Chapitre 6 : Thyeste

17 6 0
                                    

Ma sœur et moi étions au final partie en Normandie, avec comme nouvelle destination , la forêt de Sherwood au royaume de Bretagne.

Chemin faisant, notre route croisée celle d'animal petit et rond au pelage bleu azur, incrusté d'yeux d'améthyste, orné de petites oreilles de félin et d'une queu rayée et ébouriffée.

On les appelle les balligos, et sont considéré comme les meilleurs amis de l'Humain.

Après une dizaine de jour de marche, nous étions tout les deux épuisés, et toujours pas arrivé dans la région.

Mélodia était presque sur le point de s'évanouir déshydratée, tandis ce que je la regardais épuisé au point à voir des choses qui n'existe p....

Je me rendis vite compte que j'avais vue un dragon en pierre vivant et que je n'avais aucun moyen de faire la différence entre mes hallucinations et le réel.

Tout devenait noir, tout devenais sombre, et les ombres de ma fatigue commençais doucement à m'emprisonner dans un sommeil douloureux dans lequel j'étais balancé de droite à gauche, puis de gauche à droite, sans jamais y voir de fin.

Soudain, je vis Mélodia relever la tête avec énergie, regardé un panneau qui indiqué "Vernon".

-EDGARD, EDGARD, NOUS Y SOMMES ENFIN EN NORMANDIE ! C'EST VERNON, C'EST LÀ OÙ HABITE FERNAND, NOUS Y SOMMES !

Hélas, je n'avais pas assez d'énergie pour me réjouir, et je tombais aussi tôt dans les pommes.

L'instant d'après je me réveillait dans une pièce miteuse, allongé sur un lit d'une aisance fort inconfortable.

Une voix me parlait au-dessus de moi, je voyais un vieux barbu aux yeux globuleux, qui devais avoir environ la soixantaine.

Il se mit à débiter.
-Hé min grein , commein tou va ? Aloré t'a quitté le bercaile aveque ta fraîchee de frangine ?
Tou me dis si tou vé aller fairé popo ou in autré trouque, d'accord p'tit ?
(Hé mon grand, comment tu vas, alors t'a quitté le bercail avec ta fraîche de frangine ? Tu me dis si tu veux aller aux toilettes ou un autre truc d'accord petit ?)

J'étais en train d'halluciner. Déjà parce que son visage d'aliéner était un peu trop proche du mien, en plus de ne rien comprendre à son charabia, mais aussi parce qu'il était en train, de m'humilier...

-EDGAAAAAAAAARD !
La voix qui m'appelait me paraissait très familière.

Et en même temps que je réalisais à qui elle appartenait, un jeune homme d'à peu près mon âge, avec des yeux bleu perçant et des cheveux de la couleur d'un bure apparaissait.

C'était bien lui, qui était là devant moi, bien vivant ! Et cela me fit hurler de joie à la seconde.
-FERNANNNNNNND !!!!

-EDGAAAAAAAAARD !!! Criait-il à son tour en me prenant dans ses bras.

-Mon meilleur ami ! Tu m'a manqué ! Je suis désolé qu'on ne soit plus revu depuis la révolution, je suis si heureux !

On s'embrassait longtemps , et après plusieurs minutes, Melodia fit elle aussi son apparition, ou plutôt sa "réapparition".

-Bon vue comme vous êtes occupés, j'imagine que je vais repartir faire la cour hein. Déclarait ma sœur avec un air vexé.

-Désolé Melodia, j'étais occupé avec Papi Popo et puis Fernand est arrivé, et voilà.

-Papi Popo ? S'interrogeait Fernand en regardant autour de lui.
Oh tu veux dire grand-père Zacharie !
Oui je vais l'emmener autre part, désolé si il t'a dérangé !

Les esclaves de la Paix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant