☆Chapitre 11 ☆

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Le désespoir

Le samedi 2 mars 2024, lors de ce match tant attendu de la 28ème journée de la Liga entre le FC Valence et le Real Madrid, diffusé sur Canal+Sport 4, mon cœur palpitait d'excitation. Alors que le FC Valence dominait de façon spectaculaire, mon allégeance au Real Madrid, le joyau du football européen avec ses 14 trophées de la Ligues des Champions, semblait vaciller.

Pourtant, mon amour pour Diakhaby (My Half), cet homme qui fait battre mon cœur aussi fort que celui de mon équipe préférée, me poussait à soutenir le FC Valence de tout mon être. Ce jour-là, chaque mouvement de Diakhaby sur le terrain m'emplissait de joie.

Sa défense impeccable ne laissait aucune chance à Jude Bellingham, Rodrigo et Vinicius Junior de marquer, et mon cœur débordait d'admiration pour lui. Pendant la mi-temps, alors que je me dirigeais vers la cuisine pour préparer des œufs au plat, je me rappelle des paroles de ma mère me disant que j'étais assez grande pour me débrouiller seule.

Dans cet instant de solitude, une envie irrésistible me prit : appeler Rose pour partager mon bonheur et lui décrire avec passion la performance époustouflante de Diakhaby, chaque détail de son jeu m'emplissant de fierté et d'émotion.

Conversation téléphonique avec Rose
La voix joyeuse de Rose résonnait à travers le combiné alors que je partageais avec elle mon enthousiasme pour le match.

Moi : "Oh mdme, tu vois mon gars non ? En plus d'être beau et sexy, il est hyper bon joueur," je lui confiai avec un brin de fierté.

Rose: dans son habituelle sagesse, répondit avec une pointe de scepticisme : "Oh, quand ça nous tient." Nous échangeâmes quelques rires complices avant de poursuivre nos plans pour la seconde période du match.

Bref, je vais profiter de regarder la seconde période, comme ça je pourrai bien mater ton pain," déclara Rose avec malice.

Je ne pus m'empêcher de répliquer avec humour : Moi : "Mon pain noir 😂😂😂 Bref, je vais au salon aussi, je dois regarder mon Diakhaby jouer.

Après nos adieux chaleureux, je me dirigeai vers le salon, un festin entre les mains. Rien ne pouvait me distraire de mon plaisir pour la nourriture, ma faiblesse ultime.

La seconde période du match débuta, et je me plongeai dans l'action avec dévotion. Mais dix minutes plus tard, l'équilibre bascula et le Real Madrid prit le contrôle complet du match. Mon cœur battait la chamade en voyant mon bébé se battre avec acharnement pour préserver la défense , mais avec Vinicius Junior et Jude Bellingham dans les parages, la tâche s'annonçait ardue. Un quart d'heure plus tard, le Real Madrid avait non seulement renversé la vapeur, mais également égalisé à deux buts.

Puis, à la 85ème minute, un cri de douleur déchira le silence de la pièce alors qu'un journaliste de Canal+ annonçait : "Le défenseur International guinéen Mouctar Diakhaby est victime d'une vilaine blessure sur le genou droit  par le milieu de terrain du Real Madrid Aurélien Tchouameni, international français." Mes cris de désespoir retentirent si fort que maman accourut de sa chambre, inquiète.

Maman : Oh mon Dieu, tu as quoi ?" s'exclama-t-elle, alarmée. Mais les mots se coinçaient dans ma gorge, ne laissant échapper que des sanglots étouffés.

Moi : Maman 😭😭😭😭😭," parvins-je finalement à articuler. Elle me pressa de parler, cherchant désespérément à comprendre. C'est "Mö Mö Mö," tentai-je, incapable de prononcer les mots.

Maman : "Qui est Mö ?" demanda-t-elle, perplexe. Moi : "😭😭😭😭😭," je ne pus répondre que par des pleurs.

Moi : "Diak Diak," parvins-je finalement à balbutier. Mais maman, devant mon désarroi, ne put que rester silencieuse. "Maman, c'est Diakhaby, mon Diakhaby 😭😭😭😭😭," lui expliquai-je entre deux sanglots déchirants.

J'ai toujours rêvée de toi...../Mouctar Diakhaby/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant