Il se trouvait là devant nous, le fameux David Séyies de la garde, qui obéissait comme un chien à Maria Francesca.
-Edgard, Melodia, enfin je vous retrouve, vous m'avez manqué.
Ma sœur était emmené par son sourire recouvert de son exaltation, que je stoppais de mes mains.
-T'approches pas, il n'est pas là pour nous faire des papouilles.
David s'approchait de nous à petit pas, je sentais comme une tension qui présageait un danger.
-Edgard, ce n'est pas très mature de ta part, d'emmener ta sœur dans tes bêtises. Tu l'a mise en danger tu sais. Allez, venez tout les deux, on rentre à la maison.
Ils nous prirent par la main, je la dégageais furieux pour le prendre par le poignet à mon tour.
-Si c'est pour nous ramener à Maria Francesca, ce n'est même pas la peine. Elle est corrompu, et le reste de son gouvernement aussi.
-Tu ne sais pas ce que tu dis. Edgard s'il te plaît, je n'ai pas envie de vous forcer à rentrer. Je fais ça pour votre bien, tu sais tu es comme mon fi....
Je lui coupait la parole irrité par ce qu'il allait dire.
-Ton fils? Sauf que pour moi tu n'est pas comme mon père. Surtout si tu me ramènes à Maria Francesca.-Melodia dit quelque chose à ton frère je sais que toi tu peux le convaincre.
Mais ma sœur retorquait un peu plus calme que moi.
-Je suis désolée, mais je suis du côté d'Edgard. Fernand et Diavgis pourront vous confirmer que Maria Francesca nous veux tout sauf du bien. On est allé en Bretagne, Inominatam et le roi nous on dit que...-Stop, vous êtes allés en Bretagne ? Ce pays barbare ? Tu n'es pas sérieuse ?
-Ce ne sont pas des barbares, on l'a vu quand on y était, ils sont même plus évolués que nous ! Et puis, est-ce que j'ai déjà menti ?
-Si je vous ramène pas j'aurai des soucis jeune fille, en plus je m'inquiète pour vous, ça fait des mois que vous êtes portés disparus sans que je sache où vous étiez et ce que vous faisiez. Et en plus qu'est ce que c'est que ces accoutrements ?
-Des déguisements, pour ne pas être reconnu ! Répondait Fernand à la cantonade. Et d'ailleurs ma famille a était tué à cause de vôtre supotence d'merde.
Il soupira, se redressa, et nous fit signe d'approcher.
-Venez, vos déguisements sont plus tapageurs qu'autre chose, on dirait que vous arrivez tout droit du 17eme siècle.-Ah parce qu'on n'est pas au 17eme ? Demandait Diavgis étonnée.
-On est au 18eme Diavgis, mais c'est vrai que lui on se demande s'il n'était pas coloc avec Jean Baptiste au vu de sa carrure.
On éclatait tout les deux de rire, Melodia me fussilait à nouveau du regard comme pour dire "cesse tes enfantillages", ce que je fis tout de suite.Puis nous partions tout à l'heure dans un endroit isolé de la foule, il sortait d'un sac, une visioboist imprimante pour le visage, et imprima sur chacun de nos visages un maquillage différent pour ne pas qu'on nous reconnaissent. Et en quelques secondes nous étions tout les quatres travesti si bien que je crû être dans le corps d'une autre personne.
-David... Pourquoi tu... pourquoi nous aider... Demandais-je ému.
-Je te l'ai dit, pour moi, vous êtes mes enfants. Je veux le meilleur pour vous.
Ils nous prirent ma sœur et moi dans ses bras, je ne comprenais pas. Après tout ce que je lui avais dit, tout ce que je lui avais fait, il agissait comme si rien de tout cela n'était arrivé.
-Allez-y maintenant, je n'aurai qu'à dire que vous vous êtes enfui. Mais ne mourrez pas s'il vous plaît, vous m'êtes très précieux, faites attention à vous.
J'en pleura très fort. J'étais noyé par mes propres larmes, effondré comme à cet instant de frayeur où ma peur m'avait balancé à terre. Mais à la place de l'horreur se trouvait de la culpabilité.
-Alors ne meurt pas toi aussi s'il te plaît... Promet le moi...promet le nous...
-Tient tu m'aimes bien maintenant ? Me taquinait-il de son plus beau sourire.
-Non... c'est juste que...si tu meurt ma sœur va être triste...donc je serai triste aussi...
Il baissa la tête avant de déclarer:
-Et bien je vous promets de ne pas mourir alors, mais ça ne risque pas d'arriver je vous rassure. Je vous souhaite le meilleur des avenir à tout les quatres.Avant que nos chemins se séparent à nouveau je lui adressa un dernier mot:
- IMBÉCILE DE DAVID, SÂCHE QUE SI TU BRISE TA PROMESSE JE SERAIT LE PREMIER À T'ENGEULER, ET À ÊTRE TRISTE AUSSI !Il m'adressa un ultime sourire, il était presque minuit, alors que nous descendions déterminé par notre révolte au milieu du brouillard du soir qui remplissait le ciel.
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Les esclaves de la Paix
ÜbernatürlichesDans une réalité où la France renaît sous la forme de Koclys à la fin de la révolution française, le peuple vit une paix profonde et une vie de bonheur absolu, sans jamais ne manquer de rien. Mais quand Edgard et Melodia Séyies apprennent la vérité...