À peine nous nous étions échappés de l'antre d'Innominatam avec Fernand et Edgard, que des gardes venus à notre rencontre.
-Vous êtes attendu auprès du Roi, et nous devons vous ramener par ordre de son altesse et du ministre lui même. Déclara l'un des gardes.
Je me redressais un moment avant de me rendre compte que nous allions devoir faire demi-tour vers Londres.
-Très bien on va vous suivre, on comptait faire demi tour. Leur répondit mon frère avec assurance.
Quant à Fernand, il semblait presque ébahis par je ne sais quoi, c'est au même moment qu'il prit la parole d'un ton jovial.
-Par le père, le fils et le saint esprit ! Je n'y crois pas, ils parlent français ! Ça y est c'est fini le charabia des rosbifs, je suis votre égal maintenant !Edgard lui fit la gorge chaude envers son meilleur ami prêt à exploser de rire.
-Hum...Tu sais que l'anglais c'est une langue très simple Fernand, tu es juste pas doué, le français est beaucoup plus difficile !-Oui...On a pas eu la même éducation je te rappelle !
Il le saisissait par son manteau gêné par les remarques puériles de mon frère.
-Bon, alors le roi ? Qu'est ce qu'il veut l'cousin ?
-Il veut vous rencontrer, il ne nous a pas donné plus d'explications, il nous a juste dit de vous dire qu'ils attendaient les esclaves libérés du temps et que nous devions venir à Sherwood pour vous trouver.
-Ça semble nous correspondre. Tu viens Fernand ! On les suit ! Et lâche mon frère s'il te plaît tu vas finir par le tuer.
Il le lâcha d'un regard solennel, qui paraissait ironique.
Une grande caravane d'acier nous attendait à l'entrée de la forêt qui ressemblait à une necrodiexod*.
Nous entrons tout les trois dedans, Fernand devenu alors tout vert au démarrage.
Je le pris dans les bras quand Ed décida d'à nouveau partager ses bêtises.
-Fait attention à ce que la méchante sorcière de l'ouest ne te vomie pas dessus Dorothy.-Des fois tu sais, tu pourrais te taire, on verra quelle tête tu fera quand on se moquera de toi quand tu sera malade, si tu n'arrêtes pas je raconte à tout le monde que quand tu était petit tu courrai de partout en étant tout....
-C'est bon arrête j'ai compris, je ne dis plus rien.
Un petit sourire apparaissait sur mon visage comme signe de triomphe envers les bêtises de mon frère.
Trois heures plus tards, nous saluons de nouveau Londres au palais de Buckingham où le roi nous attendait.
Cela ressemblait beaucoup au château des lys écarlates, mais sans cette touche de rouge qui saturé la vue.
Les couleurs y étaient beaucoup plus diverses et donné un charme unique et harmonieux au alentour.
Nous traversons les salles pour finir par atteindre une chambre avec un homme âgé aux yeux de cristal bleu et au cheveux de soi, enfin en tout cas le peu qui lui restait qui marquaient son âge avancé.
-Merci d'être venue jeune gens. Je vous ai fait venir ici afin de parler de votre situation et ce qui vous emmène en Angleterre. Après tout nous savons tous que vous n'êtes pas censé être ici à la base.
À côté de lui se trouvait une femme de mon âge, au très longs cheveux rebelles noir d'ébène et au mèches vertes qui dissimulé un œil, de jolis yeux dorés assorti à un maillot à manche courtes jaune avec des motifs d'écailles, des gants à filets qui paraissaient de mauvaise goûts, un short en cuir, un pendentif en forme de serpent, mais surtout, elle était pied nue, l'ensemble donné quelques choses d'assez tapageur pour ne pas dire grossier.
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Les esclaves de la Paix
ParanormalDans une réalité où la France renaît sous la forme de Koclys à la fin de la révolution française, le peuple vit une paix profonde et une vie de bonheur absolu, sans jamais ne manquer de rien. Mais quand Edgard et Melodia Séyies apprennent la vérité...