OCÉANE RUSSO
C'est sorti tous seul :
- C'est vieux ! Je suis tombée dans la douche quand j'étais petite. J'ai fracassé la paroi et du coup j'ai été blessée, dis-je simplement. Mais j'ai cicatrisée depuis et je n'ai plus mal rassurez-vous.
Elles soupirent toute les deux, comme de soulagement. Ça à marcher, comme quoi je sais toujours mentir ! Si jamais mon géniteur apprend un jour que quelqu'un m'a questionné sur cette cicatrice, il risque de me tuer pour de bon.
Il ne faudrait pas donner une mauvaise image !
- Mais tu as quand même revue un médecin depuis ? Parce que c'est encore très ... marqué, s'inquiète Laurie.
- Oui, je le vois régulièrement et c'est normal. La plaie était profonde.
- D'accord, tant mieux ! Réponds Maëlys, comme soulagée.
- Bon allez coiffe-moi, on va être en retard.
Laurie attrape le fer à boucler pour commencer à onduler chacune de mes mèches tandis que Maëlys rejoins la salle de bain pour se préparer à son tour.
Elle me maquille ensuite très légèrement, juste d'un trait d'eyes liner et un peu de mascara avant de me tendre des escarpins noirs.
- Eu ... je ne suis pas sûre que ...
- Tu n'as jamais mis de talon ?
Si, des dizaines de fois. A chaque rendez-vous professionnels de mon géniteur. A chaque réunion de comité de la ville, à chaque fois qu'il me demandait d'être : belle au minimum. J'ai grandis dans un monde ou les robes chics et les talons hauts sont de rigueur en société pour l'image. Surtout chez les femmes. Mon géniteur doit avoir une épouse irréprochable et une fille qui sait se tenir. Alors les talons, je connais bien.
- Si mais ...
- Alors ne pose pas de questions et fait-moi confiance.
J'enfile les chaussures sans insister puis me regarde dans le grand miroir de Maëlys.
Un peu de maquillage ne fait pas tant de mal que ça à mon visage amaigrie et pâle. Au contraire, je me trouve plutôt jolie. Puis les talons ne seront pas de trop face à tous ces hommes immenses.
Maëlys nous rejoins une demi-heure plus tard prête aussi, dans une jupe évasée blanche avec un crop top de même couleur. Elle aussi c'est maquillée légèrement et elle enfile à son tour des escarpins, mais blanc. Prêtes toute les trois nous prenons la direction de la maison des jumeaux.
Même si j'ai adoré passer un peu de temps avec les filles, j'étais presque déçue de ne pas voir Mike chez lui ce soir. J'ai pu voir la décoration, l'immense jardin impeccablement entretenu mais pas lui ...
En arrivant dans le jardin de cette fameuse soirée, la fête battait déjà son plein. Ça fumait, buvait et dansait de tous les côtés. Visiblement, la soirée se fera en extérieur. Une sono est installée au centre de celui-ci avec au milieu beaucoup de jeunes qui dansaient les uns contre les autres. Donc ... tout le lycée est là ? Et leurs parents ne disent rien ?
Les filles rejoignent le bar en extérieur et me prenne un cocktail avant de rejoindre les garçons qui sont assis prêt de celui-ci.
Mike me regarde, longtemps, mais je ne sais pas combien de temps parce que moi aussi, je ne pouvais pas le lâcher du regard. En jeans noir et chemise blanche à moitié ouverte, mon cœur c'est arrêter. Ma respiration aussi. Mon corps aussi.
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CONTRÔLE-MOI - TOM II
RomantizmElle vivait pour mourir. Esclave de ses parents, transparente aux yeux du monde, elle savait du haut de ses dix-huit ans, qu'elle finirait ses jours dans la maison de ses géniteurs et que personne, ne réclamerait son corps. Invisible, inutile, pourq...