Prologue

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Être dans un avion pour changer d'état pour aller retrouver un oncle dont on n'a aucunsouvenir, mais qu'on se retrouve obligé d'habiter chez lui, ce n'est pas du gâteau.

 Je commence à avoir mal à la nuque à rester ici sans pouvoir me dégourdir. En plus de cela, depuis le début du vol, l'homme à mes côtés sent le tabac et il transpire tellement qu'il pourrait presque créer une rivière. Chaque fois qu'une hôtesse passe, il demande une boisson gazeuse et une sucrerie, c'est-à-dire une bonne dizaine de fois en huit heures. Je ne suis pas du genre patiente, mais je me félicite de ne pas encore l'avoir perdue. 

Une voix résonne depuis les hautparleurs : « Attachez vos ceintures, nous allons bientôt atterrir. » 

 Enfin.

Je souffre du début à la finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant