Un nouveau jour

Chapitre 19

Point de vue de Max :

Au matin, toujours pas d'électricité. Ca n'annonce rien de bon pour ce qu'il se passe en-dehors de ma maison. Vers 2h du matin je me suis réveillé et rendu compte que l'horloge du four n'indiquait rien, et quand j'ai testé la lumière, j'ai compris que je n'avais plus d'électricité. Après avoir vérifié mon compteur électrique, ça ne venait pas de chez moi. J'ai vérifié mon téléphone voir si j'aurais reçu une information de mes parents ou un message de Lia mais rien. Alors après avoir envoyé un message à Rosa, j'ai décidé de me recoucher.

Au matin, quand je consulte mon téléphone, pas de nouvelles de sa part. Mon message est resté sans réponse. Lui est-il arrivé quelque chose ? Ou elle est peut-être simplement surbookée pour me répondre. Ou alors elle ne veut juste pas me répondre. Depuis que mes amis sont partis, je n'ai pas de nouvelle. Je verrais bien elle va bien me répondre dans la journée.

Je profite d'être bloqué chez moi pour faire une séance de sport, malheureusement mon home-trainer est connecté donc je ne peux pas l'utiliser alors je fais du renforcement. Alors que je terminais ma séance, on frappe à ma porte. La première personne à laquelle je pense et que j'ai envie de voir c'est Rosa. Mais quand j'ouvre la porte ce sont mes parents qui entrent me demandant comment je vais et m'annonce qu'il y un éboulement qui nous coupe du centre du village. Ils ont eu des nouvelles, tout le monde va bien là-bas. Alors pourquoi Lia ne me répond pas ? Je ne vois que l'option qu'elle ne veux pas me répondre. Mes parents m'annoncent qu'une équipe est entrain de déblayer l'éboulement, que dans la journée on pourra rejoindre les autres. Par contre question électricité, on n'a pas encore de nouvelle. Ce que je ne savais pas c'est que mes parents ont investit dans un générateur de secours dernièrement. Ils ont accueilli les personnes bloquées avec nous alors après avoir pris quelques affaires nous rejoignons leurs maisons.

Les heures passent, j'ai passé quelques appels à mon directeur sportif et l'équipe pour les rassurer que tout va bien. Je n'ai toujours pas de nouvelle de Lia, cependant je suis rassurée j'ai appris qu'elle n'avait plus de téléphone. Ne pas pouvoir lui parler et savoir comment elle va, m'a fait me rendre compte à quel point on se voit tout le temps en se moment et à quel point elle est importante pour moi. Alors quand on nous annonce que la route est libérée, on décide d'aller voir les autres au village.

Quand on arrive, je ne vois pas Lia encore une fois, où est-elle bon sens? Alors que nous nous apprêtions à nous assoir chez Alberto, je vois un groupe se lever et sortir. Je les interpelle et leur demande ce qu'il se passe. C'est là qu'il m'explique que Lia est partie avec le garde forestier à la recherche d'un groupe de randonneur et qu'ils n'ont pas de nouvelle depuis quelque temps.

Alors instinctivement je les suis dans la forêt.

Ça fait 45 minutes que nous les cherchons, mais rien. Je commence à vraiment m'inquiéter. Aujourd'hui c'est vraiment le yoyo et je sens que je ne serais pas rassuré avant de la voir de mes propres yeux et m'être assuré qu'elle aille bien.

C'est au bout d'une heure qu'on les voit arriver vers nous. Je vois les premiers randonneurs avec Sébastian, ils ont l'aire en mauvais point mais rien de catastrophique. Alors qu'on leur demande comment ils vont. Je vois Lia arriver bras dessus bras dessous avec un homme. Je ne vois plus qu'elle, ce n'est pas elle qui soutien le randonneur mais l'inverse, elle est blessée... J'accours vers elle pour libérer le randonner qui à l'air épuiser et prendre sa place. Je prends son visage en coupe pour pouvoir voir comment elle va. Son seul instinct est de glisser ses bras dans mon dos pour me sérer contre elle. Je sens qu'elle lâche la pression, son corps se secoue sous ses pleurs silencieux. Je glisse une main dans son dos et une autre dans ses cheveux d'or. La ternir contre moi me fait un bien fou, j'ai attendu ça toute la journée. Je resterais bien comme ça des heures, mais on entend les autres nous appeler, c'est là que je me rends compte qu'on n'est pas seuls. Alors qu'on se mets en route, je lui demande comment elle va :

- Je suis tombée, le chemin était boueux et j'ai glissé. Dans ma chute je me suis tombé dans le contre bas, ma tête s'est cogné. Voilà pourquoi je suis dans cette état. Mais ça va je t'assure.

- Non Rosa ça ne va pas, tu saignes de la jambe tu t'es ouvert le front aussi, tu es loin d'aller bien.

- C'est mignon de te voir inquiète comme ça. Rigole-t-elle de moi.

- Bien-sûr que je m'inquiète, tu as vue dans quel état tu es ? Lui répondis-je plus inquiet qu'autre chose  à l'instant.

- J'ai été bien pire que ça je t'assure.

- Ce n'est pas pour autant que je ne peux pas m'inquiété. Aller viens on rentre te soigner.

- C'est toi le médecin entre nous maintenant ? lance-t-elle pour partir sur une note plus douce. 

- J'ai appris des meilleurs, rigolais-je.

Nous rentrons après la longue marche retour. Quand on arrive au village il n'y a toujours pas de courant. Je propose donc à Rosa de venir chez mes parents pour prendre une douche et soigner ses blessures, ce qu'elle accepte. Plus le chemin passe, plus je la sens bizarre, absente. Je la laisse prendre une douche et se soigner, je lui prête également des vêtements que j'avais amenée au cas où j'en aurais besoin. Alors que j'attendais à l'extérieure, je l'entends m'appeler d'une faible voix. Je la retrouve assise par terre dans mes vêtements trop grand pour elle, les yeux larmoyants.

- J'ai plus de force, je crois que j'ai un peu de fièvre me dit-elle en me regardant. En effet après vérification, elle est bien fiévreuse.

- Je vais te porter et t'emmener dans ma chambre, ça te va ? comprenant que sans sa prothèse et de la fièvre elle était incapable de se déplacer.

Elle hoche de la tête pour me faire comprendre son accord. Elle glisse ses mains dans mon cou alors que je la prends dans mes bras. Epuisé elle pose sa tête sur mon épaule. C'est comme ça qu'on traverse le couloir pour se diriger vers la chambre que j'utilisais plus jeune. Une fois posé dans le lit, je ne sais pas si je dois la couvrir ou pas. Mais je n'ai pas le temps de lui demander son avis qu'elle s'emmitoufle dans la couette. Je la laisse seule quelque instant pour aller demander à ma mère si elle aurait de quoi faire descendre la température. Elle a du attraper froid en étant trempé à cause de sa chute avec les températures et le vent qu'il fait dehors.

J'ai passé la nuit à la veiller, elle s'est réveillée de nombreuse fois plus ou moins en forme. Un coup elle frissonnait, un coup elle était en sueur. J'ai dû m'endormir au bout de plusieurs heures, car c'est quand je sens ses doigts dans mes cheveux que je me réveille. Je me redresse et regarde dans quel état elle est. Elle a l'aire d'aller mieux.

- Hey tu as bien dormi ? Lui demandais-je de ma voix encore endormie.

- Oui, c'est plutôt à toi qu'il faut le demander. Tu aurais dû dormir dans un lit tu vas avoir mal partout aujourd'hui.

- Je voulais m'assurer que tu ailles bien.

- Tu aurais pu dormis à côté tu sais, je ne t'en aurais pas voulu.

- Je préfère assurer mes arrières on ne sait jamais avec toi, la taquinais-je en me levant. Tu as faim ? je la vois hocher de la tête en me regardant de ses yeux marrons.

Je reviens 10 minutes après avec un plateau plein de petits trucs que grandma a préparé ce matin sachant que Lia les adore.

Lia reste la journée ici pour se reposer sachant que personne n'avait besoin d'elle, les autres blessures des randonneurs étaient légères. On passe donc la journée dans cette chambre à parler rigoler et regarder des films.

Le genre de journée que je n'ai pas passé depuis longtemps. Je reviens avec un plateau pour grignoter pour le gouter quand elle me lance la phrase que personne n'aime entendre :

- Je dois te parler Max...

***

Et voilà Le premier chapitre du point de vue de Maximilian.

 Vous en pensez quoi? 

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