Chapitre 7

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Après réflexion, c'est vrai que ne pas voir de journaliste alors que l'enfant prodige était rentré à la maison, aurait dû m'alerté. Eh bien les voilà bien présent en nombre pour avoir les dernières nouvelles sur l'état de santé du grand Maximilian ROREZ. C'est Caterina qui est venu me prévenir ce matin alors que je sortais de chez moi. Le sportif m'a également envoyé un message dans la mâtiné

En me disant de faire attention que l'équipe avait fait un communiqué pour expliquer la situation sans trop rentrer dans les détails. Comme des fouines, ils ont débarqué le lendemain de la nouvelle.
Peut-on leur en vouloir d'effectuer leur travail ? Tout dépend comment il l'exerce je dirais après comme beaucoup de chose l'excès n'est pas positif... pour l'instant à part interroger les commerces et les habitants rien de trop intrusif, et de toute façon comme Maximilian n'est pas sortie ils n'ont pas plus d'informations.
En dehors des journalistes, la journée se passe comme toutes les autres, je suis actuellement dans mon bureau quand je reçois un appel du garde forestier, on est souvent en contact pour les randonneurs qui se blessent.
- Bonjour Rosa, j'aurais besoin que tu viennes sur le sentier F juste avant la cascade. Il y a une situation assez sérieuse et pour le coup je ne pense pas pouvoir prendre de décisions, est-ce que c'est possible pour toi?
- Bonjour Sebastian, oui pas de soucis pour moi j'arrive, explique-moi ce qu'il se passe.
- C'est un homme de la trentaine il a chuté en contre bas, j'ai pu descendre pour voir comment il allait, je crois qu'il a une fracture ouverte. J'ai vraiment besoin d'un médecin.
- D'accord pas de soucis, appel une ambulance pour qu'il soit sur place quand on l'aura sortie de là.
-Je fais ça merci. Souffle-t-il de soulagement.

Je prends alors mes affaires et me mets en route. Arriver sur place après 20 minutes de marche, je constate que ça va être compliqué pour moi, il est tombé à plusieurs mètres en contre-bas. Sebastian m'explique alors qu'il va m'équiper pour descendre avec une corde. Une fois fait, je m'assois dans mon baudrier, et c'est partie. Ce qui s'avère compliqué dans la descente, une jambe en moins pour se stabiliser ça joue beaucoup, ce qui fais que je perds l'équilibre à plusieurs reprises. Je m'en sortirai avec des égratignures et quelques bleus mais rien de grave.
Une fois en bas, je confirme la facture ouverte du tibia, et constate une luxation de l'épaule.
Après m'être occupé de ses blessures nous attendons les sauveteurs, qui arrivent une quinzaine de minutes plus tard.
Avec l'aide de Sebastian je remonte et rentre chez moi car il est déjà tard quand j'arrive chez moi.

***
Je suis dans la voiture des ROREZ en direction de l'hôpital où Maximilian est suivi par ses spécialistes. Les deux hommes discutent à l'avant pendant que je me repose, la nuit n'a pas été tendre avec moi, les ecchymoses dû à l'intervention d'hier m'ont empêché de dormir, et puis plus le temps passait plus c'est tourné en insomnie à penser à plein de trucs. Alors ce matin je ne suis pas en grande forme les bleus ont commencé à bien apparaitre et la fatigue me pèse, cette journée va être longue.

Au bout d'une heure et demie de trajet, nous arrivons enfin, bien sûr les journalistes attendais devant l'hôpital en quête de la moindre information. Les rendez-vous s'enchaîne, et il est vite l'heure de manger. Nous nous installons au fond d'une brasserie, en effet ce matin de nombreuses personnes l'ont interpellé. Le cycliste avait fait la une des infos quelque semaine plutôt, donc les personnes lui ont surtout demandé comment il allait ou quand est-ce qu'il allait reprendre les courses.

