Chapitre VII

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Trigger warning : ce chapitre contient des scènes de violence. Les ames sensibles, n'hésitez pas à passer ce chapitre, je veux bien vous faire un résumé en privé pour vous éviter de lire des passages choquants. Sur ce, bonne lecture:)

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point de vue de Kaiis

Les ténèbres enveloppaient la chambre, se mêlant aux doux murmures du vent nocturne qui filtraient à travers les rideaux entrebâillés.

02h34

Je reste éveillé, incapable de trouver le sommeil. Mon esprit est agité, envahi par une anxiété grandissante. Être loin de chez moi me rend aussi nerveux que d'y être. J'aurais bien besoin d'un joint pour me détendre, mais je suis à court de beuh. Je suis bloqué, confronté à cette anxiété croissante sans solution immédiate. Dans cette impasse, je décide de fermer les yeux, espérant trouver refuge dans mes pensées, dans l'espoir de calmer ce tumulte intérieur.

Je laisse mon esprit vagabonder vers le passé, me remémorant avec nostalgie les années collège que j'ai partagées avec Owen. Ces souvenirs évoquent une époque où mes plus grandes préoccupations se limitaient à rendre mes devoirs dans les temps et à exceller académiquement. Je me replonge dans ces instants d'insouciance où j'étais un élève consciencieux et appliqué, où chaque journée était teintée d'optimisme et d'enthousiasme pour l'avenir. Mais alors que ces souvenirs s'évanouissent lentement, je suis ramené à la réalité par une sensation de soif qui me tenaille. Je me redresse avec un soupir et, décidé à apaiser cette sensation, je me lève du lit et m'engage dans la direction de la salle de bain, désireux de me rafraîchir le visage et de retrouver un peu de clarté d'esprit.

Après cela, je passe devant la chambre de Loan : la chambre est entre ouverte et il n'y a pas un bruit. Ils doivent dormir. Je me surprant alors à vouloir le voir, oui, j'aimerais voir son visage apaisé par la morphée. Je voudrais voir ses traits détendus par le someil, cela doit etre si apaisant.

Je me dirige alors vers la porte, le plus discretement possible. Son souffle régulier emplissant la pièce de calme. J'ouvre doucement la porte et c'est la que je vois avec horreur Mike. Il est sur Loan, il se forte à lui en embrassant son cou. Un sentiment de dégout envahi mon corps, j'avais envie de vomir. Il ne m'a toujours pas vu alors il continue, il enlève son tee shirt et passe ses mains sous celui de Loan, toujours endormi.

Il ne m'en faut pas plus. Sans réfléchir, j'allume la lumière, dévoilant ainsi la scène terrifiante qui se déroule devant mes yeux. Je me dirige alors vers lui et l'attrape par la nuque. Il pert l'équilibre et se retrouve à terre. Je m'écris alors

- « Brodel mais qu'es que tu croyais faire, connard !»

Je pouvais voir la peur dans ses yeux. Il mis un temps avant de répondre

- « Rien, je voulait juste prendre du bon temps avec lui, rien de grave ! »

Je sent alors du mouvement dans mon dos : Loan est réveillé à présent. Je me tourne vers lui, il ne comprend rien. Son viage est crispé et il se gratte nerveusement le cou. Les mots se coinçaient dans sa gorge.

- « Putain Kais mais qu'esqu'il se passe !? »

- « IL SE PASSE QUE CE CONNARD EN CHALEUR ESSAYAIS DE TE VIOLER ! »

Il ne répond rien, surment trop choqué pour comprendre ce qu'il se passe. Loan ne mérite pas ça, personne ne mérite ça, encore moins dans son propre lit.

- « Loan ne l'écoute pas, ce n'est pas ce que tu cr... » Il n'a pas le temps de finir sa phrase que mon point vient s'écraser contre sa joue. Puis un deuxième, je vais le massacrer. Mais alors que je m'apprète à enchainer les coups sur l'agresseur, Loan murmure en tremblant.

- « Arrete toi, s'il te plait. »

Sur ses mots, je me relève et le regarde. Dans ses yeux, je vois un mélange de confusion et de terreur. La réalisation s'insinue lentement dans son esprit alors qu'il prend conscience de la trahison de son ami. Son regard, empreint d'incompréhension et de douleur, cherche désespérément une explication à cette violence inattendue.

Je me dirige alors vers lui et le prends dans mes bras. Je le serre contre moi, son corps tremblant de peur. Je veux le protéger, effacer la terreur dans ses yeux. Dans ce moment de vulnérabilité, je lui promets silencieusement sécurité et réconfort.

L'autre fils de pute se précipite alors pour faire ses affaires et il se barre en quelque seconde. Dans mes bras, Loan commence à sangloter. Je pose mon menton sur le dessus de sa tete. Il tremble de plus en plus mais ne dit rien, je ressère alors mon étreinte sur lui. Mes grands bras l'envelloppe complétement. Je ne sais pas combien de temps on reste ainsi, au milieu de sa chambre. Puis, il se dégage doucement de moi, les yeux rougis.

- « Merci Kaiis »

Il parle doucement, il chuchote meme.

- « C'est normal, tu veux que tu te laisse ? »

- « Non reste. S'il te plait.»


Il éteint lentement la lumière avant de se diriger vers son lit, et je le suis dans l'obscurité grandissante de la chambre. Nous nous installons alors confortablement, chacun de notre côté du lit. Je me tourne doucement vers lui, observant silencieusement son visage dans l'ombre. Soudain, une larme furtive s'échappe de son œil, traçant un chemin solitaire sur sa joue avant de se perdre dans l'oreiller. Pris par l'émotion, il se tourne alors vers moi, ses yeux cherchant le réconfort dans les miens.

- « Je ne toucherai pas, Loan, tu peux en etre sur »

Un sourire se dessine alors sur son viage, ses yeux toujours bercé par les larmes.

- « Je sais Kais, je sais »

- « Tu peux te rendormir tranquillement, ça va aller »

Une dernière cigaretteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant