Mon frère, Fernand et moi étions tout trois reparties, vers la Bretagne.
Fernand qui connaissait bien le nord nous servait de guide.-Par contre je vous préviens. Déclarait Fernand d'un ton froid. Aucun bateau n'est revenu de ce pays depuis la révolution, c'est un potentiel chemin sans retour. Enfin si on peut appeler la Bretagne un pays.
-On critique beaucoup mais en ce moment je ne trouve guère que la France est mi.... Je n'eu même pas le temps de finir ma phrase qu'Edgard et Fernand me fusillé d'un regard noir.
Et bien quoi ? Je n'ai pas tord ?-Oui sauf qu'ils nous font la guerre tout le temps, comme si ils adoraient ça, et nous ont brûle pas une femme juste parce qu'elle a réduit notre armée à néant et qu'on est des mauvais perdant, les anglais sont belliqueux Mel !
Leur arguments tenaient la route, alors je me tue et remis la musique dans mon casque très fort, si fort que je n'entendais plus rien. J'étais dans mon monde. Le seul son que j'entendais, étais celui de mon imaginaire dans lequel j'étais noyé.
Bien sur je les suivais en même temps, mais une part de moi est resté partie dans la lumière de mon monde où j'étais presque piégée.Quand nous étions arrivés au port, je remarquais une émotion étrange sur le visage de mes deux copains qui me fit de suite enlevé mon casque et éclater ma bulle.
-Qu'est ce qui se passe ? Demandais-je perdue.-Lève la tête et regarde. Me répondit mon frère d'une voix discrète. Tu le vois toi aussi ?
Je levais la tête, recula encore plus perdue que je ne l'étais déjà, puisque je vue une lumière dressé tout autour à la manière d'une muraille.
Je me hatai donc de demander au pêcheur qui se passais tout juste devant moi, qu'est ce que c'était, mais sa réponse fu bien étrange.-Un mur ? D'quoi parle'vous, y'a rien d'tout, à moins qu'vous parliez d'la mer ?
-Point du tout monsieur. Dit Fernand. Mais ce n'est point très grave.
Il m'éloignais du pêcheur en me prenant par les épaules.
-Si il ne le voit et nous oui, il y a sûrement une raison, alors évitons d'attirer l'attention, en plus on est recherché. Mais ce mur est peut être la raison de la disparition mystérieuse de bateaux.-Oui tu as certainement raison. Je me repris en jetant un regard dans tout les sens. Où est mon frère encore ?
Soudain, je sentais quelqu'un s'approchait par derrière me crier dans les oreilles, je sursautais, me retournais et la personne se trouvai être... Edgard !
Il rigolait au éclat alors que j'avais une fois de plus envie de le frapper.-Bon maintenant qu'on t'a retrouvé, on fait quoi ? L'interrogeais-je sur les nerfs.
-On vole un bateau.
-Je te demande pardon ?
-Je te pardonne.
Cette fois s'en étais trop, je m'énervait si fort qu'il ne bougeait même plus.
-La prochaine fois que tu me fais ce genre de blague, tu es un homme mort. Je repris un peu plus calme. Donc toi ton idée c'est de voler un bateau ? C'est pas comme si Fernand avais dit qu'ils avaient disparu en mer et qu'un mur nous bloquait le passage !-Oui mais si il y a des gens qui se sont perdu en mer, ça veux dire qu'il y en a qui ont franchi le mur ? Donc on a qu'à monter sur un bateau avec un gars qui ne voit pas le mur, et pour la suite on verra sur le bateau.
-Et comment tu compte faire ? Demandai son meilleur ami. Je te rappel que vue qu'aucun bateau n'est revenu il vas pas venir nous dire "oui volontiers je vais risquer de mourir pour des inconnus et des enfants recherchés dans tout le pays".
Il se mit à rire et sortit un flacon avec une poudre étrange, et là je compris.
-TU VEUX LE DROGUER ? Hurlais-je ahuri. MAIS T'ES MALADE ?
-Oh ça vas, c'est pour la bonne cause.
-Tu le fais toi même ! Répondais-je en cœur avec Fernand.
Il s'en allait donc faire respirer la drogue en question, pour voler un des bateaux au port, et finir sur les eaux de notre ennemi de toujours.
Et après des heures et des heures à errer sur le chemin redoutable de la Bretagne, rien, il n'y avait rien.
Nous redoutions encore un potentiel danger, comme un typhon, un tourbillon, une tempête, un cyclone, voir un Necrolacre*.
Mais rien, d'ailleurs, nous avions même fini par arriver en bon état.-Bon finalement on est arrivé, dis tu es sûr de ce que tu disais à propos des bateaux Fernand ? Demandait mon frère sur un ton moqueur.
-Absolument certains !
Je regardais tout autour de moi, et ce qui semblait nous frapper de manière commune, était l'avancée frappante des anglais au niveau technologique.
-Quand on regarde au final les anglais ont l'air moins barbare que no... Enfin que je le croyais. Pensais-je à haute voix.
-EDGARD, MÉLODIA, VENEZ ! Cria Fernand paniqué.
Nous courrions tout les deux dans la direction de son crie.
-Qu'est ce qui se passe ? Demandions Edgard et moi inquiet.Il montra du doigt une sorte d'appareil, il indiqué quelque chose qui nous figea sur le champ.
20th April 2024
Necrolacre*: Dans les légendes de Koclys, il s'agit d'un monstre marin qui provoque des tempêtes en pleurant, du grecque necros (mort) et du latin lacrima (larme) . On dit qu'il arrive en pleurant à cause des humains qui détruise son habitat et de toute les horreurs qu'ils commettent.
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Les esclaves de la Paix
ParanormalDans une réalité où la France renaît sous la forme de Koclys à la fin de la révolution française, le peuple vit une paix profonde et une vie de bonheur absolu, sans jamais ne manquer de rien. Mais quand Edgard et Melodia Séyies apprennent la vérité...