Alors que nous commencions à manger, Maximilian prend la parole :

-Ça va rosa ? Depuis ce matin tu es particulièrement discrète comparé à d'habitude.

-Oh ne t'inquiète pas pour moi j'ai juste eu une grosse intervention hier et une mauvaise nuit -pour compléter la chose.

-Comment ça ?

-Un randonneur est tombé près de la cascade hier, il était bien blessé j'ai dû intervenir en attendant. En descendant j'ai dérapé ça m'a provoqué des bleus et ça m'a empêché de dormir.

-Tu aurais dû le dire, j'aurais demandé au médecin de te faire un compte rendu.

- Ce n'ait rien, je vais bien 

- D'accord comme tu veux, finit-il.

Le repas se termine dans la bonne ambiance. Nous avons encore un rendez-vous à 14h30 avec un kiné du sport pour voir la marche à suivre. Celui-ci ausculte le cycliste et nous donne des exercice et l'évolution qu'il doit avoir. Alors que nous sortions, je préviens les hommes ROREZ d'avancé que j'ai juste une dernière question à poser. Me tournant vers le kiné je prends la parole :

-Ce n'est pas au sujet de monsieur ROREZ, mais j'ai une question à mon sujet je peux me permettre ?

-Bien-sûr je n'ai personne pendant 15 min qu'est-ce qu'il vous arrive ?

-Pour vous faire un rapide résumé, j'ai été amputé sous le genou il y a 3 ans, jusqu'à présent tout allait bien mais j'ai une douleur qui est apparu il y a quelque temps au niveau de la hanche. Il y aurait-il des choses que je pourrais faire pour éviter cela ?

-Comment s'est passé la rééducation ?

-Plutôt bien je dirais, du moins vue la situation.

-D'accord, je vous conseille déjà d'aller voir un ostéopathe, vous avez peut-être un nerf de bloqué, ensuite la natation est un très bon moyen de se muscler et détendre les articulations. Je peux également vous envoyer des exercices à faire, j'ai votre mail si vous voulez on peut se contacter par ce biais, déjà m'envoyer les informations pour que je puisse étudier votre cas.

-Merci c'est vraiment très gentil de votre part, vous n'êtes pas obligé d'en faire autant.

-Ce n'est rien, si je peux aider c'est mon métier.

-Merci en tout cas, on se recontacter déjà pour monsieur ROREZ et pour ce que l'on a parlé.

-D'accord très bien, bonne journée docteur Monnier.

-Bonne journée à vous 

C'est comme ça que je sors du bâtiment pour rejoindre la voiture pour rentrer à Terzolas.

*** 

Je suis actuellement dans mon bureau à créer le "plan d'attaque" comme on a décidé de l'appeler, pour la rééducation de Maximilian. Il sera bien évidement à adapter selon comment le sportif récupère, mais au dernière information la chute n'a rien provoqué d'irréparable avec du travail il a beaucoup de chance de pouvoir reprendre la compétition.

Alors on va tout mettre en œuvre pour ça. En pleine recherche sur les exercices que le kiné nous a envoyé plus ce qu'ont dit les autres spécialistes et ma propre expérience, je me fais couper dans ma réflexion par mon téléphone qui sonne. En parlant du loup, c'est le cycliste qui m'appel:

-Salut comment tu vas ? Mieux dormis ?

-Bien mieux que la nuit d'avant, et toi ça va comment après les rendez-vous d'hier ?

-Je ne dirais pas content car je sais qu'il y a du travail mais motivé je dirais, à ce sujet on commence quand ?

-Je pensais passer en début d'après-midi si je n'ai pas de contre temps, pour t'expliquer comment ça va se passer et on pourra commencer à la suite. Ça te convient ? Tu me dis si tu as d'autre chose de prévu.

-Non très bien je n'ai rien de prévu, de toute façon tu es ma seule visite donc ce n'est pas compliqué.

- A tout à l'heure alors.

***
Coucou, c'est le septième chapitre qui est publié ce week-end et peut-être plus.
Vous en pensez quoi?

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