Diavgis nous fit fuir à la seconde où un garde nous attaqua par surprise et happa ma sœur en courant comme signe de plier bagages.
Une fois en lieu sûr je ne pu m'empêcher de faire une blague pour décompresser.
-Et bien on peut dire qu'on a filer à l'anglaise ahah !Fernand, Melodia et notre nouvelle camarade me regardaient désespérés, peut-être jaloux de ne pas avoir autant de talent que moi en humour.
-Et voilà on fuit pour la énième fois. Se plaignait Fernand. Vu combien de fois on s'est battu, bonjour le succès pour la bataille finale, on va tous crever.
-Vous ne savez pas vous battre ? Demandait Diavgis surprise.
Attendez ici, je me débarrasse d'eux et je vous ramène à votre bled.Elle sortit une lance dotée d'une lame de chaque extrémité et se mit à découvert.
-Hello, my dear king's bitchs ! Or royal guards, as you prefer! I know that your absolutely lousy job is to obey at the drop of a hat a little prick above the others who think they can do anything, while having the small hope of getting a deserved salary, or at worst getting screwed, but I'm going to have to shoot you.
(Bonjour, mes chères chiennes du roi ! Ou gardes royaux, si vous préférez ! Je sais que votre boulot absolument minable consiste à obéir au doigt et à l'œil à un petit con au-dessus des autres qui se croient tout permis, tout en ayant le petit espoir d'obtenir un salaire mérité, ou au pire de se faire baiser, mais je vais devoir vous abattre.)Je comprenais un peu moins ce qu'elle disait mais je me doutais qu'elle n'était pas en train de leur proposer de prendre le thé.
Presque tout de suite après son discours, un combat contre toute la garde et Diavgis avait débuté.
Un parterre rouge apparaissait sous ses pas, on aurait dit qu'elle dansait sous la pluie de sang qu'elle provoqué d'un simple regard.
Je n'avais jamais vu une personne sourire autant à la vue d'un tell massacre, elle les avait tués sans une once de pitié et pourtant, un rayon d'or traversait son sourire qui avait cet aspect innocent, ce simple sourire effacé le temps et mes yeux ne pouvaient regarder que ce combat.
Dans mon esprit cela n'avait même pas duré 10s, qu'elle revenait vers nous pétante de joie.-J'ai fini de jouer à bagarre avec mes copains ! S'exclama t-elle excitée. Vous avez vu comme je suis trop forte ! Vous en avez pensé quoi ?
Tout les trois nous étions bouche bée, incapable de prononcer le moindre mot, la laissant sans réponse à sa question.
-Quoi ? Je n'en ai pas tué assez ? Pourtant je viens de taper mon meilleur score !
On lui tournai tout les trois le dos en direction de notre point de départ mais elle nous rattrapa.
-Vous pourriez m'attendre euuh... Vous voulez que j'emprunte un moyen de transport à quelqu'un ?
-Non on va se passer de ton aide pour le moment. Lui répondit ma sœur furieuse.
Soit déjà contente qu'on te laisse nous suivre alors que il n'y a pas si longtemps tu étais au service du roi qui visiblement, voulait nous la faire à l'envers. En plus tu n'as pas d'intérêt à nous aider.-Bah si, je peux m'amuser à peindre le sang en rouge ! Vous savez j'ai toujours adoré la peinture, et le combat c'est un peu pareille, le sang des victimes fait une œuvre d'art incroyable sur le sol, comme l'explosion de leur cri qui résonne dans les énormes tâches déversées, à jamais plus proches les uns que les autres par leur ADN.
Elle s'en alla un peu plus loin avant de briser la vitre d'un véhicule.
Nous allions la rejoindre paniqué par sa bêtise.Fernand la gronda un peu comme il avait d'habitude de le faire avec moi.
-QU'EST CE QUE TU FAIS ? CE N'EST PAS À TOI ÇA !
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Les esclaves de la Paix
ParanormalDans une réalité où la France renaît sous la forme de Koclys à la fin de la révolution française, le peuple vit une paix profonde et une vie de bonheur absolu, sans jamais ne manquer de rien. Mais quand Edgard et Melodia Séyies apprennent la vérité...