Il reste seulement 3 jours avant la rentrée. Je suis stressée et excitée en même temps. Je suis impatiente de découvrir mon nouveau lycée. J'avoue que j'aimerai savoir si ça se passe vraiment comme dans les films avec les cheerleaders, les bals, les matchs de football... D'un côté j'ai toujours aimé l'école, j'aime apprendre de nouvelles choses. L'école a été une sorte d'échappatoire quand ça n'allait pas. En général, m'occuper l'esprit ça m'aide à ne plus penser à ce qui me fait mal, c'est pour ça que je passe mon temps à faire mes devoirs. Je suis devenue assoiffée de réussite, c'est peut être ça qui me motive autant. Je me souviens encore de toutes les choses que ma mère a dû se priver pour pouvoir juste nous nourrir. Je ne veux plus jamais de cette vie là. Ni pour moi ni pour ma mère. Elle s'est tellement sacrifiée pour moi, je me dois de la rendre fière et de lui prouver qu'elle n'a pas fait tout ça pour rien. C'est compliqué quand les gens autour de moi ne comprennent pas quand je suis triste à cause d'une mauvaise note. Alors qu'au fond de moi, il y aura toujours cette petite fille qui attend patiemment que son père lui dise qu'il est fier d'elle en regardant son bulletin. C'était la seule attention que j'avais de lui, la plus part du temps il se droguait ou arnaquait des gens pour pouvoir payer sa dette envers le plus grand gérant de drogue de Paris. La seule personne pour laquelle je pouvais passer les cours en second plan, c'était pour Elliott. Je passais plus de temps au téléphone avec lui qu'à faire mes devoirs. Mais je m'en foutais parce qu'on s'aimait. Fin... c'est ce que je pensais. C'est dingue de pouvoir aimer quelqu'un au point de s'oublier soi même. C'est ce que j'ai fais avec Elliott. J'en ai fais la priorité dans ma vie alors que je n'étais même pas la sienne. Rien que d'y penser me brise le cœur. Aujourd'hui, sa priorité c'est une autre, il lui donne tout son amour. Moi, la seule chose qu'il m'a laissé, c'est le chaos.
Aujourd'hui, il fait très beau, ce qui arrive un peu à me remonter le moral. Ce qui est bien c'est qu'on a pas besoin de voiture pour aller au centre ville car c'est à 20 minutes de la maison. J'ai donc pu visité New York toute la journée et j'en ai profité pour faire quelques magasins. J'avais absolument besoin de nouvelles robes et de tailleurs, ainsi que des vêtements un peu plus chill. Je sais pas trop à quoi m'attendre dans mon nouveau lycée. Je décide ensuite de m'installer dans un park avec mon starbuck. Ça me fait énormément de bien de me retrouver seule, j'ai besoin de réfléchir à comment je vais gérer ma vie de New Yorkaise. Je me fais couper en plein milieu de mes pensées quand j'entends au loin, un homme qui doit avoir au moins la trentaine siffler une fille qui doit avoir à peu près mon âge.
- Eh mademoiselle ! Oh... Allez arrête toi !
- Je ne suis pas intéressée.
Elle essaie de fuir le mieux qu'elle peut mais il lui barre direct le passage. La peur commence à apparaître dans son regard.
- C'est pas ce que me dis ta mini jupe ma beauté...
La rage s'empare de moi en voyant qu'il se rapproche un peu plus d'elle. C'est à ce moment là que je décide d'intervenir.
- Sœurette tout va bien ? C'est notre père qui a appelé. Il arrive dans même pas 2 minutes il a eu du retard chez le vétérinaire. Il arrive avec le chien !
La fille en question me regarde stupéfaite tandis que l'homme en face me regarde comme si j'étais la cause de tous les malheurs du monde. Je continue donc mon petit jeu d'acteur.
- Non mais t'y crois ça ? Le vétérinaire a presque refuser de soigner Rocky parce que c'est un Dobermann ! C'est scandaleux !
La tête de l'homme se décompose directe. La fille se retient de rire et rentre dans mon jeu.
- C'est peut être parce qu'il a déjà arracher les couilles d'un mec qui voulait pas jouer avec lui... C'est un capricieux mais il n'est pas méchant...
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INSIDE
RomanceJe tente de garder mon calme, Mes yeux sont remplis de larmes, Étouffée par mes émotions trop fortes, Seule la lame me conforte , Quand le passé me rattrape Et que le contrôle de mes pensées m'échappe. Je n'arrive plus à respirer, J'aimerai faire pa...