Chapitre 12

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Le 9 mai 2024.

Les gens te pleurent, tu sais ? Pleurent pour le petit bonhomme qui est parti, pour le garçon que tu ne seras jamais. J'ai allumé une bougie. Je l'ai regardé bruler. J'ai un peu jouer avec la flamme, mettant le doigt dans la cire chaude pour la regarder durcir sur mon doigt, en me brulant un peu au passage. Quelque chose que tu ne connaîtras pas. Car la vie est injuste, et la mort emporte les meilleurs d'entre nous, comme si c'était un jeu dont le but est de faire souffrir les gens. J'ai tourné en rond dans ma chambre, regardant mon téléphone chaque minute, pour savoir si j'avais des notifs de celle que j'aimais le plus au monde. Ta mort, ton départ vers le ciel, me hante, parfois m'empêche de sourire, me fais m'inquiéter chaque seconde pour sa santé à elle, car j'ai peur qu'elle se fasse du mal, car j'ai peur pour elle, souvent, voire tout le temps. Ma mère ne comprend pas ma souffrance, j'ose pas lui dire que j'ai peur, n'ose pas avoir de la peine pour ton départ, me disant que ce n'est pas mon rôle, que je ne te connaissais pas tant que ça au final, et que je ne suis juste qu'une amie. Mais je pleure quand même, quand les gens ne peuvent me voir ou m'entendre, car ta mort me traumatise, me fais peur, me fais me demander combien de personne vont partir comme ça, sans raisons. "Car la mort a ses raisons que notre raison ignore". Une phrase tellement vraie.

Tant pisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant