Chapitre 6

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A mon réveil après mon accident, on m'a expliqué que la voiture avait comprimé mes jambes et qu'après plusieurs heures d'opération, il n'avait pas eu le choix de me sectionner une partie de ma jambe droite, ça en plus de nombreuses contusions et fractures un peu partout sur mon corps.

Honnêtement sur le coup je ne m'en rendais pas compte mais j'ai eu une immense chance de m'en sortir vivante malgré les séquelles que j'aurais à vie. On peut dire que c'est le moindre mal que je pouvais avoir après ce qui m'est arrivé. Quand j'ai compris ça, j'ai pu recommencer à vivre et passé au-delà de cette jambe, car j'avais déjà perdu assez de temps avec tout ça je devais profiter de cette deuxième chance que la vie me donnait.

C'est là qu'une deuxième pression m'est venu : ne pas gâcher cette deuxième chance.

Rendre hommage à cette chance en aidant les autres, mais vivre aussi comme bon me semble sans jugement et sans demander le l'avis à qui que ce soit car c'est ma vie pas celle de mes parents ou de quiconque. J'ai mis à distance les personnes qui m'étaient néfaste, malheureusement ça comprenait ma famille biologique, au début ce n'était que géographiquement puis les appels se sont espacés.

Dans le village, j'ai trouvé une grande famille, pour moi c'est ça la famille la vrai, un soutien sans pour autant te forcer à quoi que ce soit. Des personnes là quand tu en as besoins. Et qui surtout ne te mettrons pas de couteau dans le dos dès la première épreuve à l'horizon.

Je suis heureuse ici, c'est pour moi le principal de l'accomplissement de ma vie.

Alors que je réfléchis à tout ça j'arrive devant chez les ROREZ et c'est Julia qui m'ouvre.

-A Rosa comment tu vas aujourd'hui ?

-Plutôt bien et vous ? Comment ça se passe ici ?

-Ça va, honnêtement on fait notre maximum pour que la situation soit sous contrôle, mais on ne sait pas trop comment l'aider, si on doit être plus présent pour lui ou le laisser souffler, tu en pense quoi ?

-Je suis sûre que c'est déjà très bien, chacun réagit différemment, je ne connais pas bien votre fils mais de ce j'ai pu voir, s'il a besoin il sait appeler au secours. Je pense que si vous l'écouté vous aller pouvoir trouver le bon équilibre pour lui, après ce n'est que mon avis.

-D'accord merci en tout cas d'être présente pour lui, pour nous.

-Il n'y a vraiment pas de quoi j'effectue mon travail.

-Aller viens je t'emmène à lui je suppose que ce n'est pas pour moi que tu es venu, me lance-t-elle en m'entrainant avec elle.

En entrant dans le salon je le vois en pleine discussion avec Maria, qui lui raconte une histoire de sa rencontre avec son grand-père. Cette histoire, elle a déjà dû me la raconter au moins 5 fois, mais que j'aime toujours l'entendre et à en voir le tableau qui se présente à moi je ne suis pas la seule. Ne voulant pas les déranger je les observe échanger, appuyer contre la bibliothèque.

Après quelque instant c'est Maria qui m'aperçoit.

-A ma petite, te voilà, comment tu vas ? Vient-elle en m'attirant à eux dans un fauteuil du salon.

-Très bien et toi ?

-Ça va mais je ressens un peu de fourmis dans les jambes dernièrement, reprend-elle

-Si tu veux nous pouvons aller marcher demain, ça fera circuler le sang, je fais une marche avec Rodrigo demain matin on peut venir te rechercher si tu veux ?

-Ca serait top, dis-moi tu as ramené quoi aujourd'hui, car il faut le dire Max m'a parler des viennoiseries que tu as amené hier et je suis assez curieuse.

-Oh c'est les mêmes qu'hier mais pas avec les mêmes garnitures, j'en ai fait un peu plus sers-toi, en déballant les petits gâteaux de mon sac.

-Franchement c'est vraiment bon tu devrais ouvrir ta boutique si un jour tu veux changer de métier, reprend Maximilian.

-Max a raison c'est super bon il faudrait que tu m'apprennes.

-Quand tu veux Maria ça serait avec plaisir.

-Bon je vous laisse j'ai ma série que commence bientôt je veux rein loupé, il y a Martino et Celia qui ne sont pas loin de conclure. Nous laisse-t-elle sous nos rire.

-Tu as l'air de bien t'entendre avec elle, on dirait.

-Oui, elle est super, je ne dirais pas qu'elle me rappel ma mamie ça ne serait pas lui rendre honneur, mais on va dire que j'aurais aimé avoir cette chance.

-Elle était comment la tienne ?

-Elle n'a pas eu un début de vie très joyeux et je pense que cela c'est répertorier sur sa façon de traiter les personnes qui l'entourait.

-Ouais je vois.

-Après elle n'avait pas tout contre elle, elle cuisinait super bien, finis-je en rigolant.

-Je crois que c'est un don qui se transmet de génération en génération dès que l'étape grand-mère est établit, Maria est pareil. Me souffle –t-il. Aux faites je vois claire dans ton jeu entre Grandma et Rodrigo.

-Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, feins-je en éclatant de rire.

-Tu avais vraiment une marche avec lui demain ?

-Je ne dirais pas que c'était établit comme ça mais il sera très content de l'apprendre. Dès que j'eu finit ma phrase c'est lui qui part à rire.

-Donc si je comprends bien en plus d'être médecin, psychologue, tu es entremetteuse ?

-Là encore je ne le dirais pas comme ça, j'entremet rien je donne juste un coup de main c'est tout.

-Bon d'accord si tu le vois comme ça.

La discussion se poursuit, nous parlons de tout de rien, de nos points de vue sur certain sujet. C'est très intéressant de discuter avec lui.

-J'aurais un truc à te demander, j'y ai bien réfléchit et je me demandais si tu voudrais bien devenir mon médecin, tu vas me dire que j'en ai déjà un mais, tu es toujours présente alors que lui est à plus d'une heure. De plus tu m'as dit que tu t'y connaissais en rééducation, et après ton histoire je ne peux que te croire. Bien sûr j'irais toujours consulter des médecins spécialistes mais je souhaiterais que ce soit toi qui me suives et non le médecin que l'équipe m'a conseillé.

-Tu es sûr de toi ? Je veux dire ce n'est pas rien comme décision.

-Je te fais confiance, et après mûre réflexion c'est la conclusion que j'ai trouvé la plus adéquate, et puis les spécialistes seront toujours là t'inquiète pas.

-Eh bien d'accord, mais je te préviens ce n'est pas parce qu'on s'entend plutôt bien que je ne vais pas te pousser la rééducation ne va pas être simple

-Je suis prêt doc, lance-til content que j'accepte. Bon maintenant que tu as accepté il va falloir planifier tout ça je pensais à...

-Du calme Lucky Luc, tu as encore ton attèle et ton plâtre.

-Justement je vais enlever mon plâtre après demain, et par la même occasion voire les spécialistes orthopédistes, est-ce que tu pourrais m'accompagné, car je sais honnêtement que je ne vais strictement rien comprendre à son charabia ça serait plus simple que vous puissiez en discuter directement. J'y vais avec mon père, c'est à une heure et demie d'ici, après je comprends si tu as des rendez-vous.

-Non t'inquiète pas jeudi je n'ai rien de prévu à part un petit déjeuner hebdomadaire avec Caterina que je peux décaler.

-Super alors c'est réglé

Et voilà que je me lance dans cette aventure. Qui m'aurais dit que j'allais finir médecin personnel d'un sportif de haut niveau en m'installant dans ces montagnes italiennes ? En tout cas pas moi. Cette rencontre est vraiment une belle surprise à voir où ça me mène. 

***

Et voici le sixième chapitre! 

Vous en pensez quoi?

XX


Un nouveau jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant