Chapitre 18: cruelle destinée

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J'attendais le rapport du lieutenant colonel David Séyies, à qui j'avais donné l'ordre de me ramener Edgard et Melodia.

Quand il fut enfin revenu c'était les mains vides, qui tremblées de frayeur, et je compris qu'il avait échoué dans la capture.

-Je vous que vous me ramenez ni votre fils ni votre fille. Pourquoi donc êtes vous revenu ? Lui demandait-je en soupirant.

-Mes enfants ont fuit, ils nous ont échappés, je suis navrée.

A ses côtés se tenait le colonel Maht. Il portait bien son nom puisqu'on sentait sa force à travers ses yeux se propager dans tout son corps.

Il portait de beaux yeux verts émeraude, une veste rouge en cuir à manche courte, qui se complétait avec un t-shirt noir, de longs cheveux mauve coiffés en tresse et une peau brune.

Le colonel Maht était un ancien esclave de la traite négrière qui a su gravir les échelons, et j'étais fière d'avoir un tell allié pour m'épauler. Et c'est en le regardant qu'une idée me vint.

-Dites moi monsieur Séyies. J'ai ouï dire plus d'une fois que vous admiriez les travaux et exploits de votre frère Emmanuel Joseph Séyies, et que vous vouliez continuer à faire rayonner le ramage de sa fierté à travers les âges, en gravissant la pyramide infernale de la hiérarchie militaire. Il me regardait les yeux ébahis pleins d'espoir.
Je suis prête à vous faire ce présent, si vous vous fâché d'ardeur pour capturer vos enfants et que vous me les ramener pour qu'enfin tout rendre dans l'ordre.

En même temps que je lui parlais je m'approchais à petit pas de plus en plus grand, qui laissait échapper une légère fumée de rage.

-Je...Bien sûr dame Maria je vais m'y mettre...Me répondait-il en restant immobile.

-Et bien, qu'attendez vous donc ? Allez y voyons !

Il se redressa au même moment pour s'approcher à son tour d'une carrure imposante qui me fit frémir en déclarant :
-Navré mais je ne peux pas, en ayant eu vent de tout ce que vous faites. Ce n'est pas de cette manière que je veux rendre hommage à mon frère. Mais si vous le souhaitez, je peux simplement me retirer et démissionner de mon post, pardonnez-moi. C'est tout ce que j'avais à dire.

Il fit demi tour, je refermait en claquant des doigts avant même qu'il ne puisse s'enfuir irrité de ce que je venais d'apprendre.

-Donc vous êtes au courant des morts de la terreur que j'ai pu provoquer ? Intéressant. Et bien je préfère vous offrir quelque chose de bien plus reposant encore qu'une retraite malgré tout. C'est vicieux de votre part de ne pas m'avoir dit plus tôt que l'information était passée.

D'un regard méfiant comme on pouvait s'y attendre il répondait :
-Je vous écoute, qu'est ce que vous allez faire de moi ?

-Vous comprenez bien que ce serait fort embêtant que la confiance que j'ai pris du temps à obtenir se brise à cause de quelques garnements qui font les rebelles. Un long silence s'installait pendant quelques secondes, je vis dans les yeux du pauvre homme qu'il avait compris ce que lui réservait le destin et moi même.

-Maht, prépare des cordes et des chevaux je te prie et emmène le dehors, se faire écarteler.

-De suite vôtre altesse.

Il paniqua en hurlant à l'aide en vain.
-ATTENDEZ DAME MARIA VOUS N'ÊTES PAS SÉRIEUSE ? PITIÉ, NE FAITES PAS ÇA,  J'AI DIT À EDGARD QUE J'ALLAIS RESTER EN VIE, JE LUI AI PROMIS, ACCORDEZ-MOI GRÂCE, S'IL VOUS PLAÎT !

-Ah oui? Et bien il fallait faire son boulot. Ne t'en fais pas tu le reverras dans l'au-delà.

Ils étaient partis tout les deux dans la pleine de l'extérieur où tout le monde se réunissait pour voir ce qu'il se passait.

Il hurlais, il hurlais de terreur. Et les quatre chevaux tirés si fort sur les cordes qui attachait ses poignets, que la douleur se faisait ressentir du balcon.
Sa peau commençai à se déchirer petit à petit. On y vit la peau se décoller et saigner en même temps qu'il criait en pleurant d'effroi. Et ça y'est, il finissait enfin en morceaux, le corps scindé en cinque. C'était à vomir. C'était si horrible que je parti en larme pour cracher mon dégoût et ma culpabilité.

C'était trop tard pour revenir en arrière. Il me fallait le contrôle total de la population, maintenant que j'avais décidé de commettre des horreurs pour arriver à mes fins, et les pouvoirs que Dantalion m'avait confiés aller m'aider pour cela.

Je préparais ma voix et chantais les premières notes pour envoûter les citoyens.


Les gens redevenu des coquilles vide qui rempaient le sol prêt à exécuter le moindre de mes ordres.

Ça y'est j'avais repris serviteur et esprit. Nous allions taire toute révolte une bonne fois pour toute.

Les esclaves de la Paix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant