Chapitre VIII

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pdv de Loan

Cela fait deux semaines maintenant que Mike... enfin que Kaiis à déboulé dans ma chambre au plein milieu de la nuit. Depuis, notre relation est bizarre. Je crois que aucun d'entre nous ne veux aborder ce qu'il s'est passé ce soir là,comme si un tabou pesait sur nous. Il n'en a même pas parlé à son meilleur ami, sur-ment par peur qu'il vienne m'en parler. De mon côté,je n'en ai parlé à personne non plus, le sujet me semble inabordable. Le simple fait d'y penser me plonge dans un état de malaise profond, comme si les mots restaient coincés dans ma gorge, refusant obstinément de s'échapper. Le sujet semble totalement inaccessible, enveloppé dans un voile d'incompréhension

Je me réveille seul dans mon grand lit. Dehors, le ciel est gris, comme mon état d'esprit.

Je reste stupéfait par ce qui s'est déroulé ce soir là. Comment a-t-il pu imaginer que je voulais aller aussi loin avec lui ? L'idée de coucher avec quelqu'un ne m'avait jamais effleuré l'esprit, encore moins avec un ami. Je sens encore ses mains sur mon tee-shirt, ses caresses alors que je restais figé d'effroi. Les baisers déplaisants sur mon cou me hantent. Chaque centimètre de peau qu'il a touché me donne envie de tout arracher.

Je ne pourrais jamais remercié assez Kaiis. Je ne sais pas ce qu'il se serai passé si il n'avait pas été là. Enfaite, je ne veux meme pas l'imaginer. J'aimerais que ce grand tismey soit toujours là pour moi. J'aimerais etre dans ses gros bras pour toujours.

Wow. Je m'éloigne dans mes pensées, cherchant à rationaliser la présence de Kaiis dans ma vie. Après tout, il n'est là que parce qu'il est le meilleur ami de mon frère, rien de plus. Je doute même qu'il ressente la moindre sympathie à mon égard. Pour lui, je ne suis probablement rien de plus que le petit frère ennuyeux qui vient avec le package, et je ne pense pas que cela évoluera jamais. C'est une conclusion à laquelle je me suis résigné.

Je me lève et m'habille machinalement, de manière assez simple. Je finis tout juste d'enfiler mon tee shirt quand quelqu'un toque à ma porte.

- « Deux petites secondes ! » dis-je en finissant d'ajuster mon haut, avant d'aller ouvrir. Je suis pris de stupeur quand je me retrouve né à né avec ce grand brin qui hante mes pensées.

- « On peut parler ? » Il me suplie presque du regard : je ne sais pas ce qu'il veut me dire, mais ça à l'aire de l'inquièté. Je ne répond alors rien et le laisse entrer, tout en prenant soin de refermé la porte derrière lui. Son regard se pose d'abbord sur mon bureau, à qui il manque un pied. C'est du à la lutte qui à eu lieu deux semaines de cela.

Il làche un long soupire. Puis, son regard se plante dans le mien : ses yeux noires dégage beaucoup de tracas. Après cela, il commence :

- « Comment tu te sens Loan ?» l'entente de mon prénom de sa bouche me fait trésailler. Déconcerté, je garde mon silence alors il ajoute.

- « On a jamais reparlé de ce qu'il s'est passé cette nuit là. Alors que ce n'est pas normal ! Ce connard t'a presque violé, il t'a attouché Loan ! Je veux juste que tu sache que tu as le droit d'en parlé, meme à moi si tu le souhaite. Tu agis comme si rien ne s'était passé. » Ces mots me touche en plein coeur. Mais ça ne lui ressemble tellement pas, je ne peut m'empeché de me méfier.

- « Pourquoi fait tu tout cela ? Pourquoi tu te préoccupe de moi comme ça ? » Ma voix est posée, il n'y à accunne accusations dans mon ton. C'est une simple question.

- « Car si j'avais un petit frère, j'aimerais que l'on pouvoir le protégé. » Il s'affale sur mon lit continue en fixant le plafond.

- « Tu sais, ce qui s'est passé... c'était dur à voir. Je ne peux pas imaginer ce que tu traverses en ce moment. Mais je veux que tu saches que je suis là pour toi. Pas à cause de ton frère, mais parce que je respecte l'individu que tu es. Je sais que tu es bien plus que le petit frère encombrant. Tu es fort, bien plus que tu ne le penses. Et peu importe ce qui se passe, je serai là pour toi. Je veux que tu saches que tu n'as pas à traverser ça seul. Si jamais tu as besoin de parler, de te défouler, ou juste d'être entouré sans jugement, je suis là. Tu peux compter sur moi, toujours.»

Je voudrais qu'il soit toujours comme ça. Je m'allonge à mon tour, tout semble hors du temps. Je rencontre son regard

- « Une multitude d'émotions contradictoires peuvent m'envahir. D'abord, il y a la confusion, un sentiment de désorientation face à ce qui vient de se passer. Je me sens violé, sali, comme si une partie de moi avait été dérobée. La colère monte en moi, brûlante et dévorante, envers Mike, évidemment, et envers moi-même pour ne pas avoir pu l'empêcher. Je ressens une profonde tristesse, un sentiment d'humiliation et de honte qui me submerge, me faisant douter de ma propre valeur. Je me sens piégé dans un tourbillon d'émotions, incapable de trouver une échappatoire à cette douleur qui me consume de l'intérieur. Et au milieu de tout cela, il y a une sensation de vide, un sentiment d'abandon et d'impuissance qui m'enserre, me laissant seul face à mes démons intérieurs. J'ai énormément de mal à gérer tout ça. »

Il ne répond rien. Je pense qu'il assimile tout ce que je viens de débiter.

- « Ce n'est pas de ta faute, ne t'en veux pas. »

Il pose alors son bars gauche contre moi, pour pouvoir me caresser la joue. C'est là que je les voit : ses brulures. Elles ont une texture rugueuse et irrégulière, comme si la peau avait été soumise à un intense supplice. Chaque cicatrice est unique, mais toutes portent la même histoire de souffrance insupportable. Elles sont souvent entourées d'une zone de pigmentation altérée, un rappel constant de la violence de l'acte. Je ne peut m'empecher de me demander qui lui à fait ça. Est ce qu'il s'est fait agressé ? Est ce que ce sont ses parents ? Ou bien alors lui même ? Pourtant, rien ne sort de ma bouche, je me contente de les regarder. Puis je viens délicatement les éfleurer,et alors un sourire doux se dessine sur ses lèvres.

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Hello ! J'espère que vous avez apprécié ce chapitre ! Il est pour l'intant mon préféré hehe. 

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Une dernière cigaretteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant