Chapitre VI

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Mike et moi avons parlé toute la nuit. De tout et de rien, et cela pendant des heures. C'est la première fois que j'arrive a avoir une conversation aussi fluide, a enchainé les sujets. J'adore parlé par messages, c'est tellement moins compliquer. Il s'est intéressé à chacunne de mes obsessions dut a mon TSA, et ça compte beaucoup pour moi. C'est vraiment un très bon ami.

On a continuer à parler meme pendant les cours ! Et maintenant, nous rentrons chez moi. Je n'ai plus vraiment de batterie social, ça devient compliqué de continuer à parler.

- « Waw c'est beaux chez toi »

- « Merci, ça fait casiment dix ans qu'on habite ici»

On rentre à et on commence à discuter du projet. Mike à l'air super impliqué, c'est cool. Je m'occupe du power point comme je suis vraiment doué en informatique et lui s'occuppe de chercher des passages dans le livre. Je crois qu'on avance pas mal.

- « Pour l'analyse, on peut s'appuyer sur l'analyse guidée à la fin du livre, je suis en train de la lire et c'est vraiment intérressant ! » dit-il le nez plongé dans le bouquin.

- « Oui bien sur ! Je faiss la biographie de Emile Zola en page deux ou trois ? »

- « En trois c'est mieux, on va pas vraiment trop détailler sa vie comme c'est une page commune à toute la classe »

- « Oh et si on mettais genre des funfacts ! Ca pourrait etre plus intérressant que juste des informations basiques »

- « Oui carrément ! Bah vasy cherche ça. »

On continue encore pendant deux bonnes heures avant de s'affaler dans mon lit.

- « Je sui scontent, on a bien avancé ! » dis-je en regardant le plafond

- « Oui, on devra juste finir deux trois trucs demain matin et on sera bon pour la semaine prochaine. »

Il se relève un peu et se penche vers moi. Je sens son regard vassiller entre mes yeux et mes lèvres. Ses cheveux chatins retombe un peu devant son visage. Je me sens trembler alors qu'il s'apporche de moi. Il ferme doucement les yeux en se penchant un pue plus et....

La porte s'ouvre en grand pour liasser apparaître Kais torse nue ! Bordel... Son air blasé collé au visage comme d'habitude, il nous observe avant d'annoncer

- « Hey, euh, désoler pour hier soir, j'ai fait de la merde, pardon de m'etre enporter »

Je reste sans voix face à ce qu'il vient de dire. Kais qui s'excuse ? Du jamais vue ! Il continue de me regarder, surment en pensant que je vais répondre, mais non, rien ne sort tellement je suis surpris par ce qu'il vient de dire. Il referme alors la porte brusquement.

Mike me dévisage, il doit se poser pleins de questions.

- « C'est la meilleur ami de mon frère, Kais. Il passe pas mal de temps à la maison et on s'est engueuler hier soir. »

- « Oh je vois. »

pdv Kais :

De nouveau allongé sur le lit de Owen, je fixe le plafond. D'un coup, tout m'as l'aire si lointain. Je voudrais juste un peu de paix, un petit paradis dans lequel je pourrais m'échapper dès que tout devient trop bruiyant. J'aimerais un endroit ou je me sentirais enfin apaisé. Un endroit ou je pourrais seulement écouter mon coeur.

Je revient à la réalité quand j'entend que Owen est rentré. Il ne faut que quelque minutes pour qu'il dévale les escaliers. Ce qui me surprend, c'est qu'il n'est pas seul. Je me redresse alors avant qu'il n'ouvre la porte.

- « Hey ! Ça va ?»

Sa question sonne faux derière lui, une fille, surment une fille de sa classe. Elle a de grands yeux brins, et elle à l'aire vraiment génée de tombé sur moi. Ses longs cheveux chatains retombe sur ses bras. Elle a un visage fin et de jolis traits. Pas de doute, elle est vraiment jolie.

- « Oui ça va et toi ? »

- « Je te présente Laurie, une camarade de classe. 

- « Enchanté, Kais. Je vais vous laisser, je vais repasser chez moi pour prendre des affaires. » Je me tourne alors vers mon ami : « J serais rentré vers 22h00, pour le diner. »

- « D'acc fais attention. »

Je lui souris puis me dirige vers la sortie. L'air frait me fouette en plein visage. C'est agréable, je commençais à étouffer dans cette maison ou je ne me sens pas à ma place. Tout paraît trop... Parfait pour un type comme moi.

Je continue à pied, je marche machinalement, perdu dans mes pensées . J'espère vraiment ne pas croiser mes parents. J'arrive après une dizaine de minute devant chez moi, il n'y a pas la voiture mais la lumière du salon est allumée. J'ouvre le grillage et me rapproche un peu, c'est ma mère dans le salon. J'ai du bol. J'ouvre alors la porte d'entrée et elle se retourne, prise par surprise. Elle me regarde quelque seccondes avant de repporter son regard sur la télé. Aucune émotion ne traverse son visage, elle semble juste tellement fatiguée. Je regarde un peu partout autour de moi et la je tombe sur une petite boite orange. Elle a recommencer à se shooté au anti-dépresseur. Je continue mon chemin jusqu'a ma chambre et là, je fais attention au cadre du couloir. Un petit cadre posé sur un meuble avec une photo de nous trois, souriants. Quelle connerie. On est tous plus détruits les uns que les autres dans cette famille, enfin, si on peut encore appeler ça une famille.

J'arrive dans ma chambre et je prends un vieux sac à dos pour y mettre le plus d'affaire possible. J'essaye de fair au plus vite, je ne veux pas croiser mon père, surment alcoolisé vu l'heure qu'il est. Enfaite, peu importe l'heure, mon géniteur est toujours alcoolisé et mal luné.

Je sors en vitesse de cette maison qui empèste la toxicité, sans un dernier regard pour ma mère. Je continue à flaner un peu dans la ville jusqu'a ce que je tombe sur un bars à l'allure vraiment cool. Il y a des néons un peu partout ce qui donne une chouette ambiance à l'interrieur. Puis, un petit ecritaux retiens mon attention : ils cherche un employé à mis-temps. Je ne réfléchis pas plus et je prends une photo du numéro. Je finis par rentré chez mon meilleur ami et je vais directement en cuisine pour faire à manger avec Valérie, la mère. On va surment faire des pates à la bolognaise comme à chaque fois que je viens.

Les quatres ados descendent rapidement quand elle les appellent. Punaise, j'ai bien fait d'en faire beaucoup. Ils se placent tous à table: Mike et Loan en bout de table, face à face, moi à coté de Mike, Owen à coté de moi, et Valérie en face de moi.

«Alors ça avance votre exposé les garçons ? » demande-t-elle à l'attention de Loan et son ami.

« Oui oui, on presque finit !» répond son fils.

Le reste du repas se déroule dans la bonne humeur mais mon regard reste fixe sur la jambe de mike : il fait clairement du pied à Loan, il ne gène pas ! Je regarde alors le concerner, il ne réagit pas vraiment et il n'a pàas l'air à l'aise. Bref, ça ne me regarde pas.

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02h34

Je ne dors toujours pas. Je suis vraiment stresser je crois, le fait de ne pas etre chez moi me rend aussi anxieux que de l'etre. J'ai besoin d'un joint.

Impossible de fumer maintenant, je suis à court de beuh... Je dois trouver un autre moyen de me détendre. Jje ferme alors les yeux pour me forcer à penser à des bonnes choses. 

Une dernière cigaretteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant