Je traverse les deux couloirs qui sépare ma chambre du grand salon attirée par sa voix. Il est au téléphone avec quelqu'un et ça n'a pas l'air d'être une discussion amicale ou de courtoisie. Debout face à la grande baie vitrée, une main dans la poche, l'autre ensanglanté par son excès de rage tient son téléphone. Cet homme respire l'indifférence, la condescendance et l'antipathie.
— La situation est sous contrôle. Oui je sais, je sais ce que j'ai à faire.
Vêtu d'un simple jogging noir s'accordant au mien à la différence que je ne porte pas d'arme dans mon élastique. Je me positionne derrière lui et écoute attentivement. Je me positionne derrière lui et m'emparant de son arme.
— Un seul pas dans ma direction et je tire. menacé-je déterminée. À mon intimidation, il se fige sur place levant ses mains près de son visage.
— Tu ne ferait pas ça. ajouta-t-il sur de lui
— Tu ne devrait pas me sous estimer. Maintenant va t'assoir, toi et moi allons avoir une discussion.
Assit sur le grand canapé d'angle en tissu blanc, ce dernier ne détourne pas les yeux de moi. Je me positionne face à lui, sur l'un des deux fauteuils adjacent et pose l'arme sur la table basse.
— Je veux des réponses. À commencer par le soir ou tu t'es introduit au Society avant qu'on foute en l'air une de vos missions. Qui t'a donné l'accès.
— Tu veux vraiment connaître la réponse ? Je ne pense pas... et un coup de feu retenti dans la villa. Je viens de tirer dans le mur derrière lui, frôlant son épaule de quelques millimètre.
— Ne me fais pas perdre plus de temps Baltimore, je ne suis plus d'humeur.
— Noah. C'est Noah qui nous as fourni les codes pour entrer.
— Qu'est ce que tu sais d'autres ? tapant du pied, impatiente.
— Il est sous l'emprise de Marco.
PUTAIN JE LE SAVAIS !
— Depuis quand ? demanda-je crûment.
Il a raison, au fond de moi je ne veux pas connaître les réponses, mon frère n'est pas celui que je pensais, mon frère est du côté de l'ennemi et en plus de ça, aide l'ennemi à me soutirer des information sur moi, mon business. Pour quelles raisons faisait-il cela ? J'ai réglé sa dette.
— Notre rencontre au Bronx, l'année dernière. avoua-t-il
Attend quoi ? Depuis tout ce temps j'ai cru que...
— La dette que tu pensais avoir réglée, n'a jamais été validé par Marco. Noah dépend du boss jusqu'à nouvel ordre. Et toi, tu dépend de moi. termine-t-il maintenant toujours le contact visuel, m'analysant attentivement. Mon corps s'écroule au fond du fauteuil et je souffle bruyamment chassant encore une fois, de potentiel larmes. Hors de question de passer pour une pleurnicheuse face à ce connard. C'est un cauchemar.
— Ok. Et toi dans cette histoire, tu doit me tuer. Pourquoi tu ne l'a toujours pas fait ?
— J'aime prolonger les choses, ça crée de la peur, de l'inquiétude, de l'agacement chez les autres. Et c'est au moment ou ils baissent la garde que j'intervient. Scott se leva d'un coup et se jeta sur l'arme poser devant moi, mettant la menace dans mon camp. Fils de pute.
— Tu es trop prévisible papillon. Avec moi, il ne faut jamais abattre sa garde. dit-il avec un rire mauvais. Mais je n'ai pas peur, je n'ai plus peur. Je ne suis plus cette Amber d'il y à quelques mois en arrière qui se laisser bouffer par ce qu'elle ressentait, par sa peur. Maintenant j'affronte.
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The Glacial
ActionAmber, Originaire de Manhattan et gérante de « The Society », le club le plus réputé de l'Upper East Side pour ses affaires sombres et illégales. Douée et impitoyable dans les affaires qu'elle entreprend sauf quand il s'agit de son petit frère Noah...