Rictus [en pause]

Chapitre.9

A 17h Aaron et moi étions dans l'entrée de l'hôtel comme nous l'avais demandé les professeurs.

Brayan arriva lui aussi a son tour et vient nous voir.

-Alors ? Qui est votre binôme ?

Si il savait... je n'ai pas le temps de répondre que Aaron répond.

-Je suis dans la chambre d'un autre gars de la classe.
Ment il sans me regarder.

Mais pourquoi il ment lui il est bizarre ?! Je vois pas ce qu'il risque à dire que nous sommes dans la même chambre ?

Voyant que je ne comprend rien à son jeu il me regarde l'air de dire « fais moi confiance » mais faire confiance à Aaron est bien la dernière chose à laquelle j'ai envie !

Brayan se tournes vers moi et évidemment me demande avec qui je partages ma chambre.

-Pareille... enfin une fille qui n'est pas dans la classe...
Je ne suis pas crédible du tout !!!

Mais bon pourquoi il remettrai ma parole en cause ?

Brayan part vers un autre groupe de personne et j'en profite pour prendre Aaron par le bras et l'emmener dans un coin où il a moins de personne.

-C'est quoi ton problème ? Tu passes ton temps à me regarder, en cours, dans l'avion, dans le bus... et tu n'oses pas dire qu'on est binôme ?!
Dis je le plus fort et le plus bas possible pour qu'il voit que je suis énervé et que les autres ne m'entende pas.

Pendant quelques seconde il ne dit rien il laisse juste son regard sombre plongé dans le mien.

Ce moment me parait une éternité, je suis gêné de la situation mais je ressens aussi une sensation bizarre comme si tout aller mieux, comme si ne n'aurais plus jamais de problème et que je n'en avais jamais eu, je me sentais bizarrement bien, nos regards plongé dans les yeux de l'autre.

Bizarrement bien

Je voudrais à la fois qu'il parle pour cesser cette sensation étrange mais je voudrais aussi qu'il se taise à jamais.

-Tu veux que tout le monde sache qu'on dorme ensemble princesse ?

Princesse ?

Pourquoi m'a t'il appelé princesse ? Il est tellement fort pour me déstabiliser ! Y a deux secondes c'était mon ennemi et maintenant... raah il est vraiment pénible.

-Est ce que je te déstabilise Ella ?
Me dit il encore plus doucement que la première fois.

Moi déstabiliser ? Euh non pas du tout...

-non... non pas du tout !
Dis je nerveusement.

Pourquoi je suis nerveuse ? Pourquoi mes joues chauffe ? Pourquoi je suis déstabiliser ? Il faut que je me reprenne en main, n'oublions pas ce qu'il m'a fait.

Je le regarde une dernière fois avant de repartir dans l'entrée de l'hôtel, je sens son regard posé sur moi.

Plusieurs heures plus tard...

-J'espère que cette visite de Paris vous aura fait plaisir, maintenant vous devez retourner dans vos chambre pour être en forme demain !
Dit le professeur.