III.

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- Tout va bien. Un homme affirma, entouré de plusieurs adolescents.

- Il l'a attaqué ? Tout seul ? L'un d'eux demanda, curieux de savoir comment il pouvait être vivant après avoir affronté une créature aussi puissante.

- Incroyable !

- Comment c'est possible ?

- Ça doit être le bon. affirma une voix féminine avec assurance, rapidement reprise par l'homme.

- Silence, Annabeth.

Les yeux de Percy s'ouvrirent légèrement, il était encore trop faible pour les ouvrir en grand.

- Il se réveille. Laissez-le respirer. ordonna l'homme et les adolescents s'écartèrent, permettant à Percy d'entrevoir une silhouette en contre-jour, une silhouette d'un cheval avec un buste d'homme.

- Bienvenu au camp des Sang-Mêlés, Percy Jackson. Nous t'attendions. Sa voix sembla familière aux oreilles du jeune homme qui, trop faible, perdit à nouveau connaissance. Avec l'aide de quelques campeurs, il fut transporter dans l'infirmerie du camp.

Pendant la nuit, Percy reprit connaissance et sombra encore à de nombreuses reprises. Mais à chaque fois, quand il ouvrait légèrement les yeux, une ombre lui tenait compagnie, assise à côté de son lit. Il était trop affaibli pour voir de qui il s'agissait, de plus, le manque de luminosité ne lui était pas d'une grande aide. La seule chose qu'il remarqua fut la longueur des cheveux de cette personne et leur couleur feu, éclairée par la lumière de le lune.

La douleur de ses côtes sembla se calmer avec le repos, il ne la sentait presque plus. La souffrance qui restait cependant, se logeait dans son cœur, là où une partie de son âme lui avait été arrachée et anéantie sous ses yeux. L'endroit où l'amour pour sa mère vivait était devenu froid, triste et douloureux.

Percy se réveilla, la tête encore un peu coincée dans le sommeil, il faisait jour et les rayons du soleil venaient faire briller ses boucles. Assit à côté du lit, l'ombre avait changée, Grover avait prit sa place. Il avait passé l'autre moitié de la nuit à tenir compagnie à son ami, remplaçant la mystérieuse demoiselle. Quand il ouvrit les yeux, le satyre soupira de soulagement.

- Ne t'inquiète pas... tu es en sécurité. affirma-t-il doucement, le regard compatissant.

Percy parcourut la pièce du regard, scannant son environnement pour comprendre où il était. C'est alors que ses yeux s'arrêtèrent sur un objet qui faisait tâche dans les alentours rassurants, la corne du Minotaure. Il comprit immédiatement ce que cela signifiait et ses yeux se perdirent dans le vide.

- C'est vraiment arrivé...c'était pas un cauchemar. Sa voix se mit à trembler, il préférait quand c'était uniquement son corps qui le faisait souffrir, maintenant c'était l'entièreté de son être.

- C'est énorme de tuer un monstre comme ça... j'ai voulu que tout le monde le sache. expliqua son ami, un léger sourire aux lèvres.

- Tu as vu, ce qui est arrivé à ma mère ?

- Oui...je suis désolé. Percy... je suis vraiment désoler pour tout ce qui s'est passé... Les larmes glissèrent des yeux du demi-dieu qui se tourna de l'autre côté. C'était à moi de te protéger...pour que tu arrives ici sain et sauf. Si je t'avais dis la vérité plus tôt, peut-être que ta mère serait encore l-...

- Arrête...je t'en supplie... demanda Percy, essuyant ses yeux d'un revers de main.

- Je sais que ce n'est pas facile, mais je veux qu'on en parle. expliqua le satyre, peiné pour son ami.

Aγάπη | Percy Jackson et les Olympiens la sérieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant