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Chapitre 15 ou comment ne pas se déclarer

Se déclarer. Avec des mots, Lucas pensait ne jamais réussir. C'est à peine s'il avait des conversations de plus d'une phrase avec le Gramsal.

À vrai dire, ils n'étaient jamais vraimment seuls. En même temps, avec deux autres colocataires dont le neveux de l'homme convoité et une demi mère hyperprotetrice comment aurait-il pu faire quoi que ce soit.

Du moins, ce sont là les pensées qui assaillir Lucas la nuit suivant sa conversation avec l'Urupia.

Aussi, s'il ne se declarait pas aujourd'hui, peut être ne pourra t-il jamais le faire. Oui c'était une possibilité, puisque rien n'empêchait la milice de soudainement l'emener à l'autre bout du pays  histoire de lui faire rencontrer sa veritable famille. Secrètement il pria que le propriétaire de son corps soit orphelin et sans amis, Ainsi pourrait -il profiter des joie de sa nouvelle vie.

Le lendemain matin arriva bien vite malheureusement pour Lucas, Raprochant la date du rendez vous à la milice.

Le zenith n'avait pas encore été atteint que le jeune rouquin craignit que la journée se passe dans l'ennui, Entre les lessives et les repassage. Bienheuresement, ce ne fut pas le cas. Puisque Dans l'après-midi, Lucas et Yseult furent réquisitionnées au champs pour aider à la fabrication de compost à l'aide des restes de plant. Ce ne fut pas bien difficil et Lucas aima le travail. Il sentait bien des regards scutateurs sur sa personne tandis qu'il travaillait les tiges de Sergeï, mais peu importe. Quoi qu'il ferait il était quasiment sur que les fermiers le jugerai.

Aussi sexistes qu'ils étaient.

Quand ils eurent tous fini, Auke proprosa à tout le monde de se débarbrouiller  dans le cour d'eau, et sous aprobation général tout le monde se mit en marche vers la forêt.  En arrivant sur les lieux, Lucas se fit la remarque que c'était là qu'il avait rencontré Guria et Ziflyod pour la première fois. L'endroit n'avait pas changé. Et les nenuphars géant (des Dyliades)  semblaient bien plus coloré que la première fois. "Elles rougissent en hiver."  lui avait alors  expliqué Yseult en se déshabillant.

Le plus jeune avait aquicescé très impressionné par les rayons rosé qui baignait la forêt dans une joli lumière.

De là tout le monde s'eparpilla un peu, veillant à ne pas trop s'eloigner de la rive, le courant pouvait se montrer meurtrier.

Sur ce, Lucas entreprit de patauger profitant de l'eau tiède.

Cherchant du regard Auke parmi la foule il finit par le trouver, caché derrière des broussailles. Le plus âgé tentait tant bien que mal de laver ses cheveux sans pour autant toucher aux espèces de branchies qu'il avait dans la partie inférieur de son crâne.

C'etait la première fois qu'il voyait l'Érode nu et cette vision fit chauffer quelque chose à l'intérieur de lui. Il rougit, Le gramsal semblait avoir été taillé dans le marbre, nul doute que s'il avait été sur terre, il se serait retourner sur lui plusieurs fois.

Peut-être, Guria n'avait-il pas si tord au final, après tout. Lucas pouvait bien tenter quelque chose. Ils vivait tous bien perdu au millieu d'une plaine. Que pourrait-il se passer de plus qu'un simple refus ?

Le rouquin termina son excursion aquatique près d'Yseult. Il n'y avait que près d'elle qu'il se sentait le mieux. Surtout lorsque Guria n'était pas dans les parages. Plus tard alors qu'il peinait à sortir de l'eau, un pied coincé sous des branchages, Auke le pris par les épaules et le degagea sans réel difficulté. Cela eu le don de faire le faire rougir et le reste du chemin il fit bien attention de ne pas lever la tête, anxieux à l'idée que les fermiers ne devine ses intentions envers leurs gramsal.

De retour à la maison, Lucas se perdit dans ses pensés et ne pensa même plus à grimacer lorsqu'Yseult lui fit maintenir l'espèce de pedrix qu'elle s'apprêtait à décapiter pour le dîner du jour.

À table, il n'osa pas un regard dans la direction de l'aîné.  on parlait broutilles et on programait des visites au village chez le couple d'Himbrugh. Fyur était etonament bavard aujourd'hui ou était-ce parce que Lucas ne l'etait pas ?

Lorsqu'il eurent finit de dîner, Auke s'éclipsa sur la veranda pour allumer une pipe, Fyur aida à faire la vaiselle. Des deux et probablement parqu'il était le plus jeune de tous, Fyur aidait souvent aux taches ménagères.

Était ce quand il avait rejoint sa chambre que Lucas  s'était décidé ? Probablement oui.  Mais force d'avouer qu'attendre n'arrangerait pas les choses, Lucas avait  finit par decider qu'il se confesserai au Gramsal ce soir.

Se confesser de quoi ? L'onas lui même n'en était  pas sur. Oui,la vue de l'Erode remuait quelque chose en lui. Oui il se sentait attiré par lui, et oui il voulait vraiment qu'il puisse se passer quelque chose entre eux. Mais était-ce pour autant qu'il était amoureux ?

Il ne saurait y reprondre.
Entre temps peut-être mieux valait se préparer d'abord à afronter ce qui allait possiblement suivre. Hésitant, d'abord et meditant sur les paroles de l'Urupia il prit un peigne et brossa ses cheveux du mieux qu'il pu.

Desormais ils lui tombait sur les fesses, il devrait bientôt les couper. S'il devait se faire recaler par l'Erode ce ne devrait pas être pour cause de laideur.

Dehors par la fenêtre, deux lunes se faisait face, pleines, elles inondait la clarrière de leur lumière mystique. Lucas en était maintenant à étaler de l'huile de Dyliades sur ses pomettes. Il fallait qui sente bon et il en était convaincu, la couleur rosé du luquide allait refaire vivre sa peau pâle et sans vie. Pour vêtement, il prit une robe à manche longue. Courte et evasé elle faisait penser à une robe de chambre. Il était parfait dans cette tenue. L'érode ne pourrait résister à son charme.

Ainsi pomponé, notre jeune protagoniste decendit les marches de sa chambre en faisant le moins de bruit possible. La lumière sous la porte du Gramsal était toujours allumé au grand bonheur de Lucas.