Chapitre 18

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« Ce n'est pas toi qui choisis l'amour, c'est l'amour qui choisit quand ça te tombe dessus. » Et si c'était ça ? Est-ce que je peux réellement contrôler ma vie ? On dit que le hasard fait bien les choses. Mais alors pourquoi j'ai subi autant de chose ? Je l'ai mérité ? Ou est-ce pour m'emmener dans un meilleur endroit ?

Une chose est sûre il faut apprendre de ses erreurs. L'amour n'a pas été une réussite pour l'instant, mais est-ce que c'était l'amour qui était l'élément déclencheur de ce désastre ? Ou juste la personne à qui je l'ai donné ? Vu les évènements passés je pencherais sur la deuxième option.

Après que les garçons soient rentrés, j'ai dit au revoir au petit groupe qui part en fin d'après midi et je suis rentré chez moi. Je suis actuellement entrain de prendre un café dans mon bureau, quand je vois Caterina débarquer. C'est toujours agréable de discuter avec elle, on discute de tout et de rien.

- Aux faites tu as vu les infos dernièrement ?

- Pas vraiment, tu me connais. Je compte sur toi pour me faire un rapport synthétique quand il y a des choses importantes à savoir.

- Oui je l'avais bien compris. Une tempête assez violente arrive sur nous. Ils ont prévu beaucoup de pluie et du vent de plus 110Km/h. Il va falloir se méfier, la dernière avait bien fragilisé certain chemin.

- C'est prévu pour quand que je garde mon téléphone sur moi.

- Elle devrait nous atteindre cette nuit après à voir combien de temps elle dure ils ne sont pas très précis là-dessus.

- D'accord merci pour l'info, pour une fois que ce n'est pas du commérage. Rigolais-je en la taquinant.

- Si tu veux ce genre de discussion, ça a beaucoup parler sur toi et le petit ROREZ, suite à la soirée. Je peux avoir un scoop ?

- Il y a aucun scoop à avoir. Je n'ai pas dansé qu'avec lui, et il n'y a rien à savoir on est juste ami.

- A d'autre Rosa, je le vois que tu as changé depuis qu'il est arrivé. Mais pas en mal je te rassure. Se reprend-elle.

- Si je te parle, tu n'en parles à personne ? Je n'ai pas envie que les ragots me concernent ici.

- Promis tu sais je te considère un peu comme ma fille, mais surtout le dis pas mes fils seraient fâchés.

- D'accord. rigolais-je. A vrai dire je suis perdu, je t'ai toujours dit que l'amour n'était plus pour moi et je le pensais mais sa rencontre a tout remis en jeu. J'ai peur de me relancer là-dedans.

- Rosa laisse toi vivre, ce n'est pas en allant contre tes sentiments que tu seras heureuse. Laisse-toi la possibilité de connaitre le vrai amour. Et quand je parle du vrai amour, je ne parle pas de celui destructeur que tu as pu connaitre. Car on ne détruit pas quelqu'un qu'on aime.

- Je ne sais pas quoi te dire pour moi c'était de l'amour. Mais d'après ce que tu me dis je ne l'ai jamais rencontré. Je ne sais pas ce qui est le pire après coup. Dis-je avec les yeux brouillés.

- Ne réfléchit pas trop, laisse-toi vivre. Tu es venu ici pour te reconstruire et même si je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ton ancienne vie. Tu as fermé ce tome de ta vie, rouvres-en un et laisse-toi la possibilité de tester de nouvelles choses. Rien n'a besoin d'être parfait d'accord ? Rien ne l'est.me répond-elle en posant sa main sur mon épaule, et elle reprend. Ça se passe comment avec le petit ROREZ ?

- Ça se passe super bien, il sait que c'est compliqué de mon côté. Il me laisse le temps et l'espace dont j'ai besoin. A vrai dire il me fait rire, tout me parait simple avec lui. Je dois faire quoi Caterina ? le questionnais-je inquiète.

- La seule chose que je peux te dire c'est : « laisse-toi porter, n'essaye pas de contrôler quelque chose de plus grand que toi ».

- Tu sais que ça ne m'aide pas ça ? Dis-je en rigolant.

On continue tranquillement. Je passe ensuite voir Philippot, Rodrigo et deux autres personnes âgées pour m'assuré que tout se passe bien avant la nuit qui nous attend.

Une fois rentré chez moi, je ferme bien les volets et mets la sonnerie de mon téléphone à fond pour me réveiller en cas d'urgence. C'est déjà arrivé, les tempêtes ici ne sont pas rares.

*** 

La nuit se passe sans encombre malgré la pluie qui est tombé sans ménagement et le vent qui a frappé les volets les uns contre les autres. Aucun appel dans cette nuit c'est le principal. 

C'est quand je me lève pour allumer la lumière, que je me rends compte qu'il y a une coupure de courant. Là ça commence à m'alarmer, je vais pour allumer mon téléphone mais l'écran noir reste intact. Je n'ai plus de batterie. 

Je m'habille en vitesse et laisse un mot sur ma porte comme quoi je suis sortie faire le tour des habitations. 

Une fois mon tour des personnes âgées fait je me dirige vers le café Chez Alberto, on a pour habitude de se regrouper là-bas. 

Je vois les habitués, mais tous ceux qui habite plus haut ne sont pas venu. C'est bizarre Maria a pourtant l'habitude de venir, surtout dans ce genre de situation, ce n'est pas son style de rester chez elle. Je ressors donc après m'être assurée que tout le monde allait bien. 

Sur le chemin je vois de nombreux arbres tombés. Mais plus j'avance plus je comprends pourquoi la partie des habitants qui habitent un peu plus haut ne sont pas venu. A cause des pluie un éboulement a bouché le passage, ils ne peuvent donc pas passer. 

J'espère que tout va bien n'ayant aucun moyen de les contacter. Je n'ai pas de nouvelle de Max et de sa famille je croise les doigts pour que tout ailles bien.

Ne pouvant rien faire ici je retourne au centre du village. Je vois que le trois-quarts des habitants sont regroupé chez Alberto. En effet c'est un des seul à avoir un générateur de secours avec la salle des fêtes, mais l'avantage c'est qu'au café tout est aménagé et on peut se nourrir. Je passe entre les groupes discuter avec tout le monde, et prenons notre temps en patiente. Le vent se calme mais la pluie redouble d'intensité plus les heures passent.

Alors que j'étais en train de jouer à un jeu de carte avec Caterina et ses amis, Estelle la gérante d'une de maison d'hôte m'interpelle.

- Rosa tu pourrais venir je dois vous parler à toi et Sébastien. Je m'exécute en m'excusant auprès des joueurs. Je vois bien qu'Estelle n'est pas bien. Elle reprend quand on est à l'écart des autres.

- Je dois vous alerter, quand je me suis levée ce matin. Un groupe qui dormait à la maison était partie. Leurs affaires sont toujours dans les chambres. Mais ce qui m'inquiète c'est que quand ils sont arrivés en début de semaine, il m'avait parler d'une randonnée en forêt. C'est peut-être une fausse alerte, mais je m'inquiète.

- Très bien je vais aller voir si je vois quelque chose. S'il y a besoin, je t'appel Rosa.

- Non je vais venir avec toi, j'ai plus de batterie sur mon téléphone et j'ai fais le tour des maisons qui m'inquiétaient, rien à signaler. Estelle tu peux prévenir les autres, que s'il a besoin il faut appeler Sébastian ?

- Merci, oui je vais les prévenir.

C'est comme ça qu'on part à la recherche de se groupe. 

***

Voilà le chapitre 18. 

Je peux vous teaser le chapitre 19 "le point de vue sera celui de Max". 

Voilà voilà, hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. 

XX

Un nouveau jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant