Chapitre 17

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J'ai essayer de parler avec mon père.

Pas sur son comportement mais sur les vacances. Il s'est énervé. Je me suis énervée. Et j'ai pleuré. Et je pleure. J'ai peur d'être avec ma mère. Parce que elle pourrait voir mon poignet. Mon père je pourrai lui mettre sous le nez il le verrai pas. 

On m'a dit :
Je pense qu'elle doit s'inquiéter pour toi si elle veut voir ton poignet ou ne pas te laisser partir peut-être qu'elle sait que tu t'entends pas très bien avec ton père donc elle veut que tu reste avec elle pour que tu sois plus heureuse on va dire. Mais en voulant te protéger elle t'étouffe.

J'aimerai bien que se soit ça. Mais j'y crois pas. Je sais pas pourquoi elle fait ça. Pourquoi lui il fait ça. Pourquoi il a toujours été incapable d'être un père. Pourquoi il a toujours été incapable de voir que je ne veux pas le voir. J'ai honte que les gens voit mon père. J'ai honte de parler de mon père. J'ai honte de là où je vis. J'ai honte de comment je vis. Dans l'insalubrité, dans la saleté, je ne peux pas considérer que j'ai une famille, que j'ai un père.

Ma mère ne pourrait pas comprendre se que je fais. Elle me crierait dessus, se qui ne ferrait qu'empirer. Elle me trouverait égoïste. Elle pleurerait peut-être. Ne comprendrait pas pourquoi je fais ça. Ma mère est trop faible. Pour moi, faire ça, c'est comme un soulagement du moment que ça ne fais pas de mal aux autres. Du soulagement car ça me permet d'extérioriser mes émotions, ma détresse. 

Tout à l'heure j'ai pleurer. Je me sentais seule. Mais heureusement il y a quelqu'un qui est venu à mon secours. Qui m'a réconforter. Qui m'a dit qu'elle était là. Que c'était fini. Et maintenant je ne pleure plus. Merci. Merci tata.

Tant pisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant