Chapitre 39 - La policière

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Anna était en plein repentir et voulait réhabiliter tous les "poètes disparus" dans la cave de l'enfer.
Elle contacta la maison d'édition qui les avait publiés et signala la supercherie. Elle envoya les manuscrits authentiques des vrais auteurs et prouva la véracité des faits. Tous les livres d'Émile allaient être republiés sous le nom de chaque véritable auteur. Ces manuscrits prouvaient aussi qu'elle savait pour les agissements des deux meurtriers et faisaient aussi remonter à la surface le nom de François.

Cela attira la police qui le cherchait encore pour l'interroger après s'être fait berner par une pseudo avocate brune ! Rafeu était en planque devant la maison d'édition depuis des jours et sa patience avait payé. Rafeu trouva que la fille qui était avec François devant l'éditeur ressemblait un peu à l'avocate.

Sans attendre il sortit d'un bond de sa voiture, dégaina- encore ! - son arme et la pointa sur François.

- Tiens Tiens ! Mon gaillard ! Comme on se retrouve ! T'es fait comme un rat ! Rends-toi et il ne te sera fait aucun mal ! Allonge-toi par terre où je te descends ! Tu vas venir avec moi et monter dans le panier à salades !

- C'est des salades !! répondit François avec impertinence.

- Non c'est pas des salades ! Te fous pas de moi ! Allez ! Je te mets les menottes ! Suis-moi ! Je t'emmène au poste !

- Encore ? se moqua François

- Oui encore ! Môssieur ! Et cette fois tu t'échapperas pas !

Et il emmena le pauvre jeune homme au poste de police et l'enchaîna à la même chaise que la dernière fois. Il commença son interrogatoire plus violemment.

- Bon mon gaillard ! dit-il en frappant du poing sur la table, tu vas pas t'en sortir cette fois ! Je te lâche plus ! Elle s'est bien moquée de nous ton avocate avec sa tribu de Dana ! On se fera pas avoir deux fois ! Bon je vais te redire encore ce qu'on a contre toi !
Monsieur François vous êtes accusé de double homicide et aussi d'avoir délibérément mis le feu à la bibliothèque pour masquer les traces de vos méfaits. Qu'avez-vous à répondre à ça ?

- Heu....

- D'accord ! Autre chef d'inculpation : Vous êtes accusé aussi de complicité de meurtre pour tous les cadavres trouvés dans la cave. Qu'avez-vous à répondre à ça également ?

- Quoi ? ben...heu...je...

- OK ! D'accord. Vous ne souhaitez pas coopérer avec la police et rétablir la justice ?

- Mais je...c'est à dire ...heu...

- Bon ! Écoute mon gars ! Tu arrêtes de faire le mariole et tu vas te mettre à table !

- Mais j'ai pas faim !

- Oh ! Il va me faire sortir de mes plombs celui-là ! Il va me faire péter un gond !

- Chef ! On dit "péter un plomb" et "sortir de ses gonds" ! Chef ! Fit naïvement le prisonnier.

- Oh ! Mais il fait son malin ! Il va quand même pas m'apprendre à parler correct !

- Parler "cor-rec-te-ment" ! Chef ! Insista François en détachant bien les syllabes comme pour montrer l'articulation d'un mot à un enfant.

- Allez au trou ! Tu m'énerves à faire ton savant là ! Tu feras moins le singe derrière les barreaux !

Et l'agent Rafeu, à bout de patience, commença à détacher le cadenas qui tenait les chaînes du prisonnier quand une agente, à la chevelure rousse flamboyante, entra dans la pièce et s'approcha de lui.

- Mais vous êtes qui bon sang ? Cria Rafeu. Vous êtes pas de la maison ?

Une jolie policière à la chevelure rousse flamboyante et en costume moulant se tenait devant lui, très près...trop près. Elle avait une pose sexy et aguicheuse. Elle se déhanchait et roulait des yeux devant lui. Rafeu était tout "enflammé" par cette policière canon ! Il ne savait plus quoi dire. Et elle s'approcha encore plus près de lui, si près que son souffle caressait sa joue, elle lui susurra d'une voix suave :

MONTEZ ! [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant