💔Malaise et inquiétude 🔥

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Bien que Djebril avait discuté avec Julien, il était apparu que Julien ne se sentait absolument pas responsable. Pire même, il suivait Lénie comme sa propre ombre, ce qui ne plaisait d'ailleurs pas à Héléna. Les deux jeunes femmes ne s'adressaient plus la parole, et heureusement pour Lénie, le directeur était arrivé afin d'expliquer les évaluations de la semaine.

« Bonjour à tous. Je vois que la bonne humeur est présente.

- C'est juste que parfois, la vie en communauté peut être plus compliquée. » Déclara Djebril, car Lénie et Héléna avaient fait en sorte de s'asseoir le plus loin possible de l'une de l'autre, tandis que Djebril était en colère contre Julien.

« Le château est assez grand pour vous six, donc en cas de tension, vous pouvez très bien aller respirer ailleurs. J'espère que les petites tensions finiront par disparaître et n'entacheront en rien vos prestations pour les prochaines évaluations. De nouveau, il y aura deux élèves immunisés, et les quatre autres seront nommés. Un seul candidat sera éliminé. On attend de vous davantage de rigueur et de performance. Certains d'entre vous ont tendance à se reposer sur leurs acquis, faites en sorte que ce ne soit pas le cas pour ces évaluations et les suivantes. Les places coûtent de plus en plus cher. Ce serait dommage que vous soyez éliminé en raison d'un travail trop laxiste. Le programme est assez simple, vous allez devoir nous proposer une chorégraphie et une chanson qui vous représente le plus. L'exercice paraît simple, mais ce n'est pas le cas. En cas de mauvais choix dans votre chanson, vous risquez d'être nominé. Est-ce que tout est clair ?

- Quand ont lieu les évaluations ? Après-demain, comme d'habitude ? Interrogea Djebril.

- Non. J'ai oublié de vous préciser. Les évaluations débuteront demain à 11 h.

- C'est une plaisanterie ? On n'a même pas 24 h ! Dit alors Axel en ouvrant grand la bouche.

- C'est l'enjeu, Axel. Si j'étais vous, je ne perdrais pas de temps. Bonne journée ! »

Il s'en alla alors, laissant les élèves stupéfaits. Après un moment, Lénie se leva et déclara.

« Je prends la salle de danse, à moins que cela ne dérange quelqu'un.

- Je prends la salle de théâtre. Répondit Héléna.

- La salle de chant pour moi. Dit à son tour Axel.

- Moi le salon. S'imposa Djebril.

- Ok, bah la chambre alors. Dit penaud Pierre.

- Les gars, je répète où moi ? Demanda alors Julien.

- La cuisine te conviendra parfaitement ! » Intervint Djebril pour le plus grand bonheur d'Héléna.


Tous se mirent au travail, et personne n'avait mangé en même temps. La concentration et surtout le travail et la rigueur prenaient la priorité sur tout le reste, même sur les tensions ou la séparation Hélénie. À ce stade de l'aventure, personne ne souhaitait être nominé, mais surtout, ils espéraient tous obtenir cette nouvelle immunité.


Lénie avait tellement bossé qu'elle avait fini par se reposer dans la salle de la danse, complètement exténuée et vidée de toute énergie. Elle s'était d'ailleurs endormie, assise contre le carreau. Les autres élèves s'étaient couchés à des heures différentes, de sorte que personne n'avait prêté attention à l'absence de Lénie dans son lit. Enfin personne, si, une personne attendait de la voir se coucher. Constatant que l'heure passait, cette personne avait quitté son propre lit pour vérifier que Lénie ne s'était pas endormie dans le salon. Ne la trouvant dans aucune pièce du château, elle enfila son manteau puis quitta le château pour se diriger vers la salle de danse, encore éclairée. À peine entrée dans la salle, elle constata que Lénie s'était endormie. Elle se rapprocha alors d'elle doucement afin de ne pas la réveiller en sursaut, puis la souleva doucement et la ramena au château. Lénie était tellement épuisée qu'elle ne se réveilla pas, et la personne la posa délicatement dans son lit. Hésitant à la découvrir, elle préféra la laisser ainsi de peur de la réveiller et se contenta de lui ôter les chaussures. Héléna s'était apprêtée à recouvrir la plus jeune de la couette pour retourner dans son lit, mais endormie, Lénie l'avait attirée contre elle, probablement dans un geste mécanique. La blondinette ne voyant pas comment elle pourrait s'en aller sans la réveiller, n'insista pas et se coucha dans le lit de Lénie. À peine la couette mise sur elles, Lénie s'était blottie dans ses bras et avait niché son visage dans le cou de la blonde. Le rythme cardiaque de celle-ci s'était accéléré et il avait fallu un moment à Héléna pour s'endormir à son tour.

Héléna et Lénie (Hélénie) : Je t'aime moi non plus ❤️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant