Angoisse.
C'est dur d'aller au collège. Je stresse par rapport au départ, car j'ai à peine le temps de préparer mes affaires. Je suis fatiguée, je n'ai qu'une envie c'est celle de me reposer, mais je n'ai pas le temps, car chaque moment est dédié à une action, je n'ai pas le temps de prendre mon temps. Et puis il y a le stress des évals, des notes, de la pression que me met ma mère. En même temps j'essai de renouer le lien avec mes cousins et c'est compliqué. Car tout ce qui est lié avec ma famille est compliqué. Et puis j'ai l'angoisse des crises d'angoisse, la peur d'en refaire une, la boule au ventre qui pourrait me faire craquer. La nuit est l'un des pires moment, car je suis enfermée dans une petite pièce noir, seule avec mes pensées, mes larmes, mes angoisses. Je pourrait craquer. Mais je ne craque pas. Parce que si je craque, si une larme coule sur ma joue, je ne serait plus assez forte, je n'aurait plus la force que j'ai là maintenant, la force qui me pousse à me battre, celle qui me permet de survivre, celle qui m'interdit de verser une larme, celle qui me fait lutter contre mes pensées, ces pensées qui me font m'enfermé et me mettre à l'écart. En même temps tout mon corps me crie qu'il en peut plus, qu'il est à bout. Mon corps essai de me dire de me reposer, d'arrêter mes conneries, de pleurer, d'extérioriser mes émotions, d'arrêter de faire des sourires faux quand je me dis que j'ai une belle vie. Hier soir je suis rentrée, j'avais mal à la tête, mal aux jambes, mal aux pieds, mal aux épaules, mal aux cervicales, et je m'endormais en marchant. À cause de la chaleur, dès que je me levais ça tournais, j'avais mal à la tête, j'avais l'impression d'être à deux doigts du malaise, j'étais essouffler pour un rien. Pendant les cours, au lieu de suivre, je dors. La fatigue s'accumule et ça devient compliquer. Mes pensées me fatigue. L'angoisse est là. J'ai peur. Je me sens mal. Je suis angoissée. J'ai besoin de me reposer.
Angoisse.
