Chapitre 4

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Amaya. Ce chapitre est pour toi.

Tu ne sais certainement pas combien tu comptes pour moi. Combien je t'aime. Et combien tu es importante dans ma vie. On se ressemble surement plus qu'on ne le pense. Ton passé lourd à porter, ta peine immense, ce sentiment de tristesse qui ne te quittes pas, les larmes que tu retiens. Je ne peux pas partager ce poids lourd qui pèse sur tes épaules, mais je peux t'aider à le porter. Toi qui m'as porté, m'as soutenu quand je n'allais pas bien. Encore aujourd'hui, tu m'aides à me sentir mieux. Sans toi, je ne peux imaginer ma vie. Sans toi, je ne surement plus de ce monde. J'aurais rejoint nos absents.

Je crois que je sais à qui tu penses en lisant ces mots. Moi aussi, il me manque. Je ne le connaissais pas tant que ça. La vie est injuste. Ce petit bonhomme, débordant de joie de vivre et d'envie de découvrir le monde est parti bien trop tôt. Il est là, dans nos cœurs, et depuis les nuages, il nous envoie de beaux sourires. Il s'est envolé, et ne reviendra plus. Mais rien ne m'a fait plus de mal, que de voir ton visage brisé par la douleur, dans la chapelle, ce maudit jour.

Je penses à toi chaque jour. Et même si aujourd'hui je ne peux te serrer dans mes bras, j'essaye d'imaginer ce que tu vis chaque jour. Quelle épreuve cela doit être, de cacher tes émotions derrière un masque. On m'a dit que tu verras ta famille, ton pays. Serres les tous dans tes bras et essaye de te trouver une raison de sourire. La rentrée sera là dans pas si longtemps que ça. Reposes toi. Et quand elle viendra, je te reverrais. Tu as une place chez moi. Tu viendras quand tu voudras, quand tu en aura besoin. Tu pourras changer d'air, discuter ou te taire. Si tu as besoin de quelque chose, de parler, proche ou bien loin, je serai là.

La musique de ce chapitre s'appelle Nos absents. Tu la connais peut-être. Je l'ai découverte après la mort de mon papy. Elle évoque chez moi un doux sentiment de tristesse, comme un bout de verre poli. Cette chanson me semble également réconfortante. Je l'entendais avec ma famille, quand on était encore tous là pour se supporter, se soutenir. Depuis nos chemins se sont séparés, et mes amies ont pris leurs places. Si tu n'as personne avec qui l'écouter, imagine que je suis avec toi.

Tant pisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant