Chapitre 22

20 2 3
                                        


*** Attention scène pouvant choquer le jeune publique ***

Nous revenons doucement de notre balade. Il m'aide à redescendre de mon cheval, mais cette fois au lieu de s'éloigner de moi après l'avoir fait, il garde ses mains sur mes hanches et se rapproche de moi. On se regarde longuement dans les yeux, les siens sont si hypnotique, je plonge dans ses pupilles émeraudes. Puis, je vois son regard se diriger vers mes lèvres. Mon cœur s'accélère, mon palpitant s'emballe. Instinctivement on se rapproche, et ses lèvres se collent aux miennes. Je pose mes mains sur son torse pour pouvoir prolonger le baisé, alors que ses mains me serrent plus fort encore contre lui. Ce baisé tant attendu est doux et puissant à la fois. Je pense qu'on l'attendait tous les deux avec impatience. Alors qu'on se détache pour reprendre notre respiration, il me surprend à revenir à l'offensive en redéposant un nouveau baisé. Je crois qu'on en n'a pas encore assez. On continue quelques minutes mais on entend des pas se diriger vers nous, alors on se décale in extrémis, même si soyons honnête c'est limpide comme de l'eau de roche que l'on n'était pas simplement en train de discuter. Christian a la bonté de ne pas faire de commentaire, nous le remercions et repartons vers sa maison.

Arrivé chez lui, le pas de la porte passé, il est compliqué de se résister. Il me plaque contre le mur de l'entré pour approfondir le baisé, et ce qui était doux il y a une petite demie heure s'est transformé en de l'excitation. Il m'embrasse le cou, le décolleté, la bouche tout y passe. Il m'embarque avec lui vers sa chambre, tout en me dévorant. On tombe sur son lit alors que je monte sur son bassin. De se que je sens contre mon bas ventre, il est tout aussi excité que moi. Je commence à lui enlever son pull puis son tee-shirt. Et quand vient mon tour, ma prothèse me stoppe dans mon élan le temps d'un instant j'avais oublié ce détail. J'observe Max pour voir comment il réagit, mais son regard remplie d'envie me démontre bien que peu importe prothèse ou pas il avait envie de moi. A cette conclusion, je reprends la course aux baisés que nous avons commencé. On finit rapidement sans vêtement et c'est là qu'il reprend les choses en main. Il me pose contre son matelas et fait courir des baisé sur ma mâchoire, dans mon cou, puis poursuit sur un sein puis l'autre puis descend dangereusement entre mes jambes. Il fait monter la pression en m'embrassant doucement l'intérieur des cuisses en se rapprochant de l'endroit fatidique mais sans le touché. C'est intenable, alors quand il pose sa langue sur mon bouton nerveux je ne peux m'empêcher de sortir un gémissement. Il continue quelque instant comme ça, la tension monte :

- Doucement petit cœur, on a tout le temps. Me murmure-t-il en remontant le long de moi.

C'est alors qu'il met un préservatif et s'insert doucement en moi, pour que je m'habitue à cette part de lui en moi. Une fois habitué à l'autre on commence doucement à mettre un rythme à ces va et vient. Il nous faut peu de temps pour atteindre l'orgasme ensemble. Il se couche auprès de moi tout en reprenant nos respirations et nos esprits. Il tire ensuite la couette pour nous couvrir et me prendre dans ses bras et me caresser les cheveux. C'est fou c'est la première fois que je me sens aussi en phase avec un partenaire. J'en ai eu d'autre mais ça ne s'était jamais aussi bien passé. Je me sens tout simplement bien ici avec lui. 

C'est sur cette pensé que je m'endors dans ses bras.

***

La petite sieste nous a bien reposé, si bien que le réveil a été tout aussi sportif que comment elle a commencé.

On est tranquillement posé dans le canapé l'un dans les bras de l'autre. Il me fait des papouilles dans le dos pendant qu'on s'observe. Je veux imprimer son visage, ses expressions, tout dans mon esprit. De peur qu'il disparaisse d'un moment à l'autre.

- Tu sais je ne te l'ai jamais dis mais si j'ai repris aussi vite c'est grâce à toi, m'avoue-t-il .

- Max, ne dis pas ça tu l'aurais fait eu un suivit aussi pousser avec quelqu'un d'autre, je suis sûr que ton équipe sportive t'en aurait assigné un si tu l'avais demandé.

- Tu ne comprends pas, quand j'ai eu la chute je ne savais pas si j'allais pour refaire du vélo un jour. En plus de physiquement, tu m'as aidé psychologiquement. Même si je suis sûr que tu ne t'en es pas rendu compte, te voir me faisais du bien. Ta positive attitude, tout en restant terre à terre m'a aidée à garder espoir et plus les séances défilaient plus les penser négative que j'avais ce sont évaporé. Et puis il faut dire que tu es bien plus mignonne que le Kiné que l'équipe m'a proposé. Rigole-t-il.

- Alors déjà à ce moment-là je te plaisais ? C'est ça que tu es en train de me dire ? renchéris-je voyant que je peux avoir des informations plus qu'intéressante.

- On va dire que plus j'ai appris à te connaitre plus tu me plaisais et pas que physiquement Lia.

- C'est bon à savoir. Lui souriais-je.

- Je vais sûrement casser le moment mais l'équipe m'a appelé ce matin comme toutes les semaines. Et vue que j'ai repris mes capacités physiques, ils veulent que j'aille faire une semaine et demie d'entrainement avec les autres pour voir comment je suis. M'informe-t-il en me regardant pour voir comment je réagis à la nouvelle.

- D'accord, c'est quand ? Le questionnais-je.

- En milieu de semaine prochaine, on se rejoint tous à Calp.

- Oh c'est bientôt... dis-je en me nichant dans son cou pour pas qu'il voit ma réaction.

- Ah te voir j'aurais presque l'impression que je vais te manquer.

- C'est juste que je me suis tellement habituée à te voir régulièrement que j'avais zappé le fait que tu étais cycliste pro et que tu allais repartir.

- Tu pourrais toujours venir. Les autres amènent souvent leurs familles, et puis ça te permettrait de partir quelque temps d'ici pour faire le point sur le fait de changer de travail ou non.

- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée... Ils ont besoin de moi ici et concrètement je ne sais pas ce qu'on est l'un pour l'autre. Ça serait déplacer de venir tu ne penses pas ?

- C'est toi qui vois, fais ce qui te semble bien pour toi.

- Hum...

Je vois bien qu'il est blessé par mes paroles mais tout ce que j'ai dit est vrai. On n'a pas parler et le fait qu'on ait couché ensemble ne veux pas forcément dire quelque chose surtout dans le monde actuel dans lequel on vit. Je ne veux pas me faire de faux espoirs pour de nouveau être blessé.

- Je ne veux pas me faire de faux espoir. Je tiens à toi Max, mais n'ai pas envie de souffrir alors qu'on n'a même pas mis des mots sur ce que l'on est. Lui expliquais-je en m'écartant de lui pour le regarder dans les yeux

- Je pensais que c'était claire Lia, tu me plais je veux être avec toi. Je ne vais pas te lâcher.

- Donc concrètement, on est ensemble ?

- Si vous êtes prête à me supporter ce serait un honneur de vous avoir comme petite amie Rosalia Monnier.

- Comment refuser une telle demande. Souriais-je avant de l'embrasser.

- Je préfère ça, parce que le « je ne sais pas ce que l'on est » il ne me plaisait pas trop. Rigole-t-il. Donc ça veut dire que tu viens avec moi ?

- Max... Je ne peux pas partir comme ça, ils comptent sur moi ici.

- Ecoute réfléchis-y, et puis si tu changes d'avis tu m'en reparles.

- D'accord. Lui souriais-je.

Au fond de moi, je me dis que je n'ai qu'une vie. Il faut que j'en profite. Mais je ne me vois pas laisser les gens d'ici.

***

Et voilà le chapitre 22, après plusieurs semaine d'attente le voici.

J'espère que ça vous plait.

XX

Un nouveau jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant