Chapitre.20

184 6 1
                                    

Le retour pour rentrer chez moi m'avais paru interminable mais maintenant j'étais enfin devant chez moi, je voulais me jeter sur mon lit mais je ne voulais pas voir mes parents, je ne savais même pas si je devais considérer ma maison comme un lieu de sécurité.

Je pris une grande inspiration puis j'ouvris la porte, ma mère et mon père étaient dans le salon. Il paraissait froid et en colère.

- Alors comme ça ma propre fille a dormi avec le fils de nos ennemis pendant tout son voyage !?
Hurla mon père en me regardant droit dans les yeux.

Comment savait t'il ? Je n'avais pourtant rien dit au sujet d'Aaron ?

- Réponds !
Continua d'hurler mon père.

- Non il dormait sur le canapé et moi sur le lit, et on ne pouvait pas choisir nos chambres !

Je voulais me défendre, l'idée qu'il parle de moi et Aaron comme un couple ne me plaisait pas.

Mon père était de plus en plus furieux car j'avais osé lever le ton, il se leva du canapé et se dirigea vers moi.

Ma tête se bascula vers la droite il venait de me mettre une gifle, par réflexe ma main se posa sur ma joue endoloris.

- Ça t'apprendra à oser le ton sur ton père, sale pute !

Ses mots me blessaient, l'entendre dire que j'étais une pute n'étais pas nouveau mais ça me faisait toujours un choque. Étais ce vrai ?

Comme si mon regard le provoquait encore plus il me poussa en arrière, ma tête se cogna sur la porte d'entrée. Je ne comprenais pas comment on était arrivé là ?

Je ne voulais rien dire dans l'espoir qu'il arrête, mais son corps toujours face à moi me prouvait que ce n'allait pas être le cas.

Il me donna un coup de pied dans le ventre, puis une dizaine d'autre sans que je ne puisse le supplier d'arrêter.

Ma mère continuait de regarder son film comme si ce qui se passait était une chose banale.

Je ressentais une douleur énorme sur ma côte, mon père ne s'arrêtait plus, je ne le reconnaissait plus. Je le soupçonnais d'exprimer toute sa colère sur moi et au fond peut être que je l'avais mérité ?

Je n'avais pas songé une seule fois à me défendre parce que je savais très bien que ça ne servirait à rien.

Au bout de 10 minutes mon père cessa enfin la souffrance qu'il m'apportait. Je n'avais pas la force de me relever alors même si ça ne plaisait pas à mon père je resta assise contre la porte.

-
La souffrance que je ressentais étaient insupportables, j'étais toujours assise contre cette porte, mes parents, eux étaient monté dans leur chambre sans se soucier de moi. Après tout peut être que je ne méritais que ça ?

Il fallait que je me relève je serais beaucoup mieux dans mon lit.

Mes mains s'agrippèrent à la poigne de porte, je poussais sur mes mains pour me relever, la pièce basculait de droite à gauche, sûrement a cause de ma tête qui avait tapé contre la porte. Mes jambes me faisaient mal mais je donna toute mon énergie pour me relever.

Les escaliers allait être difficile à monter...

Au final j'étais arrivé en haut après être tombé 2 fois.

Arrivée dans ma chambre je ne pris pas le temps de me mettre en pyjama que je m'allongea sur mon lit.

Un peu de calme m'aurait pas déplu mais mon horloge résonnait dans la pièce.

Rictus [en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant