11. Provocation

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— Merci pour les fleurs, remercie-je Ben en lui offrant un sourire timide.

— Tu veux boire quelque chose ? Un jus d'orange ? ajoute-t-il très amusé par sa découverte.

— Dans le mille, comment tu sais ? ironise-je. Nos rires se mêlèrent à la fine brise d'air du matin, ma montre affichant neuf heures du matin, je ne peux qu'accepter cette proposition si il ne veut pas que ma mauvaise humeur le dévore. Pendant que nous prenions place sur une terrasse en centre ville, face à Central Park, le serveur prend commande auprès de Ben.

— Est-ce une mauvaise nouvelle ou une bonne dans cette enveloppe ? j'étais bien sûr très stressée par ce que cachai cette fine enveloppe marron. Une part de moi se préparait à l'inévitable, à découvrir ce que mon amie m'avait dit hier soir en rigolant. À l'avenir, je songerais à voir le pire pour ne pas être déçue ou triste. L'homme en face de moi me scruta et me tendit sa main.

— Ce que je peux te dire, c'est que chaque chose qui se produit dans la vie de chacun est écrit. À part retarder les événements, nous y faisons face un jour. Ces mots apaisent ma respiration qui commençait légèrement à devenir difficile. Je pose mon regard dans les siens cherchant un soutien, du courage et ce dernier acquiesça lentement de la tête pour m'encourager à l'ouvrir.
Aller c'est le moment Amber, trois, deux, un...

Mes yeux lisaient à grande vitesse les quelques pages cherchant une quelconque réponse à mes interrogations. Je ne me suis jamais poser plus de questions que ça au sujet des absences répétitives et régulières de mon père. Je savais que sa deuxième maison était au près des dealeurs mais mes suppositions s'arrêtaient là. Mais au moment de trouver réponse, je ferme les yeux, pose les papiers sur la table et me résigne pour le moment. Je ne suis pas prête à affronter une nouvelle trahison de la part de mes proches. Je dois en premier lieu gérer mon connard de frère, quand le moment sera venu.

— Prend le temps, Amber.

Je décide de changer de sujet et en savoir plus sur sa casquette de surdoué en informatique.

— En quoi consiste ton côté espion ? Ne crois pas que de pauvres fleurs vont effacer ton petit mensonge concernant ton mercenaire de cousin. questionna-je

— Je m'en sers pour aider ceux qui en ont besoin, grâce à ça je peux dénicher certaines informations secrètes pour certaine mission du cartel Grimaldi ou Baltimore.

— Tu travailles avec eux donc, depuis quand ?

— Depuis l'année dernière. Ça tombe bien que tu en parle, il y a eu une petite soirée entre eux et nous pendant ton absence. Tu as sans doute croisé Scott au Bronx... n'est ce pas ? dit-il un peu embarrassé. Tout tourne autour de lui c'est pas possible...

— C'est exact, comment savait-il que j'étais la bas ? demanda-je incrédule.

— Il m'a demandé mon aide, pour te retrouver. Lors de cette soirée son père, Marco, à demander à ses hommes de mettre la main sur toi avant dimanche. Ce dimanche, dans deux jours. j'avale péniblement ma salive, sans m'en rendre compte, j'ai retenue ma respiration tout le long de son monologue. Je n'ai pas fait attention au jour qui passé, le boss Baltimore m'avait indiqué une échéance de deux semaines après quoi, il se chargerait lui même de mon cas. La seule chose que je retiens c'est qu'une nouvelle fois, Scott était sans l'ombre d'un doute sur mes côtes pour veiller sur ma protection. Et les deux hommes avec qui il se battait dans la ruelle, était des hommes envoyés par son père.

— Oh bordel ! Tout s'explique...

— Dit m'en plus Twist ?

— Il a mal réagi à ma provocante danse, qui était le but de la manœuvre, puis en sortant j'ai entendu des cris dans la ruelle d'à côté. Il s'est avéré que ces cris appartenaient à Scott. Deux hommes, plutôt deux armoires de glace, étaient en train de le rouer de coup. je trifouille mes doigts, il me manquait une pièce du puzzle, mais ça me dit pas pourquoi encore une fois, il ne me tue pas ? continua-je

The GlacialOù les histoires vivent. Découvrez maintenant