Chapitre 7 : La mélodie discordante

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Après avoir fui dans la forêt et fait une promesse entre Edgard, Mélodia et moi, je m'empressai de leur demander toute la vérité.

-Et bien... Hésita Edgard... Tout d'abord nous avons été adoptés par David Séyies, un garde appartenant à la noblesse, suite à la révolution, il nous a adopté et élevé comme ses propres enfants...

-Mais encore ? Fis-je agacé.

-Et bien Edgard ne croyait pas en Maria Francesca, et effectivement elle s'est révélée être une tout autre personne...Et donc on est en fuite pour lui échapper... Complétée Mélodia dans le même état que son frère.

-C'était compliqué de dire la vérité ?

Ils répondaient en cœur en ayant l'air plus abattu que j'étais censé l'être.
-Oui un peu...

-Bon sinon du coup, on doit aller où ? Demandais-je toujours irritée par leur
carabistouille.

-Hum... On doit aller en Br... Bretagne...

-VOUS VOUS FOUTEZ DE MA TROGNE ? NON SEULEMENT VOUS N'ÊTES PAS CAPABLE D'ÊTRE RÉGLO ET DIRE LA VÉRITÉ, MAIS EN PLUS IL FAUT ALLEZ JUSQU'À CE BLED DE ROSBIFS ?

Melodia essayait de me calmer en vain
-Tu n'es pas obligé de nous aider si tu n'en as pas envie Fernand...

-SI JE SUIS OBLIGÉ, PARCE QUE DE TOUTE FAÇON JE ME RETROUVE MÊLÉ À VOS CRÉTINERIES, ALLER BOUGEZ VOUS L'ARRIÈRE TRAIN AVANT QUE LES AUTRES IMBÉCILES NOUS RETROUVE !

Ils se levèrent le corps alourdi par le poids de ma propre peine. Leur venue avait beau avoir provoqué la mort de mes proches, je sais que vivre avec une mort sur la conscience est  horrible, alors plusieurs... Serais-je allé trop loin ? Non, la vérité serait plutôt que je voudrai les voir morts, et me tuer à mon tour.
Je les imagine le cœur explosé par un poignard, et racler avec, le reste des organes et l'intérieur de la chair que je leur ferais manger à leur tour....
Ahah la tête coupée et scarifié par toute mes larmes et L'ENFER DE MES MAUX POUR CRAMER LEUR VUE ET QU'ILS FINISSENT AVEUGLÉ PAR LEUR SOUFFRANCE ET FINIR COMME LEUR MÈRE AHAH. AHAHAHAH... AHAHAHAH.. AHAH... AH...

-Ça va Fernand ? Me demanda Mélodia qui me sortit soudain de mes pensées.

-Oui, ça va... La réalité était plutôt que je me sentis un moment comme noyé dans ma propre souffrance qui se transformait en folie.

-Tu es sûr que ça va ? Me redemanda-elle. Tu transpire beaucoup...

-Oui oui ça va ne t'en fais pas...Où est Edgard ?

Elle lança un regard furtif de chaque côté avant qu'il revienne vers moi à nouveau affolée.

-Je.... Je... Je ne sais pas....

-Faut retrouver ce babache avant qu'il nous cause des soucis ! Je me redressais, pris la main de mon amie et partions dans la direction inverse à la recherche d'Edgard.

-EDGARD ! EDGARD ! MON POTE ! MON COPAIN...! JE TE PRÉVIENS, MA BAGUETTE JE PEUX PAS LA PARTAGER AVEC TOI SI TU N'ES PAS LÀ, ET JE PARLE BIEN DE CELLE QU'ON MANGE !

Mais aucune réponse.

C'est là que j'entendis un chant au loin, magnifique, comme une douce chaleur qui caressait mes oreilles et conquis mon cœur.

Je lâcha la main de Melodia pour aller dans une tout autre direction et suivre cette merveilleuse musique.

-FERNAND ! OÙ EST CE QUE TU VAS, IL FAUT ALLER CHERCHER MON FRÈRE !

Les esclaves de la Paix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant