Please Don't...

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Quand je l'ai rencontré pour la première fois, mon cœur s'est mit à battre de manière incontrôlable, je le fixais de loin. Ce géant aux grandes oreilles, il riait avec son groupe d'amis sans ce soucier des regards des autres quand il bougeait ses membres comme un être venue  d'ailleurs. J'étais figé, dans ce couloir, le nez collé à la vitre. Comme dans un rêve, tu apparaissais à moi de manière si inattendue et sans même que je réalise que tu me regardais à ton tour, je savais que je t'aimais. Ce jour-là, je venais d'arriver dans ce lycée, une nouvelle ville et de nouveaux amis. Tout changer pour moi, de manière radicale et définitive.

Je me suis présenter du mieux que je pouvais devant ma nouvelle classe, en allant m'asseoir tu es entré dans la classe, le sac qui tombait sur le côté, les cheveux en bataille et transpirant comme si tu avais couru un marathon. Je t'es fixé, toi en train de d'excuser auprès du professeur qui te reprochait ton retard qui n'était pas le premier. J'ai était ramener à la raison, quand tu m'as dit que je partageais ta table pour le reste de l'année scolaire. Je t'ai souris timidement en m'inclinant en face de toi. Tu as par la suite, entamé la discussion, tu t'appelais ChanYeol et ton nom, il est gravé dans ma mémoire.

Après des mois passé assis côte à côte, tu m'as proposer une sortie au cinéma, chose que je n'aurais jamais osé faire. Tu m'intimidais tellement, ton rire me faisais sentir léger, ton sourire m'emmenais vers d'autres lieux lointains et tes blagues, bien que nulles, me faisais rire comme si c'était la chose la plus extraordinaire de ce siècle. A cette sortie, je m'en rappelle très bien. J'ai mis presque une heure à me préparer pour te plaire, mettant ta couleur favorite comme tee-shirt pour attirer ton regard. Coiffant mes cheveux comme je le pouvais. Toi, tu avais fait dans le simple, mais comme à ton habitude, tu es arrivés en retard. Fatigué et haletant comme si tu allais mourir sur place, essayant de t'aider à reprendre ton souffle tu as ris face à mon inquiétude digne d'un frère. Mais voilà, mon problème ChanYeol, c'est que pour moi, tu étais plus qu'un simple frère sur qui je pouvais compter. Tu étais et tu es mon premier amour.

Après cette sortie, toi et moi sommes devenus inséparables. Toujours ensemble, comme les deux doigts de la main, liés par un lien invisible mais qui se voyait aux yeux des autres. Les blagues, tu n'étais plus seul à les faire, je me joignait à toi. Ton rire ne résonnait plus seul, le mien se mélangeait au tien pour former une mélodie. Tes manières bizarres ne l'étaient plus, je les faisais avec toi. Tu n'étais plus seul et moi non plus, nous nous complétions et nous aimions ce sentiment. Celui qui nous compléter parfaitement, sans aucune gêne nous restions ensemble, comme "deux frères" comme tu le disais si bien. Tu me le rappelais souvent, la place que j'avais dans ton cœur, celui du frère que tu rêvais d'avoir mais que tu n'as jamais rencontré. Mais que depuis mon arrivé, ta vie avait changer. A cette idée, n'importe qui aurait pleurer en sachant que notre premier amour ne nous considérait que comme un frère, mais moi j'étais heureux, je me sentais léger parce que j'avais réussi à t'apporter ce que personne n'avait réussir à faire. Ton bonheur.

Tout aurait pu être parfait, vraiment tout. J'étais envié par les autres pour mes notes parfaites et pour ma complicité avec toi, l'être adoré par toutes les lycéennes de la classe. Mais non, le bonheur ne dure que pour un certain temps. Et je l'ai compris à la seconde où tu m'as annoncé que tu partais. Tu déménageais, pas loin mais pour moi, ma vie semblait s'être arrêter. Tu allais partir à la campagne, mais moi je restais en ville. Six heures de trajets nous séparaient, et pourtant tu m'as promis de venir me voir aussi souvent que tu le pouvais. Et tu as tenus ta promesse. A peine étais-tu installé, que tu es venu me voir à la sortie du lycée. Tu étais debout, le dos collé au muret de béton, le téléphone entre tes mains. Tu m'avais sourit, et comme un bébé je me suis jeté dans tes bras en cachant mes larmes de joie. Je croyais que plus jamais je n'allais te revoir, que plus jamais je ne verrais ton sourire, que plus jamais je ne rirais à tes blagues et que plus jamais je n'entendrais ton rire puissant. Et pourtant, jusqu'à la fin de nos années de lycéens tu es restés à mes côtés. M'appelant tout les soirs par téléphone ou via la caméra de l'ordinateur.

KPOP ONE SHOT ! (YAOI) [BOYXBOY]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant