3. Ne te cache pas

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21h15

— Une histoire banale, les aléas du métier, ne t'inquiète vraiment pas Noah, commençai-je en marmonnant. Émilia s'est déjà chargé de moi avec son humeur de merde. Pas besoin d'en rajouter.

Mes pas se sont arrêter devant le parvis de ma porte, désormais face à lui, il mettais impossible de fuir, en me saisissant les mains pour avoir mon attention la plus totale, sans me dire un mot, il me serra dans ses bras.

C'est exactement ce que je voulais, je ne vouais pas à avoir cette discussion avec lui, on venait de rentrer il y a à peine quelques heures et j'arrive à me foutre dans la merde.
Tu n'as pas réfléchie Amber, c'est toi la relou

Noah et moi passons la nuit ensemble à nous faire des pop-corn, des pancakes et plusieurs tournées de bols de glaces au caramel devant The night agent, notre film du moment, on le regarde en boucle.

3 semaines plus tard, 1h du matin, The Society

- Vient trinquer Tony, fait pas ton rabat-joie ! l'appelai-je en dansant sur le comptoir sur une de mes musiques préférées, I Hate the Way de Sofia Carson.

Émilia et moi dansons, heureuse d'avoir réussi notre mission du jour, nous venions de mettre la main sur une grosse cargaison d'arme, un contrat à plus de 1 millions d'euros. C'était un gros coup mais nous l'avons fait.

La soirée batta son aile, nous savourons tout simplement notre victoire et dans ces moments la, la Amber introvertie est enfermée à double tours. Je danse, je profite, je rigole. C'est mon univers, celui dans lequel je me sens vivre, pleinement.

Mes pieds commençait à me faire un mal de chiens, je décida de descendre du bar et de songer à faire une petite pause, mais bécasse que je suis, je manquai de me rétamer sur le sol telle une malpropre quand soudain une main me rattrapa.

D'un ton gênée je le remercia pour sa gentillesse sans vraiment le regarder dans les yeux, quelle malpolie, je me redressa et fuis dans la salle rouge, une salle calme, à l'abris des regards pour ceux qui souhaitent téléphoner ou autres moments privés.

Je souffla un bon coup pour reprendre mes esprits, tenta de mettre la main sur mon coeur en sentant la crisse d'angoisse arrivée mais une voix masculine m'interrompa,

— C'est régulier ? me demande une voix masculine au fond de la pièce.

— Euh... oui, souvent, répondis-je en me retournant dans sa direction et fut totalement étonnée face à ce que je vois. Un homme, pas plus vieux que moi, pas plus jeune que Noah. J'ai marqué un temps d'arrêt, assez long pour laissé entrevoir un léger sourire sur ses lèvres.

— Je peux essayer quelque chose ?

Je répondis simplement d'un geste favorable de la tête, le laissant appliquer son idée. Je le vois saisir le bac à glaçon et compris instantanément ce qu'il voulait tenter de faire.

Mes crises surgissait souvent le soir, elles se sont produites quelque semaines après cette soirée où je suis venue en aide à mon frère, j'ai du enfouir cette soirée sans vraiment chercher à comprendre. J'ai fais abstraction de la situation et fait comme si de rien était, en continuant ma vie.

— Désolé mais euh, vous ? bafouai-je incrédule.

- Haha, mon âge, c'est ça qui vous tracasse ? Pas étonnant, ça se voit comme le nez au milieu de la figure dans cet endroit, ricane-t-il en me tendant un verre d'eau avec plusieurs glaçons.

— Merci. C'est le moins qu'on puisse dire. Mais permets moi de te tutoyer, comment connait-tu cette méthode ? l'interrogeais-je même si je connaissais la réponse.

The GlacialOù les histoires vivent. Découvrez maintenant