Chapitre IV

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Pdv de Prêt :

Impossible de dormir. Encore un soir où mes pensées m'envahissent et où il m'est impossible de fermer l'œil sans penser. J'essaye alors de me lever pour aller boire, espérant que cela me distraie assez pour que je puisse enfin plus sombre. Je descends alors à la cuisine pour prendre un verre d'eau. Mais en passant devant l'entrée, j'entends la porte s'ouvrir. Je suis pris de panique, presque tétanisé. C'est un cambrioleur, je file alors me cacher dans la cuisine, près à m'abattre sur lui dès qu'il franchira le seuil de la porte. J'entends la poignet se baisser, le cliquetis de la porte, je prends une grande inspiration, la porte s'ouvre, un premier pas et je bondis sur le cambrioleur... Qui est enfaîte Kaïs ! BORDEL MAIS QU'EST-QUE CE PSYCHOPATHE FAIT CHEZ MOI EN PLEINE NUIT

- « PUTAIN KA- », il me coupe en plaquant sa main sur ma bouche.

Je le regarde alors pendant de longues secondes et détaille son regard. Il à l'air fatigué, tellement fatigué. Mon stress redescend petit à petit. Je suis tellement rassuré que ce soit lui et pas un cambrioleur.

- « Chut. Tout le monde dort, ne fait pas de bruits, ce n'est que moi ne t'en fait pas. »

Je reprends alors mon calme et me rend compte que je suis sur lui, au milieu de l'entrée. Je me relève en silence et l'aide a son tour à se relever.

- « Mais qu'est-que tu fais chez moi à cette heure si ?! »

Je lis dans son regard qu'il veut juste aller dormir à ce moment précis, il paraît si mal en point.

- « C'était trop compliqué chez moi ce soir, je pouvais pas rester. J'ai envoyé un message à Owen pour le prévenir, mais il doit s'endormir. », dit-il en se tenant le ventre.

- « Punaise tu es blessée ! »

Je m'empresse alors de soulever son tee shirt et je constate un énorme hématome au niveau de son abdomen. Je le tire alors un peu plus dans la cuisine pour qu'il puisse s'asseoir. Il me regarde attentivement. Je ne sais même pas pourquoi j'agis comme ça, je veux juste l'aider et qu'il se sente mieux.

J'attrape une poche de glace dans le frigo et la lui tend. Je lui sert aussi à boire. Je monte à l'étage dans le plus grand des silences pour aller chercher l'arnica et le retrouver rapidement dans la cuisine.

- « Attention, ça risque de piquer un peu. »

Je me mets à genoux devant lui et je soulève son tee shirt. Il me regarde, attentivement à tous mes faits et gestes. Il tient le bout de son tee shirt pour me faciliter la tache. Je caresse un peu ses côtes pour qu'il se détende et j'applique la pommade froide sur son bleu.

- « Aïe... », gémit-il.

- « Ça va aller, j'ai presque fini. Ça arrive souvent que tes parents te frappent comme ça ? »

- « Trop souvent. »

Je me permet de soulever un peu plus son tee shirt et de constater d'autres hématomes sur ses pectoraux et ses côtes.

- « Eh doucement gamin, me fous pas à poil dans ta cuisine. », dit-il avec un rire moqueur.

C'est à ce moment là qu'Owen ouvre la porte de la cuisine et nous surprend dans une position quelque peu compromettante...

- « Bordel de merde Kaïs qu'est-que vous faites ? »

Le tismé éclate de rire face à la situation, je ne suis pas sûr de comprendre. Le rouge me monte aux joues et je me recule de lui.

- « Ton frère m'a gentiment soigné, je t'expliquerai. »

- « D'accord. Aller Loan va dormir maintenant je m'occupe de lui, tu as cours demain. »

Une dernière cigaretteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant