Chapitre 8 : Mensonge et vérité

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Cela faisait presque un mois aujourd'hui que les Séyies étaient en fuite.
Et tandis ce que le vent glacial de l'ennui me pris dans ses bras, les fidèles que j'eu envoyé ne m'avait pas rapporté plus que la mélodie grinçante de l'échec.

-Maudits Séyies, toujours les Séyies ! Pensais-je à haute voix.
Pourquoi a-t-il fallu qu'ils me file entre les griffes !

Ma gorge se fermée, mes yeux s'ouvrait pour y faire couler le sang de mes émotions, qui déchirait ma vue.
Il ne me restait que ma rage pour me faire tomber à terre pleine de désespoir.

-Pourquoi... Demandait-je en sanglot. Pourquoi ne veulent il pas dormir pour continuer à vivre dans cette douce illusion pleine d'amour et de bonheur... Plutôt que dans un réel désespoir...Alors que j'ai tant sacrifié pour eux...

-Dame Maria ? Demanda une voix masculine. Vous allez bien ?

Je me retournais et vue David Séyies, le lieutenant colonel de ma garde. Et surtout le père adoptif des deux imbéciles qui m'ont échappés.

-Ahahah... Oui...je vais bien... Je me repris un peu honteuse avec le sourire au vue de ma conscience qui s'étaignait sans que je m'en rende compte. EUH OUI JE VAIS TRÈS BIEN, QU'EST CE QUE VOUS FAITES ICI LIEUTENANT COLONEL !?

-Et bien, on m'a dit que vous m'aviez convoqué.

-Oh... Oui en effet, j'avais besoin de vous pour attraper deux fugitifs.

-Des fugitifs ? Tient c'est rare ça. Pourquoi m'avoir choisi pour les ratrapper ?

Je me retournais en le regardant dans les yeux.
-Et bien parce que vous êtes sûrement la personne la mieux placé pour les persuader d'arrêter leur bêtises. Puisqu'il s'agit de Edgard et Mélodia Sièyes ! Déclarais-je d'un sourire en coin.

Le lieutenant colonel me rendus un regard paniquée comme je l'avais prévue. Il n'était même plus en état de prononcer le moindre mot.

-Quand vous les aurez retrouvé, emmener les moi, j'aimerai leur parler en personne.

-Entendu Dame Maria Francesca ! Il se retira en silence.

J'en profitais pour descendre dans le sous sol du palais, où le cristal d'Armistice flamboiyait d'un terrible feu des merveilles.

-Que doit-je faire ? Ils sont en train de ruiner tout mes efforts mon seigneur...

Une voix semblable au brasier du cristal me répondait.
-Si tes fidèles n'arrivent pas à les ramener, pourquoi ne le fais tu pas toi même ? Et d'ailleurs, cela aurai étais certainement plus efficace si tu ordonné leur morts.

Horrifiée, je haussai le ton à l'entente de ces mots sanglants.
-JAMAIS JE NE TUERAI QUELQU'UN, JE VEUX QUE TOUT LE MONDE RESTE EN VIE, C'EST CE QUE JE VEUX POUR NOTRE FRANCE NOUVELLE, UN PAYS OÙ LA PAIX EST SOUVERAINE ET OÙ MALHEUR ET CONFLIT SONT CRIMINELS, VOILÀ CE QUE JE VEUX POUR MES SŒURS ET MES FRÈRES !

Mais la voix prit le dessus d'une colère plus puissante encore.

-JE T'AI TOUT DONNER POUR RÉALISER TES RÊVES ! JE T'AI DONNER LA VICTOIRE ET LE POUVOIR, N'OUBLIE PAS CE QUE TU ME DOIS, MARIA FRANCESCA ! OU TOUT CE QUE J'AI PU TE DONNER DISPARAÎTRA !

Je m'ecroulais à nouveau par terre, du sang coulait de mes yeux, comme une sorte de mise en garde, qui me fit hurler de terreur.

-D'ACCORD, D'ACCORD JE M'EN CHARGERAIS...JE LES TUERAI SI IL LE FAUT JE TIENDRAIT MA PROMESSE !

-Maria, n'oublie jamais une chose. Me répondait-elle d'un ton calme et posé.
Je suis la seule personne qui t'aime et qui t'aimera toujours. Croit en toi, et rends service à moi, ton père qui t'a créé une personnalité nouvelle.

-Oui mon seigneur...Je vais me retirée mon seigneur.

Tout en pleurant toute les larmes qui me restait, je fis ce que je faisais de mieux pour me remonter le moral.
Chantonnant, mes sentiments et ma peine, car c'était le dernier souvenir de mon humanité.

-Je suis désolée... Pensais-je à haute voix.
Je ne peux plus revenir en arrière, cela sera une guerre acharnée menée par le mensonge et la vérité...
Mais de toute façon, l'histoire de la souveraine prisonnière de ses ténèbres, est un éternel recommencement.

Les esclaves de la Paix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant