☆Chapitre 13 ☆

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                                La Confrontation
                              Mariam Diakhaby

Deux interminables semaines se sont écoulées depuis que mon époux, M. Mouctar Diakhaby, a été victime de cet accident sur le terrain de football, mais pas un seul membre de sa famille ne m'a informée. Chaque jour qui passe, je ressens comme un poignard enfoncé dans mon cœur, un rappel incessant de mon statut, de ma place dans cette famille qui semble me rejeter à chaque instant. Parfois, je me demande si je mérite d'être appelée sa femme, si je mérite d'être honorée de ce titre qui semble si vide de sens dans ce foyer. Le silence oppressant qui entoure cet événement révèle une vérité que je ne peux plus ignorer : je ne suis pas respectée, je suis ignorée, traitée comme une étrangère dans ma propre maison.

Comment ont-ils osé me faire ça ? Comment ont-ils pu me priver de cette information cruciale, me reléguant au rang d'une simple étrangère ? La colère bouillonne en moi, alimentée par l'humiliation et la douleur de cette trahison. Chaque pensée, chaque souvenir, est imprégné de cette haine grandissante, de cette obsession de réclamer ce qui m'est dû : le respect, la considération, l'amour. Je suis remplie d'une rage froide, d'une détermination farouche à affronter ceux qui osent me priver de mon droit le plus fondamental : celui d'être informée, impliquée, aimée.

Mariama se tenait debout, défiant les membres de sa famille qui l'avaient blessée, ses yeux brûlants de détermination et de colère. Dans chaque fibre de son être, elle sentait une flamme consumant toute faiblesse, la poussant à réclamer justice et respect. Elle refusait d'être reléguée au second plan, éclipsée par son mari.

Moi : "Alors, si je comprends bien, je ne fais pas partie de cette famille ?" lança-t-elle, sa voix chargée de frustration.

Eux : "Tu aimes trop les faux débats, Mariama,"

Moi : "Je suis donc la source de tous les problèmes ?" répliqua-t-elle, sa colère palpable.

Belle-maman : "Tu nous stresses toujours," ajouta ma belle-mère, son ton accusateur.

Mariama sentit la rage bouillonner en elle. Même sa belle-mère lui tournait le dos.

"Et si tu n'es pas prête à assumer mon rôle d'épouse pour le ramadan cette année, c'est le bon moment de me le dire ?" M'attaqua ma belle-mère.

Moi : "Arrêtez de me dévisager comme ça, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une belle-famille comme vous ?elle, se sentant incomprise et trahie.

Mariama se rendit compte que quelque chose se tramait entre sa belle-mère et son mari. Elle savait qu'elle devait se préparer et prendre le contrôle de la situation avant qu'il ne soit trop tard . C'était toujours elle, Mariama, qui obtenait ce qu'elle voulait. Si son mari envisageait de prendre une autre femme, il devrait passer sur son corps. Dans cette lutte pour son amour et sa place dans la famille, Mariama était prête à tout même vendre son âme au diable.

Les dées sont jetés que la meilleure gagne ?
Elle veut coût que coût sauver son mariage?
Une partie très courte j'étais en manque d'inspiration. Mais la suite sera meilleure.

J'ai toujours rêvée de toi...../Mouctar Diakhaby/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant