5. Défense

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— Merci pour votre présence. Puisque tout le monde est la, nous pouvons commencer la réunion. annonça Grimaldi.

Nous attendions l'arrivée des membres du cartel Baltimore, tout le monde ici les vénérait et voulait leur protections. Les avoirs du mauvais côté, est une énorme connerie, j'en fais les frais depuis maintenant un an et demi. Quelques minutes après, ils arrivèrent, nous nous dévisageâmes depuis près d'un quart d'heure.

Le regard du boss était plus puissant que celui du futur héritier, Scott, son fils. Je n'osais pas soutenir son regard, très menaçant, alarmant. Il avait une cicatrice au niveau de son arcade sourcilière gauche, âgé de peut-être une quarantaine d'années. On s'entend à sa prestance, à son aura qu'il avait du sang sur les mains et que ce n'était pas un problème pour lui, qu'il avait fait des choses atroces. Autant Scott traque ses cibles mais lui, je sens que ce n'est pas son objectif, il aime aller droit au but et laisser aucune chance à sa victime.

Avant de nous diriger dans la salle de réunion, je lançai un regard au futur héritier et fait un geste de flingue avec mes doigts et simula un tir en son égard. Il arqua un sourcil et me redirigea vers mon arme, qui n'était plus dans mon tailleur. Il a du me le prendre quand nous sommes revenus dans la foule, j'avais involontairement bousculé plusieurs personnes.
Le fils de pute !
Que le round 3 commence.

Dans la salle, tout le monde posa son arme sur la table, sauf moi, qui déposa mon arme blanche, un couteau. J'entendis un homme près de moi, lâcher un rire très irrespectueux et cracha :

— Ah ces femmes, elles ne savent même pas se servir d'une arme. Les armes blanches c'est pour les fai...

Devant tous les membres conviées, et d'un geste assuré, je l'attrapa par la nuque ainsi que son arme au passage qui était face à lui, plaqua violemment sa tête contre la table, écrasant son visage avec son propre calibre et murmura à son oreille :

— Tu veux savoir ce que je leurs faits au misogyne dans ton genre ? appuyant davantage son arme sur son crâne. Ne t'avise plus ce type de remarques ou la dernière chose que tu verras c'est le visage d'une femme.

Il se redressa et défroissa son costume avec ses mains, sans rien dire. Il se contentait simplement de me détailler en se léchant les lèvres, avec son regard de pervers.

— Bon, nous pouvons enfin commencer. Asseyez-vous, ordonna
l'organisateur. Pour démarrer, nous avons une taupe parmi nous, qui divulgue des informations aux autorités. Baltimore, je vous charge de cette mission. Vous le trouvez et vous le faite disparaître.

La famille acquiesça en hochant la tête. Étonnement, je voyais Benjamin se tripoter les doigts, comme si il était gêné, tracasser, nerveux. Je décide de le fixer laissant exprimer un regard interrogateur.

— Les Williams sont hors d'usage, déclara Émilia.
— Et pour les Miller nous sommes encore dessus, ils sont très discrets sur leurs affaires mais un regroupement doit se faire la semaine prochaine. Nous avons les plans, conclus-je.

Les autres mafias et personnes présentes présentèrent les avancements et complications de leurs différents contrats. Après une heure de discussion, l'impitoyable Scott Baltimore, braqua son putain de flingue sur un des hommes qui avait fait quelque chose de travers. Une perle de sueur froide se forma sur mont front quand je vis l'homme en question. Ses yeux qui se baladaient jusqu'à présent sur ma peau, étaient remplis de colère, il ne tremblé pas.
Qu'est-ce qu'il avait fait ?

— La réunion est levée, bonne soirée. conclua Grimaldi

Émilia et moi, le boss Baltimore ainsi que le reste des membres, sortîmes. Sauf Benjamin et Scott. Nous descendons les escaliers en marbre noir, en direction de l'extérieur afin de fumer une cigarette et relâcher la pression.

The GlacialOù les histoires vivent. Découvrez maintenant