Aγάπη | Percy Jackson et les Olympiens la série

I.

Parmi les recoins les plus sombres de l'Olympe, là où les ombres se mêlaient aux éclats de lumière divine, une ancienne prophétie résonnait depuis des éons, évoquant le destin des mortels et des dieux. Au cœur de cette prophétie, une lignée de héros émergea, portant en eux le pouvoir des cieux et la force de l'humanité. Parmi eux se trouvait celui dont le nom allait résonner à travers les âges, dont les actes allaient changer le cours de l'histoire : Percy Jackson.

Dans le fracas des vagues, au bord des mers immortelles, un fils de Poséidon naquit sous le signe du tumulte et de la tempête. Élevé parmi les mortels, méconnaissant la véritable nature de son sang divin, il grandit dans l'ombre de l'oubli, ignorant les épreuves qui l'attendaient et les défis qui allaient forger son destin.

Jusqu'au jour où, pendant une sortie scolaire dans un musée, Percy se retrouva dans une situation qui ouvrit la voix de son futur, de ce qu'il représentait réellement. Cela faisait un moment que Nancy Bobofit, une fille du même âge que lui, les harcelait, lui et son ami. Malgré une folle envie de se venger, il avait suivit les conseils de Grover et n'avait jamais rien fait. Mais à force de subir, il en avait eu assez.

Ce jour-là la jeune fille avait particulièrement agacé le garçon, en se payant sa tête parce que, comme d'habitude, Il avait rêvassé et c'était retrouver dans un souvenir. Lui et sa mère s'étaient rendus dans ce même musée quant il était plus petit et elle lui avait raconté pourquoi il s'appelait Percy. Alors qu'ils étaient devant une statue, elle commença :

- Si je t'ai donné son nom c'est parce que quand il était petit, il s'est fait enfermer dans un coffre en bois avec sa mère et ils ont été jetés dans l'océan par un roi furieux. Ils étaient morts de peur et la nuit, sa mère lui a murmuré à l'oreille, Sally s'approcha de son fils, chuchotant : "Sois sans crainte Perseus, brave la tempête que les dieux ont envoyé pour nous abattre car nous sommes invincibles tant que nous sommes ensemble." Et contre toute attente, il a réussit à trouver une fin heureuse.

Quand il sortit de son souvenir, Percy  appela instinctivement sa mère ce qui fit bien rire Nancy.

- Je suis là mon petit poussin, maman est là !

C'est là qu'il vit Madame Dodds pour la première fois ce jour-là. Elle le réprima alors qu'il affirma que c'était la jeune fille qui l'avait provoqué.

Plus tard, ils eurent droit à une pause pour manger, Nancy resta à quelques mètres s'amusant à faire des commentaires sur leurs vêtements. Jusque là il avait accepté parce que ça ne servait à rien de se battre mais, quand elle leur lança de la nourriture dessus, Percy craqua et s'avança vers elle pour la confronter. C'est alors qu'une force inhabituelle la projeta dans la fontaine. Il resta immobile, perplexe de l'étrangeté de ce qui venait de se passer. Puis, sentant sa poche vibrée, il sortit l'objet à l'origine de cette sensation. C'était le stylo que lui avait donné Mr Brunner.

Mais son attention fut attirée par les paroles de Madame Dodds, sa professeur de math.

- Te voilà. Ce qui perturba Percy ne fut pas ce qu'elle dit, il imagina qu'elle allait le réprimander pour ce qu'il venait de faire, bien qu'il fut formel de ne pas avoir pousser Nancy, ce qui le laissa confus fut qu'elle avait beau lui parler, ses lèvres ne bougeaient pas. C'était presque comme si elle lui parlait dans sa tête.

- Madame Dodds, tout va bien ?

La dame s'avança lentement vers lui, le regard menaçant. À chaque fois que quelqu'un passait entre eux, quelque chose changeait chez elle, d'abord son cou se couvrit de plumes rouges et grises.