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Pdv Arianna :

J'ai envie de mourir ! Mais genre, littéralement. Cela fait une semaine que je suis malade comme pas permis. Je suis cloîtrée au lit avec 39 de fièvre. Si je n'ai rien sur moi, j'ai hyper froid, et si je reste sous la couette, je crève de chaud.

Hier, mon état inquiétait sérieusement John et Alex, ils ont donc décidé d'appeler un médecin. Très performant apparemment. A ce qui parait, il a déjà recousu Alex après les différentes blessures que Richard lui avait causé lorsque Lexi est morte et puis à la suite de différentes missions.

Lorsque le médecin arrive, je me sens si faible, que je peine à me redresser dans mon lit. L'occultation est très approfondie, il va même jusqu'à me faire une prise de sang qu'il analyse grâce à un labo portatif.

Lorsque le diagnostic tombe, tout le monde est sous le choc.

— Elle a été empoisonnée.

— Oh mon dieu ! S'époumone Élisabeth.

— Par qui ? Demanda Sara.

— Comment ça par qui ? C'est sûr, c'est l'autre connard. La question, c'est comment il a pu l'empoisonner ? Lui répondit Alex en colère. On ne s'est pas lâché une seule fois depuis l'histoire des photos.

— Et tu sais ce que c'est, Sam ? Demanda John au médecin.

— Difficile à dire. Il faudrait aller à l'hôpital pour faire des analyses encore plus précises. Tout ce que je sais, c'est que tu ne peux pas t'en débarrasser si tu ne prends pas le bon antidote. Tu vas avoir de plus en plus de douleur musculaire, des nausées, tousser du sang.

— Arrête. Lui ordonna Alexander.

— Moi qui voulais revivre, je m'apprête à mourir.

Alex s'approcha encore plus de moi que ce qu'il était et me chuchota :

— Je t'interdis de dire cela. Tu vas aller à l'hôpital faire ces putains d'analyses. Pendant que moi, je vais faire une course.

— Tu vas où ? Lui demandais-je effrayer par mon sort et à l'idée de rester sans lui.

— Lui arracher la langue. Les mains, les couilles... Je vais découper Mathias en morceaux.

Et c'est sur ces mots qu'il quitte ma chambre. John le suit pour tenter de le rattraper.

Sam nous fait bien comprendre qu'il faut que j'aille à l'hôpital le plus vite possible pour éviter que mes symptômes ne s'aggravent.

Je tente de me lever non sans mal. J'ai la tête qui tourne et j'ai tellement les jambes en coton que j'ai du mal à tenir sur mes pieds.

En passant dans le couloir, on entend des voix s'élever dans le bureau de John. Alex et lui sont en train de se crier dessus. J'ai la tête qui tourne et j'ai tellement les jambes en coton que j'ai du mal à tenir sur mes pieds.

— Tu es complètement malade ! Hurle Alex.

— Écoute-moi. Tu sais que c'est la meilleure solution.

Le reste ne me parvient pas, car nous arrivons dans l'allée principale pour aller en direction de la clinique privée de Sam. Il me dit que là-bas, il pourra faire toutes les analyses qu'il veut pour essayer de trouver les meilleurs médicaments possibles en attendant de savoir précisément ce qui coule dans mon sang.

Pendant la route, je suis allongée sur les genoux de Peter pendant que William conduit comme un malade à une vitesse bien plus élevée que celle autorisée.

Après plusieurs heures à passer un nombre incalculable d'examens médicaux. Je peux enfin retourner dans la chambre qui m'a été attribuée accompagner par Sara qui ne m'a pas lâché d'une semelle. A l'intérieur de celle-ci, je vois Alexander assis sur le fauteuil près de la fenêtre plonger dans ses pensées.

Lorsqu'il nous voit arriver, son sourire réapparaît. Dans ses yeux transparaît du soulagement. Sûrement de savoir que je suis toujours en vie.

Nous nous retrouvons seules lorsque Sara nous laisse pour aller voir son père.

Nous nous regardons pendant de longues secondes. Dans son regard, je vois qu'il meurt d'envie de me prendre dans ses bras, mais qu'il a peur de me faire mal. Alors je décide de prendre les devants et de me lever de ce fauteuil roulant de malheur pour avancer face à lui.

— Je ne suis pas en sucre Alex. J'ai juste envie de me sentir enfin dans tes bras.

Sans tergiverser, je me retrouve plaquée contre son torse. Et son parfum qui envahit mes narines a le don de me calmer instantanément.

Je lui souris pour le rassurer et il scella nos lèvres dans un doux baiser.

— Comment tu te sens sweetie ?

— Bien. Les anti-douleurs et antihistaminiques que Sam m'a donné avant de partir font plus ou moins effet.

Me savoir souffrante le blesse énormément. Je le vois dans ses yeux. Il se sent coupable. Alex n'a plus aucun secret pour moi.

— Ce n'est pas ta faute Alex !

— Si. C'est de ma faute ! Je t'avais promis qu'il ne t'arriverait plus rien. Qu'il ne pourrait plus jamais te faire de mal. Et par mon manque de vigilance. Il a réussi à mettre une saloperie dans ton verre à la soirée et te voilà dans cet état affaibli, mourante si on ne trouve pas rapidement ce qu'il t'a donné et si jamais il t'arrive quoi que ce soit je...

— Il ne m'arrivera rien. On va trouver quoi faire.

Je commençais à être fatigué. Je m'installais donc dans le lit de la chambre pour me reposer. Sam est passé pour m'installer une perfusion et un produit pour me faire dormir.

Alex est resté avec moi toute la nuit dormant sur le canapé à côté de moi la tête posée sur mon matelas et nos doigts entrelacés. Il ne m'a lâché que le lendemain en me réveillant et en m'embrassant avant de devoir partir. Il a promis qu'il reviendrait me chercher. Au son de sa voix et au fond de ses yeux, j'ai senti que quelque chose clochait. Comme s'il y avait quelque chose qu'il voulait me cacher. Comme si... Comme si quelque chose de terrible allait encore devoir se produire.

En fin de journée, Sam revient pour me donner une dose de morphine pour atténuer mes douleurs. 

don't forget  (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant