Chapitre 16

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Pardon. Je l'ai fait.

C'était mercredi soir. Encore des problèmes avec mes parents. J'étais seule dans ma chambre. Alors je l'ai fait. Avec mes ciseaux.

Jeudi matin, j'étais en physique chimie avec toi, nereida. Depuis mon arrivé au collège je cachais mon bras contre mon jean, en espérant que personne ne regarde. On rigolais, toi et moi, j'ai oublier de faire attention. Tu as vu sur ma main, de petites marques. Tu m'as demandé se que s'était. Des griffures, c'est tout. Tu ne m'as pas cru, tu voulais la vérité. Alors j'ai retourner mon bras, tu avais raison, c'était bien ça, la voilà, la vérité. On a parler, tu voulais que je parle à un adulte, et j'ai céder. De toute manière tu lui aurai dit. À 11h30, on est allé voir Julia. On lui a dit qu'on avait un truc important à lui dire. Elle a fait rentrer ses élèves et nous a demandé quoi. Je lui ai montrer mon poignet. Elle est passer en mode robot. "Tu t'es fais ça toute seule ?". Alors on a parlé. En partant j'ai pleuré. Accroupie devant la cantine, avec nereida, qui n'allait pas bien non plus. Elle m'a prêter sa mitaine pour cacher. Je ne sais pas combien de personne ont compris, combien ont vu.

Tata, tu l'as vu. Je viens de l'apprendre. D'apprendre que toi aussi tu l'as un jour fait. Je ne savais pas. Avant je n'aurai pas compris. Maintenant je comprends. Je n'y avais pas porter d'importance. Je me foutais de tout à l'époque. Je suis désolée. Désolée si je ne savais pas. Désolée si je me suis éloigner de toi. Désolée si je ne me confie pas. Et merci. Merci pour être toujours là, toujours mon amie. Merci de toujours me soutenir, de veiller sur moi. Je vais essayer de parler. De ne pas être absente, ou silencieuse. Merci.

Klakla, tu l'as vu. Tu n'as pas compris. Ou juste tu m'as cru quand je t'ai dit que s'était des griffures. Avec nereida on avait vu des marques sur le dos de ta main. Tu m'as dit que tu t'étais fait ça avec un bout de ferraille. Elle ne t'as clairement pas cru. Moi je ne sais pas. Je dois veiller sur toi. Car pour toi non plus, ce n'est pas facile. Ce n'est facile pour personne.

Nereida. Toi aussi tu le fais. Toi aussi tu as peur pour tes amies. Je sais que t'ai inquiéter pour moi. C'est gentil. C'est moi qui m'inquiète pour toi. J'ai vérifier ta main ce matin. Pas en détail, mais sois bien sure que je le ferais tout les matins. Je veux que tu me parle. Que tu me dises quand ça ne vas pas. Que tu m'appelles. Tu as mon numéro de fixe, tu sais que tu peux appeller tout le temps. Que je répondrai. Tu sais que tu peux me parler tout le temps sur snap quand je suis chez mon père. A peu près de 8h à 1h du matin. N'hésites pas.

N. Toi aussi, tu sais. Nereida te l'as dit. Toi aussi tu l'as fait avant. Je ne connais pas tout tes problèmes, mais je sais que ça ne vas pas bien. Sache que si tu le souhaites, tu peux me parler. Quand tu veux. Je veux que toi aussi, tu aille bien, et ça me fait du mal quand je vois que malgré ton sourire, ça va pas. Je te connais pas beaucoup. Et je sens bien que tu ne m'aimes pas trop. Que t'en as rien à foutre de moi. Que tu penses que je fais du mal à nereida. Pardon, je ne voulais pas.

S. Je ne te connais pas beaucoup. Avant on étais amies. Maintenant un peu moins. Je sais que ça ne vas pas trop. Je sais que tu voudrais parfois te suicider. Que tu te scarifie. Que tu souris quand on est là, mais que quand tu es seule, tu es triste. Que tu portes un masque. Je sais tout ça de C. Ne lui en veux pas. Elle s'inquiète pour toi, a peur que tu sautes, que tu te fasses du mal. Moi je ne peux rien faire. Pardon.

C. Comment tu vas ? Tu m'avais parler de toi l'autre jour. Je ne savais pas quoi en penser. Juste dis-moi...comment tu vas ?

Vous êtes mes amies, et vous comptez beaucoup pour moi. Comment vous allez, en vrai ?

Tant pisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant