chapitre 15: Nécrolacre

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j'étais partie réveiller mon frère en compagnie de Diavgis.

J'étais assez énervée de constater qu'elle se trouvait elle aussi endormie, sûr Edgard.

-OH RÉVEILLEZ VOUS TOUT LES DEUX C'EST L'HEURE !

Edgard se réveilla paniquée , il avait l'air de l'être encore plus quand il me vue au-dessus de lui contrariée.

-OH... Melodia... Bonjour... comment ça va.. aujourd'hui...?

-Oh mais très bien...Toi comment vas-tu...? Et pourquoi...elle est sur toi ?
Demandait-je en pointant notre nouvelle camarade du doigt.

-Et bien...on s'est endormi ensemble...
S'en était trop pour moi, je réparti donc avec Fernand en me posant milles questions à la seconde.

Qu'arrivait-il à mon frère ? Depuis quand se souciait-il d'une fille ? Serait-il amoureux ? Lui ? Amoureux ? Et s'il devenait obsédé ? Ou pire, et si j'étais remplacée ?

-Melodia attend ! Fit-il en courant dans ma direction. Pourquoi tu es aussi énervée, j'ai juste dormi avec Diavgis je t'assure.

-Ah toi tu dors avec une fille ? Tranquille ? Comme si de rien n'était ?

-Bah je dormais avec toi à l'époque, où est le souci ?

Je tournais à nouveau les talons en bégayant.
-Ce..ce...n'est pas la même chose..on est frère et sœur...et..et en plus si on dort plus ensemble... c'est qu'il y a une raison...

-Mais Fernand il ne veux jamais dormir avec moi, et j'ai besoin de compagnie le soir, pourquoi je peux pas dormir avec Diavgis ?

-Tu comprendras plus tard...

-Et sinon, vous avez vu quelque chose ? Une menace ? Un monstre ? Un truc dans le genre ?

-Oui Diavgis.

-Comment ça Diavgis ?

-Une menace pour ton innocence.

-Mais elle est adorable Diavgis !

Je partis cette fois en direction de Fernand toute rouge, et laissa ainsi mon frère sur place, perdue.

-FERNAND ! Criais-je essoufflée.

-Qu'est ce qui se passe Melodia ? Il y a un problème ? Me demandait-il d'un calme qui contrastait avec mon embarras.

-L'innocence de mon frère est en danger de mort ! Il a dormi avec Diavgis ! Elle va voler son cœur je te le dis !

-Tout va bien Mel, tu sais Edgard est trop stupide pour vouloir faire plus avec quelqu'un !Je le regardais le visage ridé de colère, ce qui le motiva à m'aider.
Après si tu veux je peux en parler à Edgard ahah...

-Oui ça serait fort sympathique, merci beaucoup ! Vas-y ! Va lui en parler ! M'exclamais-je en le poussant par le dos.

Il partit donc à la rencontre de mon frère tandis que j'attendais au devant du bateau, bercé par la douce brise marine qui caressait mon visage.

Mais le paysage s'assombrissait de plus en plus, et cette brise ne tarda pas à virer à une température glacial. Je presenti quelque chose de mauvais.

Ce présage se changea en horreur quand je vu ce qui sorti de l'eau.

Un corbeau géant au yeux rouges globuleux aussi grand que lui même, qui pleurait des orages dans lesquelles ses pattes de scolopendre étaient noyées.

Horrifiée et figée je n'osais même pas appeler à l'aide, ses yeux m'avait pétrifié dans le corps de ma propre peur.

Il existait donc, le Nécrolacre. Cette légende des océans redoutée de tout les marins.

J'aperçu Edgard, Fernand et Diavgis débarqués, paniqués par l'agitation.

-Oh un poisson géant ! Tu nous a choppé une belle prise Melodia ! Cria Diavgis qui était aux anges.

Sauf que l'affreuse créatures l'entendu et attaqua en direction de notre bateau qui le fit chavirer en arrière.

-Oh, j'ai une idée ! Dis-je toujours aussi terrorisée. Attendez moi là !

Mais Diavgis ne m'écoutais pas, et dans l'eau elle s'y j'étais pour attaquer ce qui était à sa portée.

Quant à moi je prie en main le gouvernail pour pointer le navire en direction de la créature.
-EDGARD, FERNAND ! ALLEZ Y VISEZ LES YEUX !

Ils prirent une lame pas très loin d'eux et s'exécutèrent en s'agrippant au poils.

Le nécrolacre se mit à hurler et pleurer une mare de sang si grande que l'eau vira de la même couleur.

-Maintenant c'est entre toi et moi, au revoir monstruosité marine !
Je dirigeais la pointe du navire vers son cœur si fort que je réussis à le poignarder, ce qui causa une pluie de sang pendant quelques minutes.

Nous crions tous de joie, quand Diavgis remontait sur le bateau, trempée.

Je la saisissais par le col hors de moi.
-DIT, JE PEUX SAVOIR POURQUOI TU T'ES JETÉE SUR LE NÉCROLACRE ALORS QUE JE T'AI DIT DE "NE PAS BOUGER".

-Je l'ai fait parce que j'avais une idée aussi, en coupant ses pattes et en le distrayant par le bas il allait être moins concentré et apte à se défendre quand vous alliez attaquer son point sensible, ça s'appelle une diversion.

Je la relâchais confuse et honteuse de l'avoir jugée trop vite toutefois toujours pleine de rage.
-Si tu le dis...

C'est alors qu'une ombre apparut et grandissait au-dessus de nous.
Elle appartenait à la barrière de Koclys.

Nous étions enfin de retour, à notre pays natal.

Les esclaves de la Paix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant