rayonnait d'excitation et ses  yeux pétillaient d'une lueur malicieuse. Elle annonça avec enthousiasme qu'il y aurait bientôt  des festivités dans le village d'Himbrugh à l'ocasion du soltice d'Hiver. Sa voix était remplie d'anticipation et de joie contagieuse.

Lucas, captivé par cet enthousiasme qui émanait d'Elle  ne pouvait s'empêcher de sourire. Son cœur se mit à battre plus vite à l'idée de quitter la ferme. Il se tourna vers Auke et demanda avec empressement : "Qu'en dis-tu ?"

Le Gramsal  eu  un sourire bienveillant. Et ajouta que l'idée n'était pas mauvaise surtout pour s'ils voulaient écoulé la sève récolté.

Cependant, Fyur semblait avoir une mine plus sombre. Il murmura quelques mots à l'oreille d'Auke avant de s'éloigner discrètement. Lucas se demandait ce qui pouvait bien le tracasser, mais il décida de ne pas laisser cela ternir son enthousiasme.

Il était déterminé à profiter pleinement de cette ocasion et à se changer les idées.

Entre son mal de crâne atroce et le nouveau tournant pacifique de sa relation avec le Gramsal. Le jeune Onas ne savait plus où mettre la tête.

....

Le dîner venait de se terminer et il se dirigea vers sa chambre. En passant devant la porte d'Auke, Lucas remarqua que ce dernier était plongé dans ses papiers, absorbé par son travail.

Auke était un homme aux traits fins,  avec des yeux perçants et une chevelure brune souvent en désordre. Lucas sourit en se remémorant que Ziflyod l'avait traité de sauvage. Pour le coup, leur ami en était vraimment un.

Par ailleur son air sérieux et concentré détonnait avec cet aspect de lui.

Lucas sentit son cœur s'emballer alors qu'il était perdu dans sa contemplation. "Pouvait-on dire qu'il faisait du voyeurisme ?" Mais surtout que penserai Yva si elle le voyait reluquer comme cela son bienfaiteur ?

Hélas, cette réflexion ne brisa en aucun cas Lucas dans son attitude. D'ailleur il se rendit compte qu'il était profondément attiré par le gramsal  bien plus qu'il ne l'avait  imaginé. Les sentiments qui l'envahissaient étaient nouveaux et déconcertants, surtout parce qu'il n'avait jamais envisagé la possibilité de tomber amoureux d'un autre homme.

Mais pourquoi ? Il ne se souvenait même pas de la raison pour laquelle il trouvait cela  étrange.

Ziflyod et Guria était bien en couple eux pourtant...

La confusion s'empara de lui alors qu'il tentait de comprendre les émotions qui le traversaient.

Les idées préconçues de sa vie précédente et les normes sociales de sa vie actuelle semblaient s'entrechoquer dans son esprit.

Le jeune rouquin se retrouva face à un dilemme, partagé entre l'attraction qu'il ressentait et les doutes qui l'assaillaient. Il savait qu'il devait être honnête envers lui-même et ne pas nier ces sentiments  qui émergeaient. Mais il était trop fier, et surtout quelque chose chez Auke avait le gout de l'interdit, un quelque chose de prohibé.

Leur histoire  était vraiment en train de prendre un tournant inattendu...

....

Le vent glacial soufflait à travers Himbrugh, transportant avec lui l'excitation de la saison des fêtes: Les rues pavées étaient bordées de maisons en pierre, ornées de guirlandes de houx et de lanternes scintillantes.

Le vie était animé par l'effervescence des préparatifs du solstice d'hiver.

Lucas regardait avec curiosité les étales des marchands, s'arrêtant de temps en temps pour admirer les magnifiques étables en bois qui abritaient de charmants oiseaux colorés.

Il observait avec des yeux émerveillés les étals colorés qui regorgeaient de délicieuses gourmandises et d'artisanat traditionnel. Il était fasciné par les détails minutieux des objets faits à la main et par les couleurs vives des bonbons et des décorations.

Les odeurs alléchantes de vin chaud épicé et de pain d'épices flottaient dans l'air, chatouillant les narines de Lucas. C'était pour lui là quelque chose de très famillier sans qu'il ne puisse savoir pourquoi.

Il ne pouvait résister à l'envie de goûter à toutes les délices culinaires qui semblaient lui faire signe depuis les étals.

Les rues étaient magnifiquement décorées de guirlandes lumineuses et de lanternes en fer forgé. La beauté des décorations créaient une atmosphère magique qui poussait l'onas à se  laisser emporter par l'ambiance festive.

Il continuait d'observer avec émerveillement tout ce qui se passait autour de lui, sachant que même si Auke ne savait pas encore ce qu'il ressentait, il était important de vivre pleinement chaque instant et ne pas se morfondre.

Dans ses plus récents souvenirs de sa vie passé, Lucas avait du mal dans ses relations de couple.

Il donnait trop, rageait trop et était d'une jalousie maladif. Sa plus récente idylle Loanne Stenphum était une senior sur laquelle il fantasmait depuis des lustres et malgré qu'il ai enfin réussi à se mettre en couple avec cette dernière il ne pouvait s'empêcher de psychoter et s'immaginer qu'elle le quittrait pour un autre,qui serait  auréolé de tout mérites dont il était dépourvu.

Dans sa vie actuelle, il n'en savait rien. Certe il allait bien tenter sa chance avec Auke mais pour commencer il n'avait aucune idée de quoi faire.

Les ouvriers de la ferme était occupé à ranger leur étable et Lucas disposait maintenant des pots remplis de sève sur la large table en bois. Les "gens" défilaient tout autour d'eux s'arrêtant parfois pour saluer Edgar ou Yseult.

Vers le zénith, la ville bouillonnait, des caravanes des villages voisins affluaient par dizzaines et Lucas fut à nouveau  autorisée à se balader à travers les étales. Ou plutôt, il devait livrer un pot de sève à la milice du Huven-Sud, mais entre ça et une balade il n'y avait qu'un léger écart